La Mailleraye-sur-Seine
La Mailleraye-sur-Seine est une ancienne commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
La Mailleraye-sur-Seine | |||||
L'Ă©glise Notre-Dame-et-Saint-Mathurin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Commune | Arelaune-en-Seine | ||||
Intercommunalité | Caux-Vallée de Seine | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
André Leborgne 2016-2020 |
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Code postal | 76940 | ||||
Code commune | 76401 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population | 1 997 hab. (2013) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 28′ 59″ nord, 0° 46′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 136 m |
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Superficie | 44,58 km2 | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Notre-Dame-de-Gravenchon | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Arelaune-en-Seine | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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La commune fusionne avec Saint-Nicolas-de-Bliquetuit le pour former la commune nouvelle d'Arelaune-en-Seine et prend à cette date le statut de commune déléguée.
GĂ©ographie
Localisation
La commune se trouve en bordure de la Seine.
Elle fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Toponymie
Ancienne commune de Guerbaville (Grabarvilla 1225) rattachée à la Mailleraye. Le domaine de Grabhard / Grabardus, nom de type germanique.
La forme La Mesleree est attestée en 1185-1207, de l'ancien français meslier, néflier.
Histoire
- La commune créée en 1789 était dénommée en 1793 Guerbaville. Elle est renommée en 1910 La Mailleraye-sur-Seine, qui était jusqu'alors la dénomination du port de la commune[1] - [2].
- Libération de la commune le .
Les cinq communes constituant la presqu’île de Brotonne avaient engagé de longue date une réflexion sur leur éventuelle fusion, réflexion accéléré par une réforme à la baisse des dotations de l’État aux communes, qui serait suspendue pour les communes qui décideraient de s'unir avant le [3].
Dans ce cadre, la commune nouvelle d'Arelaune-en-Seine, issue du regroupement des deux seules communes de La Mailleraye-sur-Seine et Saint-Nicolas-de-Bliquetuit, qui deviennent à cette occasion des communes déléguées, est créée au par un arrêté préfectoral du [4] - [5] - [6] - [7].
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [13] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 1 997 habitants.
Lors du recensement Insee de 2007, La Mailleraye-sur-Seine comptait 1 967 habitants (soit une augmentation de 7 % par rapport à 1999). La commune occupe le 5 043e rang au niveau national, alors qu'elle était au 5 003e en 1999, et le 85e au niveau départemental sur 745 communes.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24,4 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (20,7 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,5 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 48,5 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 20,7 %) ;
- 51,5 % de femmes (0 Ă 14 ans = 19,4 %, 15 Ă 29 ans = 14,4 %, 30 Ă 44 ans = 20,1 %, 45 Ă 59 ans = 18,3 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ă©glise Saint-Mathurin[17]
- ancien relais de poste
- prieuré du Torp[18]
- presbytère du XVIIe siècle, transformé en médiathèque
- château de La Mailleraye[19]
Seul vestige, la chapelle seigneuriale du XVIe siècle, consacrée en 1585[20], vaut son inscription au titre des monuments historiques depuis le .
Situé sur la rive de la Seine, sur un terre plein entouré de fossés secs, boisé au XXIe siècle. Le château remonte aux XVIe et XVIIe siècles. Il se composait, sur le côté nord du terre-plein, d'un corps de logis cantonné par deux pavillons, prolongé en retour, parallèlement à la Seine[21], par un autre corps de logis, le tout construit entièrement en pierre et couvert en ardoise[22]. La seigneurie de La Mailleraye appartenait au XVIe siècle à la maison de Moÿ[23]. Au XVIIe siècle, Charlotte de Moÿ épouse Jacques de Grimouville, qui obtient du roi Louis XIV, en 1653, l'érection en marquisat de la terre de La Mailleraye et plusieurs fiefs environnants. En 1686, les héritiers de Louis de Grimouville vendent le château et son domaine à Marie Angélique Fabert, fille d'Abraham Fabert, maréchal de France, et seconde épouse en 1677 de François d'Harcourt, marquis de Beuvron. Ce dernier meurt en 1704 et est inhumé dans la chapelle de La Mailleraye. Son épouse lui survit jusqu'en 1730. En 1728, elle vend La Mailleraye au petit-fils issu du premier mariage de son époux, François d'Harcourt, 2e duc d'Harcourt , maréchal de France (1689-1750) [24]. En 1751, les héritières de celui-ci vendent le marquisat de La Mailleraye au comte d'Houdetot, qui, après l'avoir fait ériger en 1753 en comté d'Houdetot La Mailleraye, le revend en 1755 à Anne Joseph Bonnier de La Mosson, épouse du 5e duc de Chaulnes. Le , la duchesse de Chaulnes revend le comté d'Houdetot La Mailleraye à Adélaïde Louise Duhamel de Mellemont, épouse du marquis de Nagu. Celle-ci meurt en 1794, laissant la propriété à sa fille, Adélaïde Marie Céleste de Nagu, épouse de Victurnien Bonaventure de Rochechouart, marquis de Mortemart. Après le décès de celle-ci, en 1853, le château de La Mailleraye est vendu en 1854, puis démoli en 1857 [25], le parc et le domaine attenant sont démantelés[26].
