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Les Malheurs de l'amour

Les Malheurs de l’amour sont un roman-mĂ©moires en 2 volumes in-12 publiĂ© en 1747 par Mme de Tencin Ă  Amsterdam (Paris / Ambroise Tardieu).

Les Malheurs de l’amour
Image illustrative de l’article Les Malheurs de l'amour
Édition Prault de 1766.

Auteur Mme de Tencin
Pays France
Genre Roman-mémoires
Éditeur Ambroise Tardieu
Lieu de parution Amsterdam (Paris)
Date de parution 1747

Analyse thématique et structure

L’article Claudine GuĂ©rin de Tencin fournit une analyse assez dĂ©taillĂ©e de ce roman qui fit partie jusqu’en 1760, avec les Lettres d'une PĂ©ruvienne ou les Confessions du comte de ***, des neuf romans les plus lus en France[1].

L’histoire

Tome premier

Pauline[2], la narratrice, retirĂ©e Ă  l’abbaye de Saint-Antoine Ă  Paris, raconte vers 1680, les Ă©vĂ©nements qui ont marquĂ© sa jeunesse, quelque quarante ans auparavant.

Fille unique d’un riche financier parisien peu scrupuleux et d’une bourgeoise fortunĂ©e et libertine, Pauline reçoit dĂšs l’enfance une Ă©ducation corrompue qui vise Ă  la rendre fiĂšre et dĂ©daigneuse. Mise de bonne heure au couvent, elle n’y acquiert pas de meilleurs principes. Elle y rencontre nĂ©anmoins EugĂ©nie, une religieuse plus raisonnable que les autres, qui bien vite deviendra sa confidente attitrĂ©e.

De retour dans la maison paternelle, la jeune fille doit supporter la vanitĂ©, l’affectation et la coquetterie d’une mĂšre, dont la monomanie consiste Ă  devenir Ă  tout prix une dame de qualitĂ©, ainsi que les assauts de petits-maĂźtres attirĂ©s par sa fortune. C’est dans ce milieu perverti qu’elle rencontre pourtant, un jour, au thĂ©Ăątre, le comte de Barbasan,- un jeune noble dĂ©sargentĂ© dont elle va tomber amoureuse. Malheureusement sa mĂšre a d’autres projets. Elle lui annonce bientĂŽt qu’elle l’a promise au duc de N***, qui n’est intĂ©ressĂ© que par la dot de la jeune fille, et que le mariage se fera incessamment. Pauline dĂ©semparĂ©e court alors se confier Ă  EugĂ©nie qui lui fait promettre de suivre sa raison et d’oublier Barbasan. Cette stratĂ©gie n’amĂšne pas cependant le rĂ©sultat escomptĂ©, car le jeune comte, piquĂ© par l’indiffĂ©rence apparente de l’hĂ©roĂŻne ainsi que par l’imminence de son mariage, en vient peu aprĂšs Ă  lui dĂ©couvrir son amour ; et ce, sous les yeux du duc de N*** que les amants n’aperçoivent qu’à la fin de leur entretien.

EncouragĂ©e par un tel aveu, Pauline dĂ©cide de tenter de gagner son pĂšre Ă  sa cause (un homme des meilleurs, s’il ne se laissait gouverner par sa femme). Second coup du sort -qui ne se rĂ©vĂ©lera en dĂ©finitive pas si contraire Ă  l’hĂ©roĂŻne- ce dernier, minĂ© par les infidĂ©litĂ©s de son Ă©pouse, devenue entre-temps la maĂźtresse du duc de N***, tombe malade et meurt peu aprĂšs, non sans avoir confiĂ© en secret Ă  sa fille la presque totalitĂ© de ses biens, afin qu’elle puisse contrecarrer les projets de sa mĂšre. PrivĂ©e de son seul alliĂ©, l’hĂ©roĂŻne trouve refuge au couvent d’EugĂ©nie d’oĂč elle demande sa libertĂ© au duc de N***. Celui-ci la lui accordera d’autant plus volontiers qu’il la croit dĂ©sormais sans fortune. Il se consolera d’ailleurs bien vite en Ă©pousant la mĂšre de l’hĂ©roĂŻne, ou plutĂŽt les richesses que celle-ci possĂšde en propre.

