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Lamassus du palais de Khorsabad (Louvre)

Les Lamassus du palais de Khorsabad sont des Ĺ“uvres assyriennes monumentales en albâtre et en plâtre, de 4,40 mètres de haut, datables de 721-705 av. J.-C. environ. Elles sont conservĂ©es au dĂ©partement des AntiquitĂ©s orientales du MusĂ©e du Louvre, Ă  Paris.

Lamassus du palais de Khorsabad
Artiste
Inconnu
Civilisation
Matériau
Propriétaire
Localisation
Cour Khorsabad - salle 229 (d)
Lamassu du palais de Khorsabad

Histoire

Le palais a été construit à Khorsabad (aujourd'hui Dur-Sharrukin en Irak), à l'est du fleuve Tigre, pour le roi assyrien Sargon II, durant son règne, entre 721 et 705 av. J.-C.

Des archĂ©ologues français ont Ă©tĂ© parmi les premiers Ă  redĂ©couvrir la civilisation assyrienne, avec les fouilles menĂ©es en 1843-1844 par Paul-Émile Botta. DĂ©jĂ  en 1847, au Louvre, a Ă©tĂ© ouvert le premier Ă©tablissement europĂ©en consacrĂ© Ă  cette civilisation orientale : le MusĂ©e assyrien. Entre 1852 et 1854, Victor Place a fouillĂ© la rĂ©sidence de Sargon II, rapportant de nombreuses Ĺ“uvres en France. 

Tous les Lamassus n'ont pas Ă©tĂ© transportĂ©s Ă  Paris : certains ont fait naufrage dans l'Euphrate, d'autres ont Ă©tĂ© laissĂ©s sur place, sur la menace des BĂ©douins. Aujourd'hui, la « cour de Khorsabad Â», au Louvre, reconstitue l'environnement du palais avec des originaux et des copies en plâtre.

Description

Les Lamassus sont des créatures à tête humaine et corps de taureau (ou de lion), pourvus d'ailes d'aigles, qui comptent parmi les vestiges les plus impressionnants de la civilisation mésopotamienne. Ils étaient situés aux portes de la ville et dans les grands passages du palais, avec une fonction d'intimidation pour les étrangers et de protection pour les habitants. Entre les jambes et le dos se trouvent souvent des inscriptions.

Les Lamassus travaillĂ©s en relief, comme ceux du Louvre, ont une disposition singulière des pattes ; vus de face, les genoux sont alignĂ©s, dans une position d'arrĂŞt, tandis que de cĂ´tĂ©, pour reprĂ©senter le mouvement, une patte supplĂ©mentaire est disposĂ©e en arrière, de sorte que cinq pattes sont reprĂ©sentĂ©es. Les Lamassus destinĂ©s aux jambages des portes monumentales regardent vers l'avant, tandis que ceux qui sont plaquĂ©s contre un mur tournent la tĂŞte de cĂ´tĂ©, le regard en direction du visiteur.

Bibliographie

  • Silvia Bruno, Le Louvre, Rizzoli-Skira, Milan, 2006. ISBN n'existant pas
  • Agnès Benoit, Art et archĂ©ologie : les civilisations du Proche-Orient ancien, Paris, RMN, coll. « Manuels de l'Ă©cole du Louvre », , p. 394-395
  • Virginie Danrey, « Le taureau ailĂ© androcĂ©phale dans la sculpture monumentale nĂ©o-assyrienne : inventaire et rĂ©flexions sur un thème iconographique. », Studia Aegeo-Anatolica, no MĂ©langes prĂ©parĂ©s sous la direction d'Olivier Pelon. Lyon : Maison de l'Orient et de la MĂ©diterranĂ©e Jean Pouilloux (Travaux de la Maison de l'Orient et de la MĂ©diterranĂ©e, 39),‎ , p. 309-349 (lire en ligne)
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