Accueil🇫🇷Chercher

Le Landeron

Le Landeron est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.

Le Landeron
Blason de Le Landeron
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Neuchâtel Neuchâtel
RĂ©gion Littoral
Président Fréderic Matthey
NPA 2525
No OFS 6455
DĂ©mographie
Gentilé Landeronnais
Population
permanente
4 642 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 450 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 03′ 20″ nord, 7° 04′ 00″ est
Altitude 629 m
Min. 428 m
Max. 1 055 m
Superficie 10,31 km2
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Le Landeron
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Le Landeron
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
Voir sur la carte administrative du canton de Neuchâtel
Le Landeron
Liens
Site web www.landeron.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Elle est la seule commune neuchâteloise riveraine du lac de Bienne.

    Bourgade médiévale fortifiée proche de la Thielle et du lac de Bienne, qui, aujourd'hui encore, se présente sous le même aspect qu'il y a plusieurs siècles. La ville du Landeron, fondée en 1325 par Rodolphe IV de Neuchâtel, centre d'une châtellenie, possédait sa propre organisation militaire. En 1449, elle conclut avec Soleure un traité de combourgeoisie qui l'oblige à fournir des soldats à cette ville. Elle doit en mettre aussi au service du comte de Neuchâtel. Hallebardiers, piquiers, couleuvriniers, arbalétriers sont fréquemment mobilisés.

    GĂ©ographie

    La vieille ville.
    Vue aérienne (1962).

    Selon l'Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, Le Landeron mesure 10,31 km2[2]. 15,2 % de cette superficie correspond Ă  des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 39,7 % Ă  des surfaces agricoles, 43,5 % Ă  des surfaces boisĂ©es et 1,7 % Ă  des surfaces improductives.

    La commune est limitrophe de Cressier et Lignières dans le canton de Neuchâtel, et de La Neuveville, Gals et Cerlier dans le canton de Berne.

    Son altitude minimale est le lac de Bienne Ă  429 m et sa maximale se situe dans la forĂŞt de Serroue Ă  1 055 m.

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    Le nom Le Landeron est apparu pour la première fois en 1209, il a été mentionné dans des écrits du monastère bénédictin d'Erlach. Avant cela le groupe de maisons environnantes était appelé Nugerol[3].

    RĂ©forme

    Seules de tout le canton de Neuchâtel, les communes du Landeron, de Cressier, de Lignières et d'Enges ne passèrent pas à la Réforme, créant ainsi un îlot catholique en terre protestante. De 1530 à 1562, le cas du Landeron et de sa région divise le comté de Neuchâtel et trouble les relations entre cantons suisses. Dans leur combat pour le maintien de leur foi, les habitants des deux communes peuvent compter sur le soutien de leurs combourgeois soleurois. L’identité landeronnaise, si particulière - châtellenie catholique dans un État protestant - remonte à ces années-là et à la protection de Soleure.

    Dans le cadre complexe d’une confédération où règne une paix précaire entre réformés et catholiques, le cas de la châtellenie du Landeron prend une importance sans commune mesure avec la réalité démographique et économique : cette enclave confessionnelle retient l’attention non seulement des réformateurs, Guillaume Farel en tête, mais aussi de personnages influents tels que François Ier ou le duc de Guise. Menaces et prétentions juridiques du côté protestant, mesures de protection et argumentation contraire du côté catholique s’entrecroisent pendant une trentaine d’années[4].

    PĂ©riode moderne

    Deux incendies dévastent le bourg du Landeron en 1751 et 1761, détruisant de nombreuses habitations. Au XIXe siècle les autorités locales se dotent d'une pompe à incendie perfectinnée avec un mécanisme de pompage actionné grâce à un balancier. Celui-ci met en mouvement des pistons poussant l'eau dans une cloche de pression, elle-même reliée à la lance d'extinction[5].

    DĂ©mographie

    Selon l'Office fĂ©dĂ©ral de la statistique, Le Landeron compte 4 642 habitants fin 2020[1]. Sa densitĂ© de population atteint 450 hab./km2.

    Le graphique suivant résume l'évolution de la population du Landeron entre 1850 et 2008[6] :

    Divertissement

    Le Landeron a une activité touristique active; en effet, grâce à ses divertissements comme :

    Restaurants
    • La Lagune
    • Antica Roma
    • L'Aquarium
    • La Poste
    • Le Carnotzet
    • L'Escarbot (cafĂ©-restaurant)
    • La Capitainerie
    • Le Nemours
    Places publiques
    • Un terrain de Football, de Tennis et de Basket-ball
    • Des places de jeux
    • Le lac avec le port Ă  proximitĂ©
    • Les promenades le long de la Thielle
    • ForĂŞts et vignobles
    Autres

    L’Atelier Galerie Di Maillart

    • Le Camping des pĂŞches
    • Le Cap (Groupe de jeunesse)
    • Un musĂ©e Ă  la vieille ville
    • Deux caves Ă  vin

    Jumelage avec Soleure

    C'est au Moyen Âge que l'histoire commence entre Le Landeron et Soleure avec de nombreux échanges commerciaux. Pendant des siècles, les deux communes s'échangeaient les richesses commerciales. Le Landeron et Soleure ont finalement abouti à signer le , un Traité de Combourgeoisie. Cette signature assurait au Landeron la protection de la Ville impériale de Soleure. Mais en échange, les bourgeois du Landeron devaient obligatoirement participer aux campagnes guerrières soleuroises. En voulant honorer ses obligations, Les soldats landeronnais ont participé à toutes les expéditions militaires de Soleure, durant le XVe siècle. Ce sont donc 590 hommes qui ont combattu sous les couleurs soleuroises de 1523 à 1562.

