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Le Vieil-Dampierre

Vieil-Dampierre est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Vieil-Dampierre
Le Vieil-Dampierre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Champenoise
Maire
Mandat
Claude Dommartin
2020-2026
Code postal 51330
Code commune 51619
Démographie
Population
municipale
111 hab. (2020 en diminution de 9,76 % par rapport à 2014)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 56″ nord, 4° 53′ 17″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 185 m
Superficie 13,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sainte-Menehould
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Argonne Suippe et Vesle
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vieil-Dampierre
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Vieil-Dampierre
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Vieil-Dampierre
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Vieil-Dampierre

    Géographie

    Urbanisme

    Typologie

    Le Vieil-Dampierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sainte-Menehould, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), terres arables (33,8 %), prairies (8,2 %), eaux continentales[Note 3] (5,3 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Capella castri Domni Petri in Estanneio en 1144 (cartulaire de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 7 v°), Ecclesia de Veteri Dampetro en 1147 (cart. de Saint-Martin-des-Champs, LL 1351, f° 9 r°), Vetus Damperre entre 1154 et 1161 (cart. de Montiers, 10946, f° 20 r°), Vetus Damperr en 1164 et 1167 (cart. de Montiers, 10946, f° 7 v°), Vetus Dampierre vers 1180 (cart. de Montiers, 10946, f° 34 v°), Vetus Domnapetra en 1197 (Châtrices), Vetus Dampetra en 1225 (cart. de Montiers, 10946, f° 38 v°), Le Viez Dampierre en 1237 (Montiers, c. 4), Dampetra Vetus en 1243 (Montiers, c. 2), Viez Dampierre vers 1300 (extenta Campanie, Ste-Menehould), Le Viès Dampierre en 1392 (arch. nat., P 184, 94), Le Vielz Dampierre 1414 (arch. nat., P 161, 15 bis), Le Viel Dampierre en 1478 (arch. nat., P 161, 39), Le Vieil Dampierre en 1498 (arch. nat., P 161, 229), Le Vielz Dampierre en 1509 (arch. nat., P 207, 13), Vielz Dampierre en 1538 (arch. nat., P 184, 94), Vieil Dampierre en 1554 (arch. nat., P 162, 364), Vidampierre et Vidempierre en 1602 (arch. nat., P 183, 85), Le Vieux Dampierre en 1662 (dioc. anc. de Châl., t. I, p. 287), Vieille Dampierre en 1685 (arch. nat., P 221, 51), Vieux Dampierre en 1722 (arch. nat., Q1 661)[8].

    Dampierre est un hagiotoponyme : du bas latin dommus et du nom de saint Petrus.

    Histoire

    Après 1440, Antoine de Bournonville, par héritage de sa femme Jeanne de Thourotte, devient seigneur d'un fief qui est situé à cheval sur les actuelles communes du Vieil-Dampierre et de La Neuville-aux-Bois. Ce fief prend le nom de Bournonville et forme actuellement un hameau[9].

    , aveu et dénombrement de Charles de Chérisey, pour partie de la seigneurie du Vieil-Dampierre, déclarant que le château de La Motte, situé dans cette paroisse et bâti sur l'une des deux buttes qui s'y voient encore, appartenait à lui seul. Cet immeuble consistait en un pavillon avec plusieurs chambres, tant hautes que basses, en un logement pour le fermier, en un colombier et en divers bâtiments ruraux, le tout fermé de clôtures[10]. Charles de Chérisey chevalier, était seigneur de Chérisey, de Boncourt, du Vieil-Dampierre, d'Antes, de Senoncourt, et de Lalleuf. Il fut capitaine au régiment de Touraine puis commandant de la Compagnie des Gardes du Corps du duc de Lorraine Charles IV et suivait le rite réformé.

    Politique et administration

    Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[11].

    Intercommunalité

    La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.

    En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [12], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :

    Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[13].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 2005 2008 Jean-Pierre Chaumelle
    mars 2008[14] 2014 Jean-Jacques Mayot
    2014[15] En cours
    (au 4 juillet 2014)
    M. Claude Dommartin

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2020, la commune comptait 111 habitants[Note 4], en diminution de 9,76 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    350356343326355357315316309
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    314283263254239246248234223
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    211210198175173155145163129
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1261209410794103101101122
    2018 2020 - - - - - - -
    111111-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    On trouvera quelques informations sur l’histoire du village dans l’article de Daniel HOCHEDEZ et Catherine SCHUSTER : « A la découverte des sites médiévaux de l’Argonne du sud » dans la revue Horizons d’Argonne ; n° 90 ; , éditée par le Centre d’études argonnais http://centretudargonnais.org/HorizonArgonne90.pdf

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire topographique de la Marne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
    9. Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4), p. 215-217
    10. Archives départementales de la Marne, E 91. Aveu et dénombrement. et Travaux de l'Académie nationale de Reims - 1909
    11. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
    12. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
    13. « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
    14. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
    15. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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