Personnalités liées à la commune
- François III d'Harcourt (1627-1705), marquis de Beuvron, de Beaufou et de la Mailleraye, comte de Sézanne, baron de Druval, etc., gouverneur du Vieux Palais de Rouen, lieutenant général au gouvernement de Normandie. Époux de Catherine Le Tellier de Tourneville (1628-1659) et en secondes noces d'Angélique Fabert (1648 - 1730), fille d'Abraham Fabert, maréchal de France, inhumée avec son époux à la Mailleraye.
- Louis Dumesnil (1743-1829), curé de la paroisse de la Mailleraye.
- Louis Pierre Édouard Bignon (1771-1841), ministre sous Napoléon Ier, baron de l'Empire, né dans la commune.
- Édouard Delamarre, député.
- Jules Corniquet (1867-1942), poète régionaliste normand né dans la commune.
- Renée Anquetil (née Déchamps) (1939-2015), enseignante à l'école communale Louis Bignon, conseillère et adjointe municipale, membre fondateur des associations Club de marche de la Mailleraye et de l'Amicale laïque, à l'origine de la bibliothèque communale. Depuis , la médiathèque de La Mailleraye-sur-Seine / Arelaune-en-Seine, située dans l’éco-quartier de l’église, porte le nom de Renée Anquetil. La reconversion du presbytère, bâtiment patrimonial valorisé grâce à une architecture sobre, ouverte et contemporaine exprime l’ouverture et la convivialité d’un lieu de culture, échanges et animations multiples[27].
HĂ©raldique
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Les armes de la commune de La Mailleraye-sur-Seine se blasonnent ainsi : |
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Voir aussi
Bibliographie
- Lenglet, Description de la chapelle de la Mailleraye et du manoir, Rouen, LeprĂŞtre,
- Jean Barassin, L'Église de La Mailleraye-sur-Seine, Colmar, SAEP, (OCLC 461748046)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « La Mailleraye-sur-Seine », Communes, sur http://seine76.fr (consulté le ).
- « Presqu’île de Brotonne : seules deux communes fusionneront : Le regroupement sera moins étendu que prévu : au 1er janvier 2016, seules deux communes sur cinq, Saint-Nicolas-de-Bliquetuit et La Mailleraye-sur-Seine, fusionneront », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 16 décembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Arelaune-en-Seine », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Seine-Maritime, nos 76-2015-131,‎ , p. 285-287 (lire en ligne [PDF]).
- Thomas Dubois, « Les communes nouvelles commencent à émerger en Haute-Normandie : Le chiffre phare des quelque 36 000 communes françaises devra bientôt être réactualisé. Au 1er janvier 2016, beaucoup auront disparu (du moins administrativement) au profit de communes nouvelles, autre aspect de la vaste réforme territoriale engagée par le gouvernement. En Haute-Normandie, elles sont plusieurs dizaines à avoir ainsi choisi de se regrouper au nom des économies et de l’efficacité. Et ce avec la promesse de voir, au contraire des autres, la dotation budgétaire de l’État maintenue pour quelques années. Un réel progrès ? Les élus ne sont pas tous convaincus », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
- D.L, « Six communes nouvelles créées au 1er janvier 2016 en Seine-Maritime : Au 1er janvier 2016, la Seine-Maritime ne comptera plus que 718 communes contre 745 jusqu'à maintenant. La raison: la création de six communes nouvelles conformément à la loi du 16 mars 2015. Elles regrouperont 33 anciennes municipalités. Le détail à découvrir ici », Tendance Ouest,‎ (lire en ligne).
- « Fusion Saint-Nicolas-La Mailleraye : Arelaune-en-Seine est née », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne).
- « Les maires de Mailleraye-sur-Seine (La) », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « André Leborgne est prêt ! : Le conseiller municipal sortant se lance à son tour dans la bataille des municipales », Paris Normandie,‎ (lire en ligne).
- « Liste des maires élus en 2014 » [PDF], Liste des élus, Préfecture de Seine-Maritime, (consulté le ).
- « André Leborgne », Célébrités, sur http://seine76.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- « Évolution et structure de la population à La Mailleraye-sur-Seine en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Seine-Maritime en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Notice no PA00100744.
- Notice no PA00101123.
- Notice no PA00100743.
- Abbé J. Bunel & abbé A. Tougard, Géographie du département de Seine Inférieure, arrondissement d'Yvetot, Rouen, E. Cagniard, , p. 85.
- Isidore Laurent Deroy, Les rives de la Seine dessinées d'après nature et lithographiées, Paris, Charles Motte, , 36 planches lithographiées
- « François Edme Ricois, Elégants en bord de Seine devant le château de La Mailleraye », sur lhuillierparis.com (consulté le )
- « Chartrier de l'ancien marquisat de La Mailleraye sur Seine », sur archivesdepartementales76.net, (consulté le )
- Georges Martin, Histoire et généalogie de la Maison d'Harcourt, tome 2, Lyon, l'auteur, , p. 31 à 34 et 57 à 60.
- « Souvenirs de Léon Fallue », sur jumieges.free.fr (consulté le )
- Jacques Lestrambe, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p. 358-360.
- rédaction, « Arelaune-en-Seine : la médiathèque porte désormais le nom de Renée Anquetil », www.paris-normandie.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )