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La Magnificence des oiseaux

La Magnificence des oiseaux (titre original : Bridge of Birds) est un roman de fantasy écrit par Barry Hughart, publié en 1984.

La Magnificence des oiseaux
Auteur Barry Hughart
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman
Fantasy
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Bridge of Birds
Éditeur St. Martin's Press
Lieu de parution États-Unis
Date de parution 1984
ISBN 0-312-09551-1
Version française
Traducteur Patrick Marcel
Éditeur Denoël
Collection Lunes d'encre
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 352
ISBN 978-2207248669
Chronologie
Série Les Aventures de Maître Li et Bœuf Numéro Dix

C'est le premier tome de la trilogie Les Aventures de Maître Li et Bœuf Numéro Dix. L'auteur décrit ce roman comme « une version moderne de la forme du roman chinois classique, qui était une forme taoïste clandestine destinée à lutter contre les Confucéens. Les Confucéens aimaient châtrer les personnes qui défiaient le régime. Sans mentionner de noms, les Taoïstes pouvaient utiliser de vrais empereurs et une vraie structure politique dans le roman fantasy »[1].

Résumé

L'histoire se déroule dans une version fantastique de la Chine impériale (le sous-titre donné par Hughart est d'ailleurs « Un roman d'une Chine Ancienne qui n'a jamais été »). Il décrit et réinvente le conte traditionnel du Bouvier et la Tisserande ainsi que d'autres mythes, poèmes, et évènements de l'histoire chinoise[2]. La vraie version de l'histoire du Bouvier et de la Tisserande est référencée à la fin du livre.

Au début du roman, le village de Kou-fou est frappé par un mal qui tue les vers à soie et fait sombrer dans le coma tous les enfants âgés de huit à treize ans. Bœuf Numéro Dix, le narrateur, est envoyé chercher un sage qui pourra soigner les enfants. À Pékin, il trouve Maître Li Kao, un érudit ivrogne avec, comme il le décrit lui-même, « un léger défaut de personnalité ». Celui-ci identifie immédiatement la cause du mal comme étant le poison ku, une toxine incurable infligée au village par deux villageois malhonnêtes désirant monopoliser la culture de la soie. Afin de guérir les enfants, Bœuf et Maître Li partent à la recherche de la Grande Racine de Puissance, qui peut guérir tous les maux. Ils commencent leur quête dans le château de la Grande Ancêtre.

Il s'avère cependant que l'Ancêtre possède uniquement la petite Racine de Puissance, et que la vraie Grande Racine serait en possession du tyrannique et avare Duc de Ch'in. Après avoir survécu aux jeux mortels du Duc de Ch'in, qui consistaient en des labyrinthes et des monstres terrifiants, ils arrivèrent à regrouper différentes portions de la racine de Ginseng. Pourtant, tous ces éléments se révèlent inefficaces pour guérir les enfants. En même temps que le Ginseng, ils trouvent trois fantômes de servantes répétant la même histoire : « Les oiseaux de Chine doivent voler ! ». L'une des nombreuses personnes qu'ils rencontrent durant leur aventure est Ho le Brimé, qui leur raconte comment un dieu, Berger des Étoiles, est tombé amoureux d'une humaine, à qui il donna le titre le Princesse des Oiseaux. Ils rencontrent également le Lapin aux Clés, qui est marié à Nuage de Lotus. Comme tous les autres hommes au cœur pur, Bœuf se met à vénèrer Nuage de Lotus et la couvre de luxueux présents. Les héros rendent visite au Vieux de la Montagne. Là, ils apprennent qu'une personne désirant devenir immortelle doit obtenir quelque chose des dieux, et que son cœur doit être retiré pour acquérir l'invulnérabilité. Cette information les aide à comprendre que, quelque part, leur quête de la Racine de Ginseng est liée à l'histoire de la Princesse des Oiseaux. Ils en concluent également que le Duc de Ch'in connaît les secrets de l'immortalité et de l'invulnérabilité, et que le même Duc s'est joué de la Princesse des Oiseaux et des trois servantes, des siècles auparavant.