AprĂšs plusieurs mois de bonheur durant lesquels les amants se voient presque tous les jours, Pauline se risque de proposer Ă  Barbasan de l’épouser lorsqu’elle aura atteint sa majoritĂ©. La grossesse de sa mĂšre vient cependant bouleverser ses projets. En effet le duc de N*** s’oppose Ă  ce mariage, car il exige que toute la fortune de sa femme revienne plus tard Ă  son futur enfant. Un autre malheur vient achever d’accabler l’hĂ©roĂŻne : Barbasan, Ă  la suite d’un duel oĂč il tue un petit-maĂźtre qui avait mĂ©dit de son amante, se voit incarcĂ©rĂ© au ChĂątelet. LĂ , il subit impuissant les foudres du duc de N*** qui pousse la procĂ©dure en sa dĂ©faveur. Pauline n’hĂ©site pas. GrĂące Ă  l’argent de son pĂšre, elle le fait Ă©vader et l’envoie dans une retraite sĂ»re qu’elle lui a prĂ©parĂ©e Ă  Francfort. La mort de sa mĂšre en couches, que le duc de N*** a sacrifiĂ©e pour sauver son fils, l’empĂȘche toutefois de rejoindre directement son amant. Elle ne le fera que quelques mois plus tard (le temps de rĂ©gler les formalitĂ©s de la succession), inquiĂšte de n’avoir pas reçu de ses nouvelles jusque-lĂ . À Francfort, une dĂ©sagrĂ©able surprise vient confirmer ses craintes : sa logeuse lui apprend que Barbasan s’est mariĂ© et que sa femme est enceinte de ses Ɠuvres. DĂ©pitĂ©e, elle cherche Ă  le revoir, mais celui-ci s’enfuit dĂšs qu’il l’aperçoit.

De retour Ă  Paris, une autre Ă©preuve attend la jeune fille. Le duc de N***, qui a dĂ©cidĂ© subitement de lui reprendre la petite part d’hĂ©ritage qu’il lui avait concĂ©dĂ©e Ă  la mort de sa mĂšre, l’attaque en justice. Pauline dĂ©cide de se dĂ©fendre. Soutenue par le prĂ©sident d’Hacqueville, qui tombe amoureux de sa cliente, elle finit par gagner son procĂšs au bout de quelques mois. Le prĂ©sident, par l’intermĂ©diaire d’EugĂ©nie, lui demande alors de l’épouser. Pauline, bien que poussĂ©e par son amie Ă  accepter, hĂ©site et menace de prendre le voile. La religieuse lui raconte alors l’histoire de sa vie dans l’espoir de la dĂ©tourner de ce funeste projet.

Tome second

L’Histoire d’EugĂ©nie[3] produit l’effet escomptĂ©. Pauline, surmontant sa rĂ©pugnance, se rĂ©sout, mi par dĂ©pit, mi par vengeance envers Barbasan, Ă  Ă©pouser le prĂ©sident d’Hacqueville. Elle refuse cependant au dĂ©but de leur union que leur mariage soit consommĂ©, mais finit par cĂ©der Ă  ses devoirs au bout de quelques mois. DĂšs lors, elle fait tout ce qu’elle peut, pour se trouver heureuse, et elle l’est autant qu’on peut l’ĂȘtre par la raison. Un Ă©vĂ©nement important vient bientĂŽt troubler ce repos.

