Accueil🇫🇷Chercher

La Roseraie (Toulouse)

La Roseraie est un quartier de Toulouse situé au nord-est de la ville, profitant des nombreux espaces verts des environs (zone verte des Argoulets) et de la proximité de la ligne A du métro (stations Roseraie et Argoulets). Ce quartier, dans le découpage administratif municipal actuel, dépend de la sous-division 4.2 du secteur 4 (Toulouse Est)[1].

La Roseraie
La Roseraie (Toulouse)
L'avenue de Lavaur.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Haute-Garonne
MĂ©tropole Toulouse MĂ©tropole
Commune Toulouse
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 37′ 20″ nord, 1° 28′ 16″ est
Transport
Métro Métro de Toulouse Ligne A du métro de Toulouse :
Bus Liste des lignes de bus de Toulouse19​37​​​​​​​​​​​​​​
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Toulouse
Voir sur la carte administrative de Toulouse
La Roseraie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Roseraie

    Localisation et historique

    Aperçu du côté bucolique du quartier.

    Le quartier de la Roseraie a été créé et bâti, en 1932, dans le cadre du plan d'extension et d'embellissement de la ville. En 1932 donc création par la Mairie avec le percement, viabilisation des chemins existants ou nouvelles voies de circulation. Quelques années plus tard, la SITEEV crée un lotissement appelé Les Floralies pour des raisons marketing[2] (loin de la fureur de la ville et pollution, déjà). D'où les noms de fleurs dans toutes les rues qui desservent ce nouveau quartier à urbaniser. L'artère principale est l'avenue de la Roseraie.

    Avant la création et l'extension de Toulouse vers ce quartier, ce dernier était principalement agricole. Des fermes et exploitations vigne et cultures. Fabriques de tuiles en terre cuite, etc.

    En 1978, des moutons paissaient sur de nombreuses parcelles de terre. Courant année 1991 l'on pouvait encore entendre le matin le coq chanter.

    Il est délimité par les voies suivantes : route d'Agde, avenue de Lavaur, chemin de Nicol et le chemin Michoun. Les services de la Ville de Toulouse, l'incluent dans un périmètre plus large - Michoun, Périole, Juncasse et la Rocade - mais il est bien restreint à ces 4 voies.

    Lors de la création de La Roseraie, les voies desservant ce quartier ont pour la majorité des noms de fleurs. Voici une liste non exhaustive des divers noms relevés :

    De beaux espaces verts parsèment le quartier : la place de la Roseraie (anciennement place du Terminus, aujourd'hui place Vincenzo-Tonelli), la place Rosine-Bet (RB), le stade d'Amouroux et le square Toit-du-Roulant, inauguré le , anciennement dénommé square du Monde.

    Typologie du quartier

    • Habitat individuel et pavillonnaire en très grande majoritĂ©. Assortis de jardins, et pour certaines constructions de belles parcelles de terrain donnent au quartier un esprit faubourg particulièrement calme, bucolique et serein.
    • Quelques rares ensembles rĂ©sidentiels, mais sur de vastes parcelles de terrain. Jusqu'Ă  prĂ©sent une densitĂ© très faible.

    Principalement constitué de petites rues, il est desservi par quelques voies plus importantes : l'avenue Marcel-Doret (aviateur et pilote d'essai français), prolongée par l'avenue Joseph-Le-Brix (marin français, pilote de l'aviation maritime), les avenues de Lavaur, de la Roseraie et du Président-Doumergue (président de la République française de 1924 à 1931).

    Juste en lisière du quartier, la vaste zone verte des Argoulets. Zone verte avec de nombreux équipements sportifs et de détente : piscine et patinoire Alex Jany, petite piste de vélocross, terrains de foot, rugby, tennis, baseball, Maison du Judo, gymnase, complexe de pelote basque dont son fronton extérieur,

    Il reste quelques maisons anciennes dites toulousaines, mais l'urbanisation effrĂ©nĂ©e efface les rares traces encore existantes. Au no 36-38 de la rue ThĂ©odore-Lenotre, il y avait une belle maison inventoriĂ©e mais non classĂ©e – datant de dĂ©but 1900 sur une parcelle de 3 000 m2 – qui a Ă©tĂ© rasĂ©e en 2018 Ă  la faveur d'un programme immobilier. Sur cette mĂŞme rue ThĂ©odore-Lenotre, au no 22 une maison de 1875 subsiste encore.