Maître Li et Bœuf Numéro Dix finissent par trouver le cœur du Duc. Le Duc est tué, et Maître Li s'incline devant Nuage de Lotus, l'appelant la Princesse des Oiseaux. Maître Li et Bœuf Numéro Dix entendent alors un son qui se révèle être le son d'un milliard d'oiseaux, faisant un pont jusqu'au ciel. La Princesse place la Grande Racine de Puissance dans la main de Bœuf. De retour au village de Kou-Fou, les enfants sont guéris. Des centaines d'étoiles filantes strient les cieux alors que le Berger des Étoiles ouvre ses bras pour recevoir Nuage de Lotus, la Princesse des Oiseaux.

Personnages

Parmi les nombreux personnages du livre, les principaux sont :

  • BĹ“uf NumĂ©ro Dix (Lou-You) : enfant orphelin Ă©levĂ© par sa tante et son oncle, BĹ“uf devient un homme fort. Il part avec Li Kao dans une aventure pour guĂ©rir les enfants de Kou-Fou du poison Ku, franchissant de nombreux obstacles et triomphant de nombreux monstres.
  • Li Kao (MaĂ®tre Li) : un vieux sage de PĂ©kin, avec un lĂ©ger dĂ©faut de personnalitĂ©. Il accompagne BĹ“uf dans sa quĂŞte.
  • Ma le Grigou : un escroc travaillant avec Fang le PrĂŞteur sur gages pour voler les habitants du village. Il vend des feuilles de mĂ»rier destinĂ©es Ă  empoisonner les larves de vers Ă  soie ; les enfants ingèrent accidentellement le poison en nourrissant les larves.
  • Fang le PrĂŞteur sur gages : un prĂŞteur sur gages malhonnĂŞte, père de Faon de Fang et Puce de Fang. Il escroque les villageois, ce qui fait de lui l'homme le plus riche du village. En tentant de dĂ©truire les vers Ă  soie, il empoisonne les enfants de Kou-Fou.
  • La Grande AncĂŞtre : la dĂ©moniaque, cruelle, repoussante dirigeante de Chine. Elle est la mère de la femme de Ho le BrimĂ© et la grand-mère de Vierge en Pâmoison. Elle dĂ©tient une partie de la Racine de Puissance.
  • Vierge en Pâmoison : la petite-fille de la Grande AncĂŞtre et la fille de Ho le BrimĂ©. Lorsqu'elle se sent offensĂ©e, elle prĂ©tend s'Ă©vanouir, en effectuant deux pas en arrière et six Ă  gauche. Elle est tuĂ©e en s'Ă©vanouissant dans un puits.
  • Ho le BrimĂ© (Ho Wen) : le gendre craintif de la Grande AncĂŞtre et père de Vierge en Pâmoison. Il tombe amoureux de sa concubine Étoile Vive, qui, par consĂ©quent, est tuĂ©e par sa fille. Il aide les hĂ©ros Ă  tuer sa fille et finalement meurt en assassinant la Grande AncĂŞtre.
  • Chen le Ladre : un marchand riche et avare qui trouve le bonheur après avoir rencontrĂ© Nuage de Lotus. Il vend toute sa fortune afin de lui plaire. Il est tuĂ© par un carreau d'arbalète dans la Caverne des Cloches.
  • Duc de Ch'in : le cruel Duc de Chine, dont on dit qu'il peut lire les esprits et contrĂ´ler les crĂ©atures qui rĂ´dent dans les entrailles de la terre. Il retire et cache son cĹ“ur, ce qui le rend invulnĂ©rable. Il vole Ă©galement la couronne de Perle de Jade. Il se dissimulait sous l'identitĂ© du Lapin aux ClĂ©s. Il est tuĂ© lorsque Nuage de Lotus ouvre le coffret oĂą il a cachĂ© son cĹ“ur et le jette dans le jardin, oĂą il est dĂ©vorĂ© par les chiens.
  • Lapin aux ClĂ©s (Assesseur de Ch'in) : l'Assesseur du Duc et l'Ă©poux de Nuage de Lotus.
  • L'Auguste de Jade : l'Empereur du Ciel. Il interdit Ă  jamais au Berger des Étoiles, son neveu, de revisiter la Terre après qu'il est tombĂ© amoureux de Perle de Jade et qu'il a oubliĂ© d'effectuer ses tâches cĂ©lestes. Il donne trois plumes Ă  Perle de Jade et en fait la Princesse des Oiseaux.
  • Perle de Jade : une jeune paysanne qui devient la Princesse des Oiseaux dans l'histoire du Colporteur. Les hĂ©ros finissent par dĂ©couvrir que, après lui avoir volĂ© sa couronne, le Duc a effacĂ© ses souvenirs et lui a donnĂ© l'identitĂ© de Nuage de Lotus. Ă€ la fin de l'histoire, elle aide Ă  la destruction du cĹ“ur du Duc.
  • Le Vieux de la Montagne : l'homme le plus sage du monde. Il vit dans les Montagnes d'Omei, au bout du sentier de l'Ours. Il ne vend pas ses secrets Ă  bon compte. Il donne Ă  MaĂ®tre Li le secret de l'immortalitĂ© en Ă©change du butin rĂ©cupĂ©rĂ© dans le palais de la Grande AncĂŞtre.

Projet original

Le projet original de Barry Hughart pour La Magnificence des Oiseaux, non-édité, présentait une intrigue similaire, mais Bœuf Numéro Dix, le village de Kou-Fou et le Ginseng n'y étaient pas présents[3].

Synopsis

L'histoire du projet original débute au Monastère de Shu, dont l'abbé maltraite Li Kao, jusqu'à ce que celui-ci lui sauve la vie. L'abbé lui donne alors les attributs du mendiant, un bol et une robe, et lui dit qu'un jour, il sera appelé, et qu'il sera de son devoir de suivre cet appel.

Li Kao commence alors une quĂŞte afin de devenir riche et rester jeune en Chine.

Li Kao démarre son voyage dans la ville de Pékin, où il dérobe cinq cents pièces d'or pour commencer sa vie d'homme fortuné. Dans sa fuite, il tombe d'une falaise et trouve le légendaire squelette de Cheng Hang, qui le charge de trouver trois babioles : une balle de cristal, une clochette de bronze et une petite flûte, afin de réparer un terrible événement qui s'est passé dans le Ciel, qui a séparé deux dieux amoureux qui ne peuvent plus se voir en raison des lois du ciel, et qui ne peuvent être réunis qu'en formant le Pont des Oiseaux.

Sa quête le mène à entrer en conflit avec le cruel Duc de Ch'in, qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher Li Kao de trouver un secret plus profond, une vérité cachée de la quête des babioles. À la fin, il réussit la quête, le Pont des Oiseaux est formé, et tout est rétabli dans les cieux.

Influences

Romans orientalistes du XXe siècle et chinoiseries

La Magnificence des oiseaux a été assimilée au genre littéraire des chinoiseries, synonyme d'« orientaliste », pouvant faire référence à un genre d'histoires basées sur l'univers de la Chine. On utilise également ce terme pour décrire des formes d'art décoratif[4]. Parmi les romans célèbres de chinoiseries, on trouve les histoires de Kai Lung par Ernest Bramah, La Passe dangereuse de W. S. Maugham, La Terre chinoise de Pearl Buck, et la trilogie de Chia Black Dragon (en) de Stephen Marley, ainsi que tous les romans écrits au XXe siècle, reflétant les paysages de la Chine et certains de ses aspects culturels. Les histoires de Kai Lung sont réputées si authentiques à tous les points de vue (cadre de vie, culture...), que l'auteur, Ernest Bramah, a dû habiter en Chine à un moment de sa vie. Cependant, il n'existe aucune preuve de cela actuellement[5]. Alors que le genre des chinoiseries se concentre plutôt sur la partie artistique et enchanteresse de la Chine, Stephen Marley aime désigner sa trilogie comme faisant partie du « Gothique chinois », car son écriture est plus sombre que celle d'un livre comme La Magnificence des oiseaux[6].

Romans chinois classiques

Dans la partie biographie de l'auteur de La Magnificence des Oiseaux, Barry Hughart indique que le livre a été influencé par le fait que « un grand nombre de divinités chinoises tirent leurs origines de personnages de romans »[7]. La Magnificence des Oiseaux comporte d'importantes références et allusions aux Quatre livres extraordinaires de la culture chinoise, en particulier à Le Rêve dans le pavillon rouge et La Pérégrination vers l'Ouest.

