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Le XIXe siècle

Le XIXe siècle est un quotidien français publié à Paris entre et .

Le XIXe siècle
Une du numéro 15.
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Fondateur
Date de création
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Historique

Le XIXe siècle est un journal fondé à Paris le par Gustave Chadeuil, venant du Siècle, directeur du journal La Bourse[1]. De tendance républicaine conservatrice et anticléricale, apprécié d’un public universitaire pour son sérieux[2]. Vendu 5 centimes pour 4 pages, Francisque Sarcey en a été un des premiers rédacteurs[1].

La rédaction a été au 16, rue Cadet et au 131, rue Montmartre avant de migrer au 14, rue du Mail en 1902. L'une de ses particularités était d'indiquer sa date de livraison selon le calendrier révolutionnaire français.

En 1877, dirigé par Edmond About, depuis , le quotidien s’oppose au président de la République, le maréchal de Mac-Mahon, dans la crise du 16 mai 1877 et s'engage contre les conservateurs dans la campagne électorale qui suit.

Après 1880, le titre pĂ©riclite. De 1881 Ă  1884, le tirage baisse de 26.000 Ă  10.000 exemplaires[3]. Édouard Portalis, qui succède Ă  Edmond About, dĂ©nonce maints scandales et lance de virulentes campagnes contre les cercles de jeux[α 1]. Cela relance le journal mais aboutit Ă  un procès, dit « l'affaire des maĂ®tres chanteurs[4] Â», en , qui condamne un temps le journal et ses administrateurs[5]. Portalis laisse un trou de près d'un million de francs[α 2].

En 1899, placĂ© sous administration judiciaire, le journal est couplĂ© avec Le Rappel et survit jusqu'en 1921[2]. Charles Simon y a Ă©tĂ© rĂ©dacteur sous le pseudonyme de « Fabrice Â»[1].

Le titre a disparu le .

Notes et références

Notes

  1. Ces « cercles », que Portalis qualifiait de « tripots » pour en réclamer, soi-disant, la fermeture, n’étaient, en réalité, autres que des cercles de jeux privés.
  2. Le XIXe siècle faisait paraĂ®tre depuis deux ans une page de potins mettant en cause Isidore Bloch, du Cercle de l'escrime, et Charles Bertrand, du Cercle Washington. Les deux hommes s’étaient vu rĂ©clamer des sommes de plusieurs dizaines de milliers de francs en Ă©change de l’arrĂŞt des publications « indiscrètes ». Les nĂ©gociations avaient entre autres Ă©tĂ© menĂ©es par le « baron » Ladislas Heftler, ancien secrĂ©taire du baron Ernest Seillière, Ă©galement impliquĂ© dans l'affaire Max Lebaudy, l'ex-dĂ©putĂ© Camille Dreyfus et le publiciste Raoul Canivet. Poursuivi par la justice pour cette affaire de chantage, Portalis, choisissant de s’exiler, fut condamnĂ© in abstentia Ă  5 ans de prison et 3 000 francs d’amende. C’en Ă©tait fini de sa carrière. Voir Albert Bataille, « Édouard Portalis, roi des maĂ®tres chanteurs », Causes criminelles et mondaines, Paris, Édouard Dentu,‎ , p. 183 (lire en ligne sur Gallica, consultĂ© le ).

Références

  1. Odette Carasso, Arthur Meyer, Directeur du Gaulois, Paris, Éditions Imago, , 256 p. (ISBN 978-2-84952-524-1, lire en ligne), p. 202.
  2. « Les principaux quotidiens : Titres de presse quotidienne publiés sur le territoire français (y compris les anciennes colonies), depuis la fin du 18e siècle, jusqu'aux premières années après la Seconde Guerre mondiale. », sur Gallica (consulté le ).
  3. Le Voleur, 1 janvier 1885
  4. André Lajeune Vilar, Les Coulisses de la presse : mœurs et chantages du journalisme, Paris, , 344 p., in-18 (lire en ligne sur Gallica), p. 119.
  5. Albert Bataille, « Édouard Portalis, roi des maîtres chanteurs », Causes criminelles et mondaines, Paris, Édouard Dentu,‎ , p. 183 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Liens externes

  • L'intĂ©gralitĂ© des numĂ©ros est consultable sur Gallica.
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