    Une particularité du quartier : Le lotissement Castor Toit du Roulant / SNCF et Le Square du Roulant.

    Compris entre les 55 rue Ernest Feydeau et 1 rue du Romarin[3], dès 1954 un terrain de 39 440 m2 est acquis par la SociĂ©tĂ© du Toit du Roulant auprès de la compagnie d'assurances La Mondiale. CrĂ©ation de la StĂ© le Toit du Roulant (dĂ©pĂ´t des statuts le 13/12/1954. Inscrite le 7/05/1955. Pièce officielle No 5344)

    Un lotissement de 78 parcelles est créé - permis de construire de la mairie de Toulouse No 95 délivré le 30/06/1956 - et vendues à des employés cheminots de la SNCF. La gare de Toulouse-Matabiau, le dépôt Périole et Raynal étant proches.

    Sur ces parcelles sont construits 78 logements entourĂ©s de belles parcelles de terrain qui deviendront de beaux jardins. (1 maison en F3, 56 maisons en F4, 21 maisons en F5 / Pour une surface totale construite de 5 476 m2).

    Est créée, le , une Association du Syndicat du Lotissement (ASL) : Toit du Roulant. Le lotissement privé est terminé en 1958 et les constructeurs/habitants aménagent dans leurs logements.

    Les maisons bâties par les acquéreurs, appelés les Castors (mouvement coopératif) maintenant auto-constructeurs, constituent un bâti propre du quartier. Ils aménagèrent, en 1957, le square du Monde – en référence à la compagnie " La Mondiale ", propriétaire du terrain – pour pouvoir s’y reposer, se détendre et se retrouver.

    Le à 11 heures, à lieu l'inauguration du lotissement – qui passe dans le domaine communal – par MM. Pierre Baudis, député-maire de Toulouse et Marcel Cavaillé sénateur et adjoint au maire de Toulouse.

    Le , en présence de MM. Pierre Cohen, maire de Toulouse et Jean-Jacques Mirassou, conseiller général responsable du canton 7, a lieu l'inauguration et le changement de nom du square. Désormais ce dernier est nommé Square du Roulant, en mémoire des bâtisseurs du lotissement. Il est aussi fêté, à cette occasion le cinquantenaire du lotissement et la tenue du Repas du Cinquantenaire.

    Évolution du quartier

    Ce quartier qui est jusqu'à présent principalement pavillonnaire et en habitat individuel va connaitre dans les prochaines années une évolution majeure. D'autant qu'il est situé sur une zone de passage importante. Pris entre la sortie no 15 de la rocade Est de Toulouse A61/62, et les quartiers Jolimont, Marengo, Gare, tout le centre ville de Toulouse, côté ville, et d'autre-part -au delà de la rocade - par les villes de Balma, l'Union Montrabé, etc. Voici les gros projets à venir aux alentours qui vont bouleverser sa quiétude.

    Auparavant, il y avait dans les environs quelques rares mais gros bassins d'emplois. Au fil des ans, ces sites ont fermé, se sont déplacés ou délocalisés[4].

