Latour (Gaume)
Latour (en gaumais : Latou) est un village ainsi qu'une section de la ville belge de Virton située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.
Latour | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Luxembourg | ||||
Arrondissement | Virton | ||||
Commune | Virton | ||||
Code postal | 6761 | ||||
Zone téléphonique | 063 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Latourois(e) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 33,5′ nord, 5° 34,25′ est | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Luxembourg
| |||||
Liens | |||||
Site officiel | http://www.villagedelatour.be/visite.php | ||||
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
GĂ©ographie
Situation
Le village se trouve au sud-ouest de la province de Luxembourg, en Gaume.
Histoire
Origines
Le village de Latour fut, dès le XIIe siècle et durant tout le Moyen Âge, le siège d’une puissante seigneurie. La famille de Latour est plus connue aujourd’hui sous le nom de Baillet-Latour, et a donné par le passé maints personnages célèbres, dont Maximilien, propriétaire au XVIIIe siècle du fameux régiment des Dragons au service de l’Autriche. Plus proche de nous, on compte aussi Henri de Baillet-Latour, président du Comité international olympique lors de l’organisation des Jeux controversés de 1936 à Berlin.
La première guerre mondiale
Lors de la Première Guerre mondiale, le , le 50e IR et le 6e IR de l'Armée impériale allemande passèrent, par les armes, 71 civils. Ce chapitre de l'histoire fait partie des atrocités allemandes commises lors de l'invasion[1].
PĂ©riode contemporaine
En 1929, un important dépôt de locomotives et atelier de réparation de locomotives est édifié à Latour[2], en remplacement de la petite remise de Virton. Il devint le plus grand dépôt de locomotives, à vapeur puis diesel[3] de l'Athus-Meuse[2]. La disparition d’une bonne partie du trafic des marchandises (sidérurgie autour d'Athus, Halanzy et Rodange) ainsi que la désaffection du rail par les voyageurs[2] eurent raison du dépôt de Latour qui ferma en 1992[4].
En 1974, la décision fut prise de détruire l'aérodrome de Latour afin d'y installer un zoning commercial.
En 1977, l'ancienne commune de Latour fut intégré à la ville de Virton dans le cadre de la fusion des communes belges.
Après la fermeture de la remise du chemin de fer, l'entreprise Ravago Plastics s'est installée dans les vastes bâtiments du dépôt[5]. Un zoning industriel est en cours de création là où se trouvaient des voies de garage du dépôt de Latour.
Toponymie
Zu dem Thornn bei Verton, (en luxembourgeois), en 1470.
Économie
Latour dispose d'un important zoning artisanal et industriel le long de la route nationale belge 88. Il fut ouvert en 1974.
Culture
À Latour se trouve le musée Baillet, qui retrace l'histoire de la famille du même nom, seigneurs de Latour au XVIIe siècle, ainsi que la période des deux guerres mondiales en Gaume.
Culte
L'église du village est dédiée à Saint-Martin. Elle est, avec son cimetière, classée par la Communauté française de Belgique, depuis le [6]
Transports
Air
Latour disposait d'un petit aérodrome de 1944 à 1974, créé comme piste de secours par l'US Air force pendant la Seconde Guerre mondiale.
Rail
Le village est bordé par la ligne 165 (dite « Athus - Meuse ») des chemins de fer belges. Il n'existe cependant pas de gare desservant le village, la plus proche étant celle de Virton.
Route
Latour est longé par la route nationale belge 88 qui relie Athus à Virton.
Patrimoine
- Le château de Latour
- Le moulin Ă eau.
- Le monument aux morts des 71 fusillés du .
- Les différents calvaires du village.
- La chapelle Notre-Dame de la Salette
Personnalités liées à Latour
- Louis Willibrod Antoine de Baillet de Latour (Latour 1753 - Bruxelles 1836), général des armées de la République française et du 1er Empire.
Notes et références
- John Horne et Alan Kramer, 1914 Les atrocités allemandes, Tallandier, , 640 p. (ISBN 2-84734-235-4), p. 482
- « Feo 11 », sur www.quenovel.be (consulté le )
- « Quelques vues de la remise de Latour - Rixke Rail's Archives », sur rixke.tassignon.be (consulté le )
- « Ahrend01 Latour (lijn 165), depot », sur flickr, photo prise le 27 avril 1987 (consulté le )
- « Ligne athus meuse - Ancien depot de Latour », sur ligne-athus-meuse.fr.gd (consulté le )
- « Visite du village de LAtour. », sur site internet du village.