Lamy Liaisons

En 1892, Ludovic Lamy fonde la Ligue commerciale et industrielle pour l’amélioration des conditions de travail et de transport par chemin de fer[2]. A partir de 1895, il édite le Bulletin des Transports, d’« une longévité exceptionnelle »[3], toujours publié sous le nom de Bulletin des Transports et de la Logistique[3].

En 1951, le premier Lamy Social paraît[4].

Liaisons sociales quotidien est né en 1945 sous la plume d'anciens résistants[5]. En 1966, le fils de l'économiste Aristide Blank, Patrice-Aristide Blank qui fut résistant et PDG de France-Soir, fait l’acquisition de l’Officiel des Transporteurs et crée le groupe Liaisons qui rachète Liaisons sociales quotidien[6] - [7]. Le titre Liaisons sociales magazine (LSM) a été créé en 1984[8].

En 1989, Wolters Kluwer s’implante en France avec l’acquisition des Éditions Lamy, suivie en 1996 du Groupe Liaisons éditant notamment Liaisons sociales[6] - [7] - [9] . Jusqu'alors séparés, ces deux groupes sont réunis au sein de la filiale française du groupe néerlandais, tout en gardant leur identité propre sous deux noms de marque[9].

Dans les années 1990, Wolters Kluwer France développe sa gamme de produits en se lançant dans le numérique à travers les cédéroms[10] - [11].

À partir d'avril 1999, Liaisons sociales Magazine, jusqu'à cette date accessible uniquement sur abonnement, apparaît dans les kiosques afin de toucher un plus large public[12] - [8] - [13]. À cette date, la publication comptait 30 000 abonnés[8].

« Observez bien les rayons des marchands de journaux. Vous avez l'embarras du choix dans la presse économique et financière. En revanche, rien, ou presque rien, pour vous informer sur le social. Un vide que LSM entend combler, en s'affichant désormais en kiosque » explique le rédacteur en chef de Liaisons sociales magazine, Denis Boissard au Monde[8].

Le quotidien Libération qualifie, en 1999, la rédaction de Liaisons sociales comme « réputée pour la rigueur de ses informations et la pertinence de ses analyses »[12].

En 2000, est créé le titre Liaisons sociales Europe[14].

Liaisons sociales lance ses numéros spéciaux en 2003, conformément à sa stratégie de toucher le grand public par les kiosques[15]. Le premier numéro spécial porte sur la société européenne[15]. La même année, la base de données juridiques en ligne et outil de veille Lamyline est créée[16].

Au cours des années 2010, Wolters Kluwer connaît des difficultés financières et judiciaires[17] - [18] - [19].

En juin 2010, Liaisons sociales et l'AFP s'associent pour créer un fil d'informations sociales commun pour attirer le grand public[20].

La journaliste Sandrine Foulon de Liaisons sociales collabore avec France Inter, à partir de 2011, pour l'animation d'une chronique hebdomadaire, « Ma vie au boulot »[21].

Les Éditions Lamy acquièrent Le droit maritime français en 2013[22].

En 2016, WKF cède au groupe de presse ATC (et à sa filiale Info6tm) son pôle presse qui comprend : Liaisons sociales magazine, Tour Hebdo ou encore La Lettre des Juristes d’affaires[23].

En 2021, Wolters Kluwer France, en partenariat avec Lexbase, lance Solveo Notaire[24].

En novembre 2022, Lamy Liaisons passe sous pavillon suédois avec son rachat par Karnov Group[25].

Au-delà du droit de l'entreprise ou des affaires[45], du droit social[8] ou du droit des transports[3] - [2], Lamy Liaisons couvre l'ensemble du spectre du droit par ses ouvrages, par ses solutions numériques, ou par ses formations et conférences d’actualité.

En 1991, Les Echos qualifie le Lamy Paye de « Bible des hommes de personnel »[46].

En 1994, Alternatives économiques qualifie le Lamy Social d'« ouvrage précieux [où on] trouve tout ce que chacun est censé connaître de la foisonnante réglementation fiscale et sociale française »[4].

Les informations et sondages de Liaisons sociales sont souvent reprises par la presse nationale grand public[47] - [48] - [49]. Le quotidien Libération décrit, en 1999, la rédaction de Liaisons sociales comme « réputée pour la rigueur de ses informations et la pertinence de ses analyses »[12].

La base de données Lamyline donne accès à plus de quatre millions de documents[50].

Le groupe Lamy Liaisons propose des formations[51].

La nouvelle filiale de Karnov Group produit, en outre, des podcasts pour mieux comprendre le droit du travail : « À l'Audience »[52] et « Blâme »[52].

L'auditoire originel de Lamy Liaisons est constitué de responsables des ressources humaines, d'avocats, juristes en entreprise, syndicalistes, fonctionnaires du ministère du Travail et d'autres administrations[8] - [53] - [54]. Dans les années 2000, Lamy Liaisons souhaite toucher le grand public par la vente au numéro dans les kiosques[8]. Finalement, depuis 2021 le groupe vise les notaires via Solveo[24], qui devient Lamy Notaire en 2023.

Lamy Liaisons est une société indépendante (sous la forme d'une SAS) dont le principal actionnaire est le Karnov Group[55].

• Palmira Andrade[71]
• Carine Paugnat[72]

• Karnov Group

• Wolters Kluwer

• Site officiel de Lamy Liaisons