    Au milieu du XVIe siècle, Neuchâtel et Berne ont essayé pendant 30 ans d'implanter la réforme sur le territoire du Landeron, mais grâce à l'aide de leurs combourgeois soleurois, le Landeron a résisté. Sans eux, ils auraient sans doute dû adhérer à la Réforme protestante.

    La culture de la vigne a aussi joué un grand rôle dans les liens diplomatiques des deux communes. Car les bourgeois de Soleure étaient propriétaire de vignes au Landeron et dans les villages avoisinants. Au XVIIe siècle, Ils agrandissait encore l'étendue de leurs vignes en acquérant des terres à Auvernier et à Colombier. À ce jour, Soleure possède 10,5 hectares de vignes dans le canton de Neuchâtel.

    Les deux communes attendront le pour signer officiellement un pacte de jumelage.

    Monuments

    Cortège de la confrérie de St-Sébastien.
    • La porte et le faubourg de la ville (la portette vers Saint-Jean Ă©tant dĂ©truite pour Ă©largir la route)
    • Le bourg datant du XIVe siècle
    • La chapelle de Combes
    • Une vingtaine de fontaines historiques
    • L'Ă©glise Saint-Maurice

    Le village fait partie depuis 2016 de l'association Les plus beaux villages de Suisse[8].


    • Porte Ă  l'entrĂ©e de la vieille ville.
      Porte à l'entrée de la vieille ville.
    • Mur d'Ă©cus du mĂ©morial du 7e centenaire des franchises de Nugerol
      MĂ©morial du 7e centenaire des franchises de Nugerol.
    • Fontaine devant la porte principale.
      Fontaine devant la porte principale.
    • Fontaine devant la chapelle des Dix-Mille Martyrs dans la vieille ville.
      Fontaine devant la chapelle des Dix-Mille Martyrs dans la vieille ville.
    • Croix Ă  la sortie de la vieille ville.
      Croix Ă  la sortie de la vieille ville.

    Musées

    Musée de l'Hôtel-de-Ville

    Ce petit musée offre aux visiteurs passionnés d'histoire, un regard sur le passé de cette ville et montre quelques armes, des canons de la bataille de Morat, des bannières, des armures, des gravures et pendules, des meubles, une maquette du bourg du Landeron en 1680 et des documents anciens. Un diaporama convie le visiteur à une balade au cœur du Landeron d'hier et d'aujourd'hui.

    Collection de dessins

    La collection de dessins d'artistes internationaux au Centre scolaire des Deux Thielles réunit 134 dessins d'artistes européens et de Martin Disler, artiste suisse.

    Manifestations

    FĂŞte Dieu en vieille ville

    Transports

    • Sur la ligne ferroviaire Bienne - Neuchâtel
    • DĂ©barcadère pour les bateaux reliant les lacs de Bienne et Neuchâtel
    • Autoroute A5, sorties 19 (Le Landeron), 20 (La Neuveville)
    • Ligne de car postal Le Landeron - Enges, via La Tène
    • Ligne de car postal en direction de Lignières
    • Ligne de car postal en direction de Erlach

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Littérature

    • Armorial du Landeron. St-Blaise: Imprimerie Zwahlen SA, 1991. Une très intĂ©ressante rĂ©fĂ©rence pour ceux qui s'intĂ©ressent aux armoiries des familles. Français.
    • Le Landeron. Histoires d'une ville. Hauterive: Gilles Attinger. L'histoire du bourg. Français.
    • Le Landeron. Le Landeron : Agence Schneider, 1998. Description succincte des origines du Landeron appuyĂ©e d'anciennes photographies. Textes français/allemand.

    Références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. « Le Landeron dans le Dictionnaire historique de la Suisse »
    4. Bartolini Lionel: Une résistance à la réforme dans le pays de Neuchâtel : Le Landeron et sa région (1530-1562). Neuchâtel, 2006: Alphil. (ISBN 2-940235-18-X)
    5. Gilliane Barthe, « Une pompe à incendie », Passé simple, no 66,‎ , p. 33
    6. [zip] « Évolution de la population des communes 1850-2000 », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    7. Le château du Landeron
    8. « Le Landeron est l'un des plus beaux villages de Suisse », sur canalalpha.ch, (consulté le )
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.