Les Écorces
Les Écorces est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Les Écorces | |||||
Église des Écorces | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Maxime Martin 2020-2026 |
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Code postal | 25140 | ||||
Code commune | 25213 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
745 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 06″ nord, 6° 47′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 809 m Max. 920 m |
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Superficie | 9,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Maîche (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Le nom provient de ses habitants qui se sont perfectionnés dans le taillage du bois et le commerce des escorces de résineux : de nombreuses maisons étaient recouvertes de ce matériau pour les protéger du vent et de la pluie.
GĂ©ographie
Toponymie
Les Escorces en 1339 ; Les Escoursses en 1478 ; Les Ecorces en 1530 ; Les Escorces en 1701[1].
Communes limitrophes
Maîche | ||||
Frambouhans | N | Charquemont | ||
O Les Écorces E | ||||
S | ||||
Fournet-Blancheroche |
Urbanisme
Typologie
Les Écorces est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,2 %), forêts (21,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (4,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le nom du village provient de ses habitants qui se sont perfectionnés dans le taillage du bois et le commerce des écorces de résineux. De nombreuses maisons sont recouvertes d'écorces. Au décès de Ricard Comte de la Roche, en 1329, le fief des Ecorces passe à sa fille cadette Marguerite, épouse de Jean Sennecey. À la fin du siècle, il est donné en partage à Jean de Ville. Après l'épisode de rattachement au prince-évêque de Bâle, les de Ville vendent puis rachètent leurs droits sur les terres de Ecorces qui passent ensuite aux Granvelle en 1530. À cette époque, les habitants des Ecorces étaient tanneurs et allaient couper leurs bois jusqu'aux Brenets (en Suisse). Quand la Franche-Comté devient française, le village relève de la seigneurie de Guyot de Malseigne ; puis c'est la branche cadette des Guyot, les Bermont, marquis de Maîche qui en héritent. La chapelle Saint Roch est reconstruite en 1868 au lieu-dit 'Le Ban'; et l'église néogothique date de 1881. Aujourd'hui, deux entreprises emploient 40 personnes, on compte une dizaine d'exploitations agricoles, un artisan horloger, un menuisier. Source : Le Patrimoine des communes du Doubs
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 745 habitants[Note 3], en augmentation de 5,52 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- La chapelle Saint-Roch édifiée au XVIIe siècle au lieu-dit Le Ban, dans l'enclos où avaient été inhumées les victimes de la peste bubonique, épidémie qui avait sévi dès 1627, avant même l'époque des Suédois. Elle a été reconstruite en 1868[1].
- Les Ă©coles, construites par l'architecte Fallot en 1843[1].
- L'église Saint-Jean-Baptiste. Édifiée dès en remplacement de celle démolie en 1876 parce que devenue trop exiguë et tombant de vétusté, elle est de style néo-gothique d'après les plans de l'architecte Alfred Ducat. Sa pierre de bonne qualité, de couleur gris-blanc, provient du territoire communal et elle a été inaugurée en . Une plaque rappelle la fameuse journée du où, sous la protection de vingt-cinq gendarmes et trois cents soldats, un sapeur du Génie mit une demi-heure pour pratiquer le « trou » devant permettre à un serrurier montbéliardais de déverrouiller cette porte de chêne, pour livrer passage aux agents des domaines chargés de procéder à l'inventaire des lieux[1].
- Vue générale.
- Mairie.
- Monument aux morts.
- Eglise.
- Plaque sur la porte de l'eglise.
Personnalités liées à la commune
- Victor Bonnemin, né le aux Écorces, est ordonné prêtre aux Missions étrangères de Paris et part ensuite pour le Tibet, où il est chargé du poste de Siao-Weisi en pleine montagne, ensuite à Bahang. Il est nommé curé de Kiaonatong en 1938. Il assiste à la première messe du bienheureux Maurice Tornay (1910-1949) à Siao-Weisi. Après 1940, il est aide-procureur à la mission de Yunnanfu. Il est chassé par les communistes en 1952 et rentre en France comme infirmier à la maison des Missions étrangères de Voreppe. Il meurt le à l'hôpital de Grenoble[15].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Archives des Missions étrangères