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La Maison préfabriquée

La Maison préfabriquée est la dix-huitième histoire de la série Spirou et Fantasio de Jijé, puis d'André Franquin. Elle est publiée pour la première fois dans Spirou du no 423 au no 442.

La Maison préfabriquée
18e histoire de la série Spirou et Fantasio
Auteur Jijé
André Franquin
Scénario Jijé
André Franquin
Dessin Jijé
André Franquin

Personnages principaux Spirou
Fantasio

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue originale Français
Éditeur Dupuis
Première publication no 423 de Spirou (1946)

Univers

Synopsis

Alors que Spirou, Fantasio et Spip déambulent dans la rue, Fantasio lit le journal et voit une annonce pour une personne jeune, sympathique, débrouillarde. Il court donc vers l'annonceur, en emmenant avec lui son ami. Il s'agit d'un entrepreneur, fabriquant des maisons préfabriquées, montables en 30 minutes. Fantasio accepte d'en devenir le vendeur, et ce sur le littoral. Arrivé sur place, et après une courte brouille entre les deux compères, Fantasio perd le plan. L'assemblage sera donc fait de tête. Après plusieurs gag liés à la faible solidité de la maison. Ils la réinstallent plus loin sur le littoral et s'endorment dedans. Mais pendant la nuit, la marée a fait emporter la maison loin du rivage. Plus grave encore, une tempête fait s'effondrer la maison sur elle même. Si Spirou réussi à rester agripper à une planche, Fantasio est expulsé loin dans l'eau. Finalement, Spirou est sauvé par un pécheur et rentre seul avec Spip. Alors qu'il est en deuil, Fantasio sort d'un portrait le représentant. Il fut en fait sauvé par le pilote d'un hydravion qui passait par là. Alors que l'on pense l'histoire finie, un autre promoteur de maisons préfabriquées sonne chez Fantasio et veut leur vendre le projet. L'histoire se finie sur le promoteur, ligoté et bâillonné, tandis que Fantasio dit à Spirou qu'il ne veut plus entendre parler de maisons préfabriquées.

Personnages

Historique

Contexte

La maison préfabriquée est la onzième histoire de Spirou et Fantasio écrite par Jijé. Cependant, au bout de 3 planches, il passe la main à un jeune et talentueux dessinateur, André Franquin. Franquin, ancien animateur[1], avait écrit et dessiné une courte histoire mettant en scène les deux compères dans l'Almanac 47 (1946) intitulé Spirou et la Tank. Devant le succès de l'histoire[2], Jijé lui transféra l'histoire, car il commençait à se lasser des personnages[1]. La transition eu lieu entre la 18e et la 19e case, presque sans accros. En effet, Franquin avait été marqué plus jeune par les changements de dessinateurs en plein milieu d'une histoire et ne voulait pas que le lecteur s'en aperçoive. Mais pour Franquin, la transition est visible[2].

Modification

Dans l'histoire originale, le tailleur qui habille Fantasio à la fin était une caricature d'un fripier juif. Lors de la réédition en album, Franquin redessina le tailleur en un vieux monsieur sans signes distinctifs. Cette caricature trop poussée était due, selon l'auteur, à son père antisémite et à la propagande nazi pendant l'Occupation[3].

Publications

  • Le Journal de Spirou : n°423 au n°442 (du 23 mai 1946 au 3 octobre 1946)
  • Spirou et Fantasio Hors Série tome 2 : Radar le Robot
  • Spirou et Fantasio Intégrale tome 1 : Les débuts d'un dessinateur

Références

  1. André Franquin, Les débuts d'un dessinateur : 1946-1950, vol. 1, Dupuis, dl 2006, 208 p. (ISBN 2-8001-3845-9 et 978-2-8001-3845-9, OCLC 470871344, lire en ligne), p. 9
  2. Numa Sadoul, Et Franquin crea la gaffe : entretiens avec Numa Sadoul., [Coproduction de Schlirf Book et de Distri B.D.], , 207 p. (ISBN 2-87178-000-5 et 978-2-87178-000-7, OCLC 20653170, lire en ligne)
  3. André. Franquin, Les premiers gags, galipettes et gadgets ; La gageure du Gaston au petit gabarit ; Gala de gaffes à gogo ; Le bureau des gaffes en gros, Dupuis, (ISBN 2-8001-1154-2 et 978-2-8001-1154-4, OCLC 716993144, lire en ligne)
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