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Le Bison blanc

Le Bison blanc (titre original : The White Buffalo), est un western américain réalisé par J. Lee Thompson, sorti en 1977.

Le Bison blanc

Titre original The White Buffalo
RĂ©alisation J. Lee Thompson
Scénario Richard Sale
Acteurs principaux
Sociétés de production Dino De Laurentiis Company
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Western
Durée 97 minutes
Sortie 1977

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Avec Charles Bronson, Jack Warden et Will Sampson dans les rôles principaux, le film a été un échec à sa sortie. Difficilement visible pendant des années, il est devenu culte.

Synopsis

Wild Bill Hickok (Charles Bronson) est hantĂ© par un cauchemar oĂą un monstrueux bison blanc le poursuit dans un paysage enneigĂ©. Au mĂŞme moment, un bison blanc fait son apparition dans le Dakota et sème la panique dans un village Indien, tuant l’enfant du chef sioux Crazy Horse (Will Sampson). AccablĂ© de chagrin au point d'ĂŞtre nommĂ© par les siens « Ver de terre Â», il doit venger la mort de sa fillette en tuant le bison blanc.

De son côté, Hickok décide de trouver le monstre afin de chasser de son esprit la peur et la terreur qui le ronge. Avec l'aide d'un vieil ami trappeur (Jack Warden), et dissimulé sous le pseudonyme de James Otis, Hickok se lance à la poursuite de l'animal dans les Black Hills. Il affronte sur sa route des soldats qui veulent l'abattre, puis croise Ver de terre, qu'il devine poursuivre la même quête.

Fiche technique

Distribution

Commentaire

Western crépusculaire et fantastique, Le Bison blanc se réfère aux codes du film de monstres inspirés par le succès des Dents de la mer (1975). Sur la lancée de son remake de King Kong sorti l'année d'avant et d'Orca, sorti en 1977, le producteur Dino De Laurentiis capitalise sur un concept très semblable, faisant notamment appel à John Barry pour en composer de nouveau la musique.

Sur un mode proche des "films catastrophe" de l'époque, la distribution cumule par ailleurs un nombre impressionnant de vétérans hollywoodiens, ici dans des apparitions souvent épisodiques: Stuart Whitman, Clint Walker, John Carradine, Slim Pickens et l'ex-"sex symbol" Kim Novak. Le devant de la scène revient bizarrement à un acteur habitué aux rôles de second plan : Jack Warden et au comédien amérindien Will Sampson, rendu mondialement célèbre par Vol au-dessus d'un nid de coucou (1975).

Le Bison blanc appartient à une mouvance de films souvent teintés de fantastique qui, à la fin des années 1970, poursuivront la réhabilitation de l'amérindien dans le western entamée en 1950 avec La flèche brisée et La Porte du diable. Notamment : La Revanche d'un homme nommé cheval (1976), Prophecy - Le monstre (1979), Morsures (1979) et Wolfen (1981).

Ă€ noter

  • Grave Ă©chec commercial Ă  sa sortie, il s'agit du dernier western dans lequel tourna Charles Bronson.
  • Peu de westerns se dĂ©roulent sous la neige. Ce renversement climatique s'apparente souvent Ă  un dĂ©tournement de codes. Notons le western ascĂ©tique d'AndrĂ© de Toth : La ChevauchĂ©e des bannis (1959), ainsi que Le Grand Silence de Sergio Corbucci (1968).
  • Bien que difficilement disponible dans son pays d'origine, le Bison blanc est devenu un film culte aux États-Unis.
  • La scène au cours de laquelle Hickok dĂ©couvre l'amoncellement des ossements de bison n'est pas sans rappeler certains passages de Dead Man de Jim Jarmusch (1995), autre exemple oĂą l'extermination des bisons devient une mĂ©taphore limpide du gĂ©nocide des Indiens.
  • Le travail sur les dĂ©cors (notamment le Saloon bruyant et sordide) annonce esthĂ©tiquement la sĂ©rie Deadwood de HBO. SĂ©rie mettant en scène (dans sa première saison) les derniers jours de Wild Bill Hickok...
  • Responsable des dĂ©cors du film, Tambi Larsen travailla peu de temps après sur La Porte du paradis (Heaven's Gate) de Michael Cimino.
  • Charles Bronson, 55 ans au moment du tournage, interprète Wild Bill Hickok, lĂ©gende de l'Ouest morte d'une balle dans la nuque Ă  l'âge de… 39 ans.
  • Le film s'inspire clairement de Moby Dick d'Herman Melville.
  • Film hybride, Le Bison Blanc lorgne par moments du cĂ´tĂ© du film d'horreur. Autre exemple du Western-Horreur : Billy the Kid vs. Dracula de William Beaudine (1966). John Carradine apparaĂ®t, d'ailleurs, dans ces deux Ă©tranges productions.
  • Après King Kong, Orca, Le Bison Blanc clĂ´t la trilogie de films de monstre du producteur Dino De Laurentiis.

DVD (France)

  • Le film a fait l'objet d'une sortie en Ă©dition spĂ©ciale :

- Le Bison Blanc (DVD-9 Keep Case) le chez Sidonis Calysta et distribué par Sony Pictures Home Entertainment-TF1 Vidéo[2]. Le ratio écran est en 1.85:1 au format 16:9. L'audio est en français et anglais d'origine dolby digital avec présence de sous-titres français. En suppléments une présentation de Patrick Brion et la bande annonce originale[3]. Il s'agit d'une édition Zone 2 Pal. Le film est ressorti le mais avec un visuel différent toujours chez le même éditeur mais distribué par Seven7[4].

Notes et références

  1. Comme James Berkey

Liens externes

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