Lady Maud
Le Lady Maud est un cotre aurique avec mât de flèche, construit en 1907 au chantier Luke Brothers (en), au Royaume-Uni et appartenant à Gérard d'Aboville depuis 1971.
Lady Maud | |
Type | Cotre |
---|---|
Gréement | cotre |
Histoire | |
Architecte | A.R. Luke |
Chantier naval | Luke Brothers, Hamble Royaume-Uni |
Lancement | 1907 |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 15,15 m |
Longueur de coque | 11,95 m |
Maître-bau | 2,80 m |
Tirant d'eau | 2,13 m |
DĂ©placement | 11 tonnes |
Tonnage | 10 tx Thames Measurement |
Voilure | 100 m² (10 voiles) |
Propulsion | Volvo MD 11 (20 ch) |
Carrière | |
Armateur | GĂ©rard d'Aboville |
Port d'attache | La Trinité-sur-Mer France |
Protection | Classé MH (1992) |
Son immatriculation est AY 846195 (Auray).
Le Lady Maud fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [1].
Le Lady Maud a le label BIP (Bateau d'intérêt patrimonial)[2] de la Fondation du patrimoine maritime et fluvial.
Histoire
Son premier propriétaire n'est pas connu. En 1922 il est acheté par Richard Travers Dixon, grand yachtman anglais et médaillé d'or en voile aux Jeux olympiques de 1908.
En 1928, le Lady Maud se classe second de la Channel Race, une course réservée aux bateaux dont la longueur de flottaison était alors jugée trop courte pour participer au Fastnet Race, derrière le Pen-Boch, nettement plus grand. Il gagne la seconde édition en 1930.
Alain Gerbault, lorsqu'il envisageait son futur tour du monde, voulut racheter le Lady Maud à R. Dixon. Celui-ci ayant refusé, il acquit le Firecrest (1892, même tonnage) pour son expédition en 1924.
Après avoir connu de multiples propriétaires le Lady Maud est acheté en 1971, par son propriétaire actuel Gérard d'Aboville. En 1997 une restauration est entreprise par la société des Charpentiers réunis et son gréement aurique d'origine est rétabli.
Le bateau navigue fréquemment dans le golfe du Morbihan.