Laval-en-Belledonne
Laval-en-Belledonne est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Laval-en-Belledonne | |
Vue générale depuis la tour de Montfallet. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Grenoble |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays du Grésivaudan |
Maire Mandat |
Mireille Stissi 2020-2026 |
Code postal | 38190 |
Code commune | 38206 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Lavallois |
Population municipale |
989 hab. (2020 ) |
Densité | 39 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 45° 15′ 14″ nord, 5° 56′ 00″ est |
Altitude | 630 m Min. 320 m Max. 2 623 m |
Superficie | 25,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Grenoble (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Le Moyen Grésivaudan |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.laval-en-belledonne.fr |
Ses habitants sont appelés les Lavallois.
GĂ©ographie
Situation et description
La commune de Laval-en-Belledonne est une petite commune de moyenne montagne située dans la vallée du Grésivaudan, à mi chemin entre les agglomérations de Grenoble et de Chambéry.
Communes limitrophes
Froges | Les Adrets | Le Haut-Bréda | ||
N | ||||
O Laval-en-Belledonne E | ||||
S | ||||
Villard-Bonnot | Sainte-Agnès | Allemond |
Hydrographie
Le territoire communal et le bassin versant du ruisseau de Laval ont une partie commune très importante.
Urbanisme
Typologie
Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16,5 %), prairies (15 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,8 %), zones urbanisées (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Hameaux
- la Boutière
- le Fuzier
- le Mollard
- Planeyssard
- Prabert
- Vaugelas
- le Ruisseau
- BĂ©rot
- la Gorge
- le Carnival
- le Taillat
- Lancelot
- le Bonnat
Risques sismiques
L'ensemble du territoire de la commune de Laval-en-Belledonne est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais en limite de la zone n°3[7].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Toponymie
Par un décret du , la commune de Laval change de nom officiellement et devient Laval-en-Belledonne[9].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Politique et administration
Liste des maires[10]
Environnement
En raison de ses efforts pour la qualité de son environnement nocturne, la commune a été labellisée « Village une étoile 2015 »[13]. Le label est décerné par l'Association nationale pour la protection du ciel et de l'environnement nocturnes (ANPCEN) et compte 5 échelons. Un panneau, disposé aux entrées du village, indique cette distinction.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].
En 2020, la commune comptait 989 habitants[Note 3], en augmentation de 0,3 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
MĂ©dias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Économie
Agriculture, Ă©levage, fromage
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Étienne, des XIe et XIIe siècles[18]
- Construite en époque romane et modifiée au XVe siècle et au XVIIe siècle, elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du , à l'exception de la chapelle des Alleman, classée par arrêté du [19]. Une fresque de la Vierge de Miséricorde du XVe siècle y est peinte à la mémoire des chevaliers dauphinois tués à la bataille de Verneuil (1424)[20] - [21].
- Tour de Montfalet
- La tour de Montfalet ou de Montfallet, autrefois appelée tour de Montfollet[18], est un donjon carré des XIIIe – XIVe siècle, inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [22].
- Le château est cité au XIIIe siècle « bastida vallis Sancti Stephani ». Il est reconstruit au XVIe siècle[18].
- Château de la Martelière ou Martellière.
- Les bassins[25].
- La centrale hydroélectrique de Haut Laval[26]. La centrale hydroélectrique de Loury, construite par Maurice Bergès pour exploiter le ruisseau de Laval, est la première centrale troglodyte. Elle a fonctionné jusqu'en 2015[27].
- La mine d'anthracite de la Boutière[28].
- Le lavoir du bourg.
- Église Saint-Étienne.
- Tour de Montfalet.
- Château de Gordes.
- Château de la Martelière.
Personnalités liées à la commune
Le baron de Gordes, lieutenant-général, gouverneur du Dauphiné et seigneur de Laval, qui refusa de participer au massacre de la Saint-Barthélémy. Aussi, Joseph Paganon (1880-1937) fut maintes fois ministre. Il a ainsi pu réaliser de nombreux ouvrages : route menant à l'Alpe d'Huez, route du balcon de Belledonne… Peu avant sa mort, les travaux d'une route de Laval jusqu'au Rivier d'Allemont (pour accéder à l'Oisans) avaient largement débuté, mais ne furent jamais finis, la guerre ayant stoppé tout avancement. Une place porte son nom dans le centre des villages de l'Alpe-d'Huez et de Laval, ainsi qu'une plaque au départ de la route de Villard-Notre-Dame.
Marie Dorin-Habert biathlète multi-médaillée de l'équipe de France (club des CO 7 Laux section nordique) a vécu à Laval.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | De gueules semé de fleurs de lys d’or, à la bande d’argent brochant sur le tout[29]. |
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Détails | Armes de la famille Alleman, seigneurs de Laval, dauphinois[30] Le statut communal officiel de ce blason reste à déterminer |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité.
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance.
- Décret no 2020-175 du 26 février 2020 portant changement du nom de communes
- Site regroupant la liste des maires connu pour la ville de Laval-en-belledonne
- Arrêté du 23 mars 2018, JORF du 1er avril 2018.
- Page web officiel du conseil municipale de la ville
- Communiqué de presse par ANPCEN
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 332-336.
- « Eglise Saint-Etienne », notice no PA00117210, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Albert Coats, « Les chapelles de l’église Saint Etienne de Laval en Dauphiné et la Vierge au manteau » [PDF] (consulté le ).
- Gilles Dubois, « Armorial des Chevaliers Dauphinois tués à la bataille de Verneuil en 1424 », (consulté le ).
- « Tour de Montfollet », notice no PA00117211, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle Sainte Gertrude, www.laval-en-belledonne.fr
- Château de la Martelière, www.laval-en-belledonne.fr (consulté le 6 janvier 2016)
- Bassins, www.laval-en-belledonne.fr
- Centrale, www.laval-en-belledonne.fr
- Programme des journées du Patrimoine 2018, Département de l'Isère. (.PDF)
- Mine de la Boutière, www.laval-en-belledonne.fr
- « La banque du blason2 - Tous vos sujets en décoration ! », sur La banque du blason2 (consulté le ).
- Voir ce nom dans la Liste des gouverneurs du Dauphiné.