Le Rêve dans le pavillon rouge, écrit par Cao Xueqin, est l'un des Quatre livres extraordinaires de la culture chinoise. Ce roman a amené l'écriture chinoise à se tourner vers l'utilisation de l'expérience personnelle et de la tragédie, loin des mythes et légendes bien connus et des personnages stéréotypés, qui ont valu à la fiction une réputation d'hypocrisie et d'amoralité[8]. Ce roman est mentionné dans La Magnificence des Oiseaux.

La Pérégrination vers l'Ouest, de Wu Cheng'en, est un récit initiatique dans la veine de La Magnificence des Oiseaux. Il raconte l'histoire d'un long pèlerinage depuis la Chine vers l'Inde, à la recherche de l'illumination. Un grand nombre d'obstacles comme des dragons, des tigres, des démons et autres monstres sont affrontés par le héros tout au long de son chemin[9].

Les Trois Royaumes est écrit par Luo Guanzhong, et Au bord de l'eau, par Shi Nai'an and Luo Guanzhong. Ces deux romans font également partie des Quatre livres extraordinaires de la culture chinoise[10]. Bien que ces romans soient les moins ressemblants de la collection à La Magnificence des oiseaux, il existe quand même des similarités.

Culture chinoise

Dans La Magnificence des oiseaux, on retrouve de nombreuses allusions à de réelles pratiques culturelles chinoises et événements, comme :

  • La libellule en bambou – La version traditionnelle du jouet volant Ă©tait faite en bambou. Elle comportait deux pales qui jouaient le rĂ´le de propulseur. Ces deux pales Ă©tait connectĂ©es Ă  une tige très fine. En roulant la tige entre ses paumes, cela entraĂ®nait le rotor formĂ© par les deux pales et relâchait la libellule en bambou. Faute d'Ă©lectricitĂ©, la libellule en bambou n'atteignait pas des hauteurs Ă©levĂ©es. Dans le roman, les hĂ©ros en croisent une version de la taille d'un hĂ©licoptère[11].
  • La vie de village chinois – La Magnificence des oiseaux dĂ©bute dans un village traditionnel chinois du nom de Kou-Fou. Dans la culture chinoise, les villages sont traditionnellement considĂ©rĂ©s comme les fondements de la sociĂ©tĂ© car ils comportent la culture, les traditions, et les coutumes de la Chine[12].
  • La FĂŞte des bateaux-dragons – Cette fĂŞte chinoise est cĂ©lĂ©brĂ©e par une course de bateaux le cinquième jour du cinquième mois lunaire, qui est Ă©galement le jour oĂą le poète chinois Chu Yuan est dĂ©cĂ©dĂ©, en 482. Ce jour-lĂ , les habitants jettent des feuilles de bambou remplies de riz dans l'eau, symbolisant une tentative de distraire les poissons de manger son cadavre. Dans La Magnificence des oiseaux, un homme habillĂ© comme le dĂ©funt poète apparaĂ®t pour voler les habitants durant la cĂ©rĂ©monie[13].
  • L'Auguste de Jade – Un dieu chinois d'origine taoĂŻste qui crĂ©a le zodiaque chinois en organisant une course des animaux Ă  travers la rivière, pour dĂ©finir l'ordre dans lequel ils se trouveraient dans le calendrier. Dans La Magnificence des oiseaux, il manipule les personnages pour sauver Perle de Jade[14].
  • La Danse du dragon – La danse du dragon est un Ă©lĂ©ment important de la culture traditionnelle chinoise. La danse du dragon exprime joie et vĹ“ux. Elle est habituellement exĂ©cutĂ©e par un groupe de personnes possĂ©dant diffĂ©rents accessoires de scène, qu'ils utiliseront pour former la tĂŞte, le corps, et la queue du dragon. MaĂ®tre Li et BĹ“uf NumĂ©ro Dix effectuent cette danse Ă  la fin de La Magnificence des oiseaux[15].
  • Ginseng – Le Ginseng est un Ă©lĂ©ment majeur de l'