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La Salamandre (film, 1971)

La Salamandre est un film suisse réalisé par Alain Tanner, sorti en 1971, avec Bulle Ogier, Jean-Luc Bideau et Jacques Denis dans les rôles principaux.

La Salamandre

RĂ©alisation Alain Tanner
Scénario Alain Tanner
John Berger
Acteurs principaux
Sociétés de production Filmograph S.A.
Forum Films
Svocine
Pays de production Drapeau de la Suisse Suisse
Genre Comédie dramatique
Sortie 1971

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Pierre, journaliste, est contacté pour écrire un scénario pour la télévision suisse à partir d'un fait divers qui s'est déroulé deux ans auparavant : une jeune fille, Rosemonde, fut accusée d'avoir tiré à la carabine sur son oncle qui l'hébergeait, le procès se termina en non-lieu. Pierre appelle à la rescousse Paul, un ami écrivain. Ils vont aborder le sujet de deux façons différentes. Pierre privilégie une approche de terrain à base d'interviews, Paul imagine les personnages à partir des quelques éléments connus. Pierre retrouve rapidement Rosemonde, qui travaille comme ouvrière dans une usine de saucisses.

Fiche technique

Distribution

Bulle Ogier (1972).
  • Bulle Ogier : Rosemonde, une fille libre
  • Jean-Luc Bideau : Pierre, un journaliste qui enquĂŞte sur Rosemonde
  • Jacques Denis : Paul, un Ă©crivain qui collabore avec lui sur un scĂ©nario autour de Rosemonde
  • VĂ©ronique Alain : Suzanne, la colocataire de Rosemonde
  • Daniel Stuffel : le patron du magasin de chaussures
  • Marblum Jequier : Lydie, la femme de Paul
  • Marcel Vidal : l'oncle de Rosemonde
  • Dominique Catton : Roger, un amant de Rosemonde
  • Violette Fleury : la mère du patron du magasin de chaussures
  • Mista PrĂ©chac : la mère de Rosemonde
  • Pierre Walker : l'inspecteur de la RĂ©gie
  • Janine Christoffe : Catherine, une amie de Pierre
  • Guillaume Chenevière : l'inspecteur de police
  • Claudine Berthet : ZoĂ©, la dactylo
  • Michel Viala : le patron peintre en bâtiment
  • Jean-Christophe Malan : le contremaĂ®tre de l'usine de saucisses
  • la petite Nathalie Simon (sous le nom de Nathalie) : la fille de Paul et de Lydie
  • François Simon : un client du magasin de chaussures
  • Marcel Robert : Max, un ami
  • Antoine Bordier : l'inspecteur de la DĂ©fense civile
  • Denise Chollet : une cliente du magasin de chaussures
  • la voix d'Anne-Marie Michel : la narratrice

RĂ©ception

ProjetĂ© en exclusivitĂ© au cinĂ©ma indĂ©pendant le Saint-AndrĂ©-des-Arts, qui vient d'ouvrir ses portes au cĹ“ur du Quartier latin, La Salamandre totalise près de deux cent mille entrĂ©es pendant une annĂ©e complète d'exploitation. « C’est peut-ĂŞtre le seul film en noir-blanc, 16mm et sans vedette qui ait fait 200 000 entrĂ©es Ă  Paris », a dĂ©clarĂ© Bulle Ogier[2].

Distinctions

Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs, en sélection parallèle du festival de Cannes 1971[3].

Autour du film

  • La Salamandre a Ă©tĂ© restaurĂ© entre 1996 et 1999 par Memoriav et le laboratoire Schwartz-Film.
  • En 2013, on aperçoit furtivement Jean-Luc Bideau dans une archive du film La Salamandre. Cette archive est visible dans le film Deux automnes trois hivers de SĂ©bastien Betbeder (source : gĂ©nĂ©rique).
  • Une scène du film est rejouĂ©e par des lycĂ©ens de l'option cinĂ©ma du lycĂ©e Romain-Rolland d'Ivry-sur-Seine dans le documentaire Nos dĂ©faites rĂ©alisĂ© par Jean-Gabriel PĂ©riot, et sorti en 2019.
  • Le film a Ă©tĂ© tournĂ© Ă  Genève, La Plaine et, pour ce qui est de l'excursion de quatre jours du trio Pierre, Paul et Rosemonde dans la vallĂ©e de La BrĂ©vine ainsi qu'Ă  Le Cerneux-PĂ©quignot.
  • Un texte de Heinrich Heine est lu de la 67e Ă  la 68e minute : « [...] Une nouvelle gĂ©nĂ©ration se lèvera, engendrĂ©e dans des embrassements librement choisis, et non plus sur une couche de corvĂ©e et sous le contrĂ´le de percepteurs du clergĂ© [...] ». Il est tirĂ© du Voyage de Munich Ă  GĂŞnes, 1828 (dans H. Heine, Reisebilder = Tableaux de voyage, nouvelle Ă©d., Paris 1856, vol. 2, p. 104).
  • Alain Tanner prĂ©nomme « Paul Â» un de ses personnages principaux, comme dans quasiment tous ses films et qui reprĂ©sente l'alter ego du rĂ©alisateur.

Notes et références

  1. Le gĂ©nĂ©rique spĂ©cifie « en couleurs noires et blanches Â»
  2. Pierre Gelin-Monastier, « Le Saint-André-des-Arts : 50 ans d’indépendance au service du cinéma », sur Profession Audio|Visuel,
  3. Édition 1971, site officiel de la Quinzaine des réalisateurs.

Annexes

Bibliographie

  • Propos d'Alain Tanner recueillis par Guy Braucourt, « La Suisse en question, », L'Avant-scène CinĂ©ma no 125, Editions L'avant-Scène, Paris, , p. 7, (ISSN 0045-1150)
  • DĂ©coupage et dialogues in extenso, « La Salamandre », ibid., p. 8-49
  • Claude Bouniq-Mercier, « La Salamandre », Guide des Films P-Z (sous la direction de Jean Tulard), Éditions Robert Laffont - Collection Bouquins, Paris, 2005, , 3704 p., p. 2852, (ISBN 9782221104538)
  • HervĂ© Dumont, Maria Tartjada, « La Salamandre », Histoire du CinĂ©ma suisse 1966-2000, CinĂ©mathèque suisse- Editions Gilles Attinger, Lausanne - Hauterive, 2007, 1540 p., p. 98-102, (ISBN 2-88256-177-6)

Liens externes

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