Lavernhe
Lavernhe est une ancienne commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle du Sévérac-d'Aveyron. Son territoire s'étend au nord du Parc naturel régional des Grands Causses dans le massif des Palanges.
Lavernhe | |
Eglise Saint-Grégoire. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes de Sévérac-le-Château |
Maire délégué | Philippe Costes |
Code postal | 12150 |
Code commune | 12126 |
Démographie | |
Gentilé | Vernhassols(e) |
Population | 231 hab. (2013) |
Densité | 8,8 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 18′ 33″ nord, 3° 00′ 11″ est |
Altitude | Min. 642 m Max. 1 129 m |
Superficie | 26,32 km2 |
Élections | |
Départementales | Tarn et Causses |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Sévérac-d'Aveyron |
Localisation | |
Géographie
Site
La commune est constituée d'un bourg principal et de hameaux et fermes isolées. Situé entre les monts du Lévézou et le Causse de Sévérac, non loin de la haute vallée de l'Aveyron, Lavernhe est au carrefour de l'A 75 et de la RN 88, à mi distance de Millau et Rodez. Lovée dans la vallée de l'Olip, le village est dominé au sud par le Puech del Pal, point culminant de la chaîne des Palanges (1 155 m).
Histoire
Lavernhe est un toponyme d'origine celtique signifiant « aulnaie » (vernos = aulne) qui atteste une occupation ancienne de la vallée de l'Olip. Le plus ancien texte se rapportant à son histoire est une charte rédigée par le comte Raymond de Toulouse en 943-944 donnant l'église Saint-Hippolyte à Ramnulfe, abbé de Vabres-l'Abbaye. Un prieuré fut alors fondé suivant la règle bénédictine. En 1082, le prieuré fut donné avec les autres biens de Vabres à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille par l'évêque de Rodez, Pons Étienne. Quand l'évêché de Vabres-l'Abbaye fut créé, en 1317, la collation du prieuré et de la paroisse revint au chapitre de Vabres. La communauté subsista jusqu'au XVe siècle. Lavernhe fut également le siège d'un paréage royal au XIVe siècle. L'ancien monastère existait encore à l'état de ruine au début du XXe siècle : un chœur roman de l'ancienne chapelle et une tour forte (fortalicium). La tour est devenue le clocher de l'église actuelle. La tradition attribue aux religieux le détournement du cours de l'Olip pour assainir la vallée et créer des prairies.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[2] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 231 habitants, en diminution de −5,71 % par rapport à 2008 (Aveyron : 0,57 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Hippolyte
Église actuelle (remaniée en 1650 et 1933) : chevet roman arrondi avec colonnes engagées, chapiteaux et modillons.
Divers
- Lavernhe est un village traversé par le Tencil, cours d'eau enjambé par de nombreux petits ponts de pierre ou de bois que l'on emprunte pour gagner les jardins et les maisons. Plusieurs fontaines.
- Petit château ayant appartenu à une branche de la famille des Prévinquières, puis des Pégayrolles et Lescure, actuel propriétaire, brûlé le par les Allemands et reconstruit au titre de dommage de guerre. À voir : ancien portail (XVIIe siècle ?) encadré de pilastres cannelés, surmontés de chapiteaux corinthiens. Au fronton : un casque de chevalier garni de lambrequinss.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au 1er de gueules à la tête de léopard vomissant des ondes, le tout d'argent, au 2e d'azur au heaume de chevalier taré de profil et accompagné de trois croissants, le tout d'argent, au 3e d'azur à la façade de l’église de saint-Grégoire mouvant de la pointe et accostée de deux crosses épiscopale adossées, le tout d'argent, au 4e de gueules au vernhe (vergne=aulne) terrassé, le tout d'argent; sur le tout de l'écartelé, un besant d'argent chargé d'une croisette pattée de gueules |
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Seillier), Severac : Busens, La Panosa, Recolas-Previnquièras, La Vèrnha / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Severac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-29-7, ISSN 1151-8375, BNF 36693000)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Notice no PA00094049, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094048, base Mérimée, ministère français de la Culture