En effet, elle est amenĂ©e un jour auprĂšs d’une mourante, Hypolite, qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre la femme qu’elle a vue en compagnie de Barbasan Ă  Francfort. Cette derniĂšre, dont le pĂšre est en fait le geolier du ChĂątelet, l’implore tout d’abord de prendre soin aprĂšs sa mort de son fils, puis se met Ă  lui conter ses malheurs. Pauline apprend ainsi qu’Hypolite, lors de la captivitĂ© de Barbasan, s’est Ă©prise du jeune homme et que le jour de l’évasion de celui-ci, elle rĂ©ussit, dĂ©guisĂ©e en homme, Ă  prendre la place de son frĂšre qui devait escorter le comte jusqu’à Francfort. AbusĂ© par le travesti de la jeune fille et par la maladie qui le tient de longs mois alitĂ©, notre hĂ©ros ne dĂ©couvrira pas avant Mayence le vĂ©ritable sexe de son compagnon. Et lĂ , dans un moment de faiblesse, de succomber Ă  ses charmes ; pour tout aussitĂŽt regretter son geste et d’envisager de placer la jeune fille dans un couvent. La grossesse d’Hipolyte viendra contrecarrer ses projets. Contraint de l’emmener jusqu’à Francfort (oĂč elle se fait passer pour sa femme), il finira par l’abandonner, non sans lui avoir fait savoir au prĂ©alable que Pauline reste l’unique objet de son amour. Pauline, en entendant ses derniers mots, retrouve alors toute sa flamme pour Barbasan et promet Ă  Hypolite de s’occuper de son fils.

Quelques mois plus tard, le prĂ©sident d’Hacqueville part mystĂ©rieusement pour une de ses terres prĂšs de Marmande en Gascogne. InquiĂšte de ne pas recevoir de ses nouvelles, Pauline le rejoint et le dĂ©couvre souffrant, persuadĂ© qu’elle est la mĂšre du fils de Barbasan. Il meurt bientĂŽt de chagrin, n’étant qu’à moitiĂ© convaincu de l’innocence de sa femme. Pauline est dĂ©sespĂ©rĂ©e. Pourtant trĂšs vite, son amour pour Barbasan l’emporte sur ses autres sentiments et la rend aussi passionnĂ©e qu’autrefois.

Pauline vit dĂšs lors dans le souvenir de cet amour malheureux, quand un jour, un inconnu, commanditĂ© par le duc de N** qui n’a pas renoncĂ© Ă  s’approprier la fortune de sa belle-fille, tente de l’enlever lors de sa promenade quotidienne. Un autre homme, en qui l’hĂ©roĂŻne ne reconnaĂźt pas Barbasan, vient cependant rapidement Ă  son secours, lui permettant ainsi de prendre la fuite. En Ă©tat de choc, elle doit s’aliter. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle apprend l’identitĂ© de son sauveur ainsi que sa mort : le duc de N***, qui succombera peu aprĂšs aux blessures que lui a infligĂ©es Barbasan, l’ayant abattu en traĂźtre d’un coup de pistolet.

Sa raison d’ĂȘtre ayant disparu, plus rien ne rattache l’hĂ©roĂŻne au monde. Elle dĂ©cide ainsi, sans toutefois s’engager par des vƓux, de s’enfermer dans l’abbaye de Saint-Antoine avec EugĂ©nie, oĂč rien, des annĂ©es durant, ne saura l’arracher Ă  son amour perdu, si ce n’est le fils de Barbasan dont elle assurera, anonymement, l’éducation et la fortune.

Histoire d'Eugénie

Aux alentours de 1603, une jeune fille de six ans, Mlle d’Essei (EugĂ©nie), se voit placĂ©e par des parents qu’elle ne connaĂźt pas Ă  l’abbaye du Paraclet. Elle y reste de nombreuses annĂ©es, supportant tant bien que mal la vie conventuelle, jusqu’au jour oĂč une ancienne pensionnaire du couvent, Mlle de Magnelais, vient, par jalousie envers sa beautĂ©, lui vanter les charmes du monde. Cette derniĂšre lui avoue Ă©galement, pour la piquer, qu’elle est aimĂ©e d’un certain chevalier de Benauges. TroublĂ©e par ce rĂ©cit, Mlle d’Essei trouve soudain son couvent moins attrayant. Aussi, la mĂšre abbesse, par bontĂ© d’ñme, lui propose de connaĂźtre le monde avant de prendre aucun engagement religieux. Elle la confie ainsi Ă  sa sƓur, Mme de Polignac qui dĂ©cide, avec le secret espoir de lui trouver un mari, de l’emmener Ă  Paris dans le temps des fĂȘtes donnĂ©es Ă  l’occasion des fiançailles de Louis XIII avec Anne d’Autriche en 1612.