    • Le plus ancien site industriel[5] - de 1925 Ă  1960 - les engins agricoles et tracteurs Amouroux (Amouroux Frères), ont laissĂ© place, dans les annĂ©es 1964, aux constructions rĂ©sidentielles du quartier qui porte le nom de la famille Amouroux (CitĂ©s Amouroux I & II environ 1 400 logements). Actuellement, appels Ă  projets pour la reconversion des halles/usines[6] par Toulouse MĂ©tropole.
    • Le site du CEAT ou Centre d'Essais AĂ©ronautiques de Toulouse (DGA Techniques aĂ©ronautiques) anciennement situĂ© rue Henri Guillaumet, dĂ©placĂ© vers Balma. Environ 13 hectares de libres dans un premier temps. OĂą il est prĂ©vu 1 300 logements dont 78000 m² de logements, bureaux 8500 m² et commerces ou services pour 106000 m². Équipements sportifs de 4200 m²[7] - [8].
    • Le site de l'ancienne Ă©cole de l'École nationale supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs de constructions aĂ©ronautiques (ENSICA). Reconversion actĂ©e il y a peu de temps. La future reconversion prĂ©vue du bâtiment Lemaresquier[9] (Charles Lemaresquier Architecte), en lieu culturel est aujourd'hui abandonnĂ©e. Ă€ la place, transfert et installation de la citĂ© administrative de Toulouse[10], anciennement situĂ©e dans le quartier Compans. 1640 emplois postes de travail, 14 directions, services, rĂ©gionaux, dĂ©partementaux. 30000 m² de bureaux administratifs, mais très peu de stationnements dans le but "avouĂ© de dĂ©courager les agents de s'y rendre en voiture"[11].
    • Le site de l'usine LatĂ©coère (Pierre-Georges LatĂ©coère), installĂ© en 1940 (Terrain de 70 000 m2) – sur l'ancienne implantation de la briqueterie-tuilerie Borie-Chanal, crĂ©Ă©e au milieu du XIXe siècle[12] – l'unitĂ© de production dĂ©placĂ©e en lisière de Toulouse et l'Union. Ă€ terme, constructions de nombreux logements, immeuble de service sĂ©niors et bureaux (35 000 m2 de planchers au total), plus le futur siège social et Administratif (10 000 m2) des usines LatĂ©coère. Usines qui sont rĂ©parties dans le monde.
    • CrĂ©ation Ă  l'ancien terminus de la ligne de mĂ©tro A de Jolimont, sur trois parcelles totalisant 5400 m² (dont une partie du stationnement du parc-relais TissĂ©o) d'un ensemble immobilier My Jolimont. Ce suite Ă  appel Ă  projet, Dessine moi Toulouse, de Toulouse MĂ©tropole[13]. Constructions de 6 immeubles d'une surface totale de 14.600 m² de planchers avec des rĂ©partitions diverses : Des logements qualitatifs, Bureaux flexibles avec services, Espace de coworking – Fab-Lab, RĂ©sidence innovante Ă  destination des jeunes actifs, SupermarchĂ© coopĂ©ratif / participatif Chouette Coop, Crèche. Environnement : Parc paysager sous le viaduc, Mail piĂ©ton[14].
    • Construction / dĂ©placements des services techniques de la MĂ©tropole de Toulouse. Services actuellement au Raisin, vers l'avenue d'Atlanta. Dans le cadre de l'opĂ©ration EUROPOLIA (restructuration du quartier de la gare Matabiau). Construction d'un Technocentre sur le site Atlanta de 21.000 m²[15] entre l'avenue d'Atlanta et la rocade, pour accueillir les services techniques, bureaux, cantine etc.
    • CrĂ©ation d'un parking silo pour les vĂ©hicules sur le site du parking relais des Argoulets. Prise sur le parking existant, avec crĂ©ation de nouvelles places de parking en hauteur, et dans les parties basses d'une Ă©cole de formation aux eSports[16]. Au total environ 16.000 m² de crĂ©Ă©s.
    • Autre projet bien avancĂ©, la construction d'une caserne de pompiers au 24 chemin de Gramont, le long de l'avenue d'Atlanta. La mise en service de cet Ă©quipement est programmĂ©e pour le premier semestre 2022. Environ 65 sapeurs-pompiers professionnels seront prĂ©sents, plus des sapeurs-pompiers volontaires[19].

    Tout le quartier va être profondément bouleversé par les multiples projets d'implantations / constructions importantes, de commerces, bureaux. Des flux journaliers conséquents de véhicules divers, combinés à une voirie mal adaptée et largement sous-dimensionnée, certaines voies telle – la route d'Agde (D112 entrée et sortie de Toulouse) sortie no 15 de la rocade en particulier – au gabarit restreint aujourd'hui même, sont déjà à certaines heures difficilement praticables, et seront dans très peu d'années totalement thrombosées. Très rares possibilités de circulation en mobilités douces alternatives aujourd'hui ainsi que dans un futur proche.

    Notes et références

    Voir aussi

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.