Le Droit humain (Portugal)
La fédération portugaise du « Droit humain », de l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » (OMMIDH) , a été fondée définitivement le par la réception de la charte définitive du Suprême Conseil universel mixte « le Droit humain » accordée lors du Convent international de l'OMMIDH en 2007.
| But | Obédience maçonnique |
|---|---|
| Zone d’influence |
 Portugal |
| Fondation | 2007 |
|---|---|
| Fondateur |
Georges Martin Maria Deraismes |
| Origine | Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » |
| Siège | avenue Almirante Reis |
|---|---|
| Site web | Site de la Fédération portugaise « Le Droit humain » |
Elle travaille aux trois premiers degrés de la maçonnerie symbolique du Rite écossais ancien et accepté (REAA) pour ses loges bleues et aux trente autres degrés du REAA pour les ateliers supérieurs, assurant ainsi la continuité initiatique du rite.
Histoire
1re étape
La première étape historique se situe après l’avènement de la 1re République en 1910. La militante féministe Adelaide Cabete (1867-1935) est initiée en 1907 dans la loge féminine « Humanidade n°276 » au sein du Grand Orient lusitanien uni connu sous le nom de Grand Orient lusitanien (GOL).
2e étape
En 1923, alors qu'elle est vénérable maître de cette loge, le GOL retire l'égalité de traitement entre les femmes et les hommes et lui demande de fonctionner au titre d'une loge d'adoption. Adelaide Cabete refuse, quitte le GOL et crée avec d'autres frères et sœurs plusieurs loges mixtes sous l'autorité de l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » (« Humanidade » et « Fiat Lux » à Lisbonne, « Trindade Leitão » à Alcobaça).
La juridiction portugaise « le Droit humain » [1] est créée et elle en devient la présidente.
Après le coup d'État du 28 mai 1926 instaurant la dictature nationale (1926-1933), le Droit humain disparaît du Portugal.
3e étape
Avec la Révolution des Œillets du , la liberté d'association est restaurée, à savoir l'abrogation de la Lei n.º 1901, de 21 de Maio de 1935 (pt).
En 1980, une loge maçonnique est créée à Lisbonne qui reprend le nom de Humanidade en l'honneur de celle qui fut établie en 1923. À cette date, il y a encore des sœurs vivantes de la période de la 1re République et du « Droit humain ». Se mettent en place, jusqu'en 2005, différentes loges :
- 1983 : Fraternidade à Porto,
- 1984 : Athanor à Lisbonne,
- 2000 : Liberalitas à Évora,
- 2002 : União à Alcobaça,
- 2003 : Gaia à Vila Nova de Gaia et Adelaide Cabete à Braga.
- 2011 : Estrela da Manhâ à Aveiro.
- Il y a aussi quelques ateliers de hauts grades : R.LP. Sete Colinas, S.C. Rosa Lusitana et S.A. Porto do Graal.
La juridiction portugaise « le Droit humain » est rétablie en 1985, elle a un délégué qui siège au Suprême Conseil universel mixte « le Droit humain ».
C'est au cours du convent internationale de Paris, en 2007 , qu'est accepté la constitution de la fédération portugaise de l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » et la réception de la charte définitive le .
Lors de la cérémonie de son premier anniversaire, le , deux traités d'amitié sont signés avec le Grand Orient lusitanien et la Grande Loge féminine du Portugal, rejoignant les trois plus anciennes obédiences libérales et adogmatiques au Portugal.
Voir aussi
Notes et références
- (pt) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en portugais intitulé « Federação Portuguesa da Ordem Maçónica Mista Internacional "Le Droit Humain" - O Direito Humano » (voir la liste des auteurs).