AprĂšs un voyage sans encombre au cours duquel elle fait la connaissance du comte de Blanchefort, Mlle d’Essei remarque, lors du fameux carrousel de la place Royale, un cavalier des plus habiles, le marquis de La Valette. Ce dernier, Ă©bloui par la beautĂ© de la jeune fille, s’éprend aussitĂŽt d’elle et lui dĂ©clare bientĂŽt sa flamme, en lui laissant entrevoir qu’il souhaiterait l’épouser. Mlle d’Essei n’est pas insensible Ă  son amour, jusqu’au moment oĂč elle apprend de Mlle de Magnelais, qu’elle rencontre par hasard, que le prĂ©tendu chevalier de Benauges que celle-ci doit Ă©pouser, n’est autre que le marquis de la Valette. Il avait dĂ» lui cacher jusque-lĂ  sa vĂ©ritable identitĂ© pour des raisons d’État.

DĂ©pitĂ©e, Mlle d’Essei se retire au Paraclet. Elle y reçoit bientĂŽt les soins du comte de Blanchefort qui, entre-temps, a demandĂ© sa main Ă  Mme de Polignac. Cette derniĂšre pousse la jeune fille Ă  accepter, non seulement pour « punir Â» La Valette qui vient encore de ternir sa rĂ©putation en abandonnant Mlle de Magnelais et en se battant en duel pour une autre femme, avec son vieil ami Bellomont, mais encore parce qu’elle se sent menacĂ©e dans sa santĂ©. Le mariage se fait donc, mais reste secret Ă  cause de l’opposition des parents de Blanchefort. Peu aprĂšs le dĂ©cĂšs de sa protectrice, Mlle d’Essei constate qu’elle est enceinte. Elle dĂ©cide de rejoindre l’abbesse du Paraclet dans sa maison de campagne, pour y attendre la dĂ©claration officielle de son mariage.

Cependant, Blanchefort, Ă  qui le connĂ©table de Luynes vient d’offrir la main de sa fille, se ravise et finit par abandonner Mlle d’Essei, non sans avoir Ă©cartĂ© au prĂ©alable tous les tĂ©moins de leur mariage morganatique. La jeune fille songe alors Ă  se donner la mort, quand survient un jour Ă  l’improviste le marquis de La Valette qui la supplie de l’épouser. Il lui conte ensuite, pour justifier sa conduite, sa version des faits. L’hĂ©roĂŻne apprend ainsi que lorsqu’il l’a rencontrĂ©e pour la premiĂšre fois, il venait de dĂ©couvrir que Mlle de Magnelais le trompait avec son meilleur ami, Bellomont, et que, pour ne pas la perdre d’honneur, il avait dĂ©cidĂ© de l’éviter et de prendre tous les torts sur lui. Il lui confie encore qu’il avait voulu tout lui avouer, mais qu’il en avait Ă©tĂ© empĂȘchĂ© par la gravitĂ© de ses blessures reçues lors du duel. Connaissant enfin la vĂ©ritĂ©, Mlle d’Essei ne peut que lui avouer et son mariage et sa grossesse. Elle le prie ensuite, pour des raisons morales, de ne plus chercher Ă  la revoir.

Un an plus tard (1615), aprĂšs avoir perdu son fils et rompu dĂ©finitivement avec Blanchefort, elle dĂ©cide, ayant tout juste dix-huit ans, de prendre le voile. Peu de temps avant la cĂ©rĂ©monie, un homme, se prĂ©sentant comme son oncle, vient lui apprendre qu’elle est la fille du duc de Joyeuse, et par consĂ©quent une des plus riches hĂ©ritiĂšres de France, du fait de la mort de son pĂšre et de son frĂšre au profit duquel elle avait Ă©tĂ© Ă©loignĂ©e. Par peur de souffrir Ă  nouveau, elle ne renonce pourtant pas Ă  ses projets. Et ni les remords et le retour de flamme de Blanchefort, qui n’hĂ©sitera pas Ă  interrompre la cĂ©rĂ©monie de la prise de voile, ni les supplications de La Valette, ne la feront changer d’avis.

Devenue religieuse sous le nom d’EugĂ©nie, elle obtiendra, Ă  la mort de l’abbesse du Paraclet, le droit de se retirer Ă  l’abbaye de Saint-Antoine Ă  Paris oĂč l’amitiĂ© de Pauline, qu’elle rencontrera bien des annĂ©es plus tard, ainsi que celle de La Valette, qui lui rend souvent visite, viendront allĂ©ger quelque peu le poids de sa rĂ©clusion.

Adaptations Ă©trangĂšres

James R. Foster dans son Ă©tude History of the Preromantic Novel in England, estime que Les Malheurs de l'amour sont la source de deux romans anglais de l'Ă©poque :

- Frances Chamberlain Sheridan, The Memoirs of Miss Sydney Bidulph, extracted from her own Journal, 1761. (Traduit en français par l'abbé Prévost l'année suivante)

- (Anonyme), The Female Adventurers, Follingsby, London, 1765.

Il a encore inspiré une piÚce de théùtre :

- Jean-Rodolphe Sinner de Ballaigues, Les malheurs de l'amour. Drame. Chez B.L. Walthard, Berne, 1775.

- Claudine-Alexandrine Guerin de Tencin, Memoirs of the Count of Comminge and the Misfortunes of Love, Arizona State University, Arizona Center for Medieval & Renaissance Studies, 2016 - 147 pages

- Neshchastnaiïž aïžĄ liïž uïžĄbovÊč. Perevedena sÊș frantïž sïžĄuzskago na rossÄ«Ä­skoÄ­ iïž aïžĄzykÊș. ĐĐ”Ń‰Đ°ŃŃ‚ĐœĐ°Ń Đ»ŃŽĐ±ĐŸĐČь ĐŸĐ”Ń€Đ”ĐČĐ”ĐŽĐ”ĐœĐ° съ Ń„Ń€Đ°ĐœŃ†ŃƒĐ·ŃĐșĐ°ĐłĐŸ ĐœĐ° Ń€ĐŸŃŃŃ–ĐčсĐșĐŸĐč ŃĐ·Ń‹Đșъ. (Amour irrĂ©el, traduit du français en russe), Saint-PĂ©tersbourg, 1779.

Édition originale

  • Les / Malheurs / de / l’amour. / - Insano nemo in amore sapit, Propert. / A Amsterdam (Paris / Ambroise Tardieu). / 1747, 2 vol. in-12 de 247 et 319 p.
    L’édition originale s’ouvre par une Epitre DĂ©dicatoire Ă  M... : « M. Je n’écris que pour vous. Je ne dĂ©sire des succĂšs que pour vous en faire hommage. Vous ĂȘtes l’Univers pour moi Â».
    (Il s'agit en fait du vers 18, tronqué, de l'élégie XIV de Properce, l'une des rares consacrées au bonheur : Scilicet insano nemo in amore videt[4]) Voir : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k108852b.image

Édition moderne

  • Claudine-Alexandrine de GuĂ©rin de Tencin, Les Malheurs de l’amour, Ă©d. Erik Leborgue, Paris, DesjonquĂšres, 2001. (ISBN 9782843210303)

Bibliographie

  • JoĂ«l Pittet, Les Malheurs de l’amour de Mme de Tencin : un roman-mĂ©moires sentimental pessimiste du siĂšcle des LumiĂšres ?, Fribourg, UniversitĂ© de Fribourg, 1992.

Notes et références

  1. Daniel Mornet, « Les Enseignements des bibliothĂšques privĂ©es (1750-1780) Â», Revue d’histoire littĂ©raire de France, Paris, Colin, 1910, p. 449-96.
  2. JoĂ«l Pittet, Les Malheurs de l’amour de Mme de Tencin : un roman-mĂ©moires sentimental pessimiste du siĂšcle des LumiĂšres ?, Fribourg, UniversitĂ© de Fribourg, 1992, p. 43-47.
  3. L’Histoire d’EugĂ©nie est une nouvelle exemplaire enchĂąssĂ©e qui survient au dĂ©but de la deuxiĂšme partie de l’Ɠuvre et qui se dĂ©roule pendant les 180 premiĂšres pages du deuxiĂšme volume. Elle interrompt de ce fait l’histoire de Pauline aux deux-tiers de son dĂ©roulement.
  4. Joël Pittet, op. cit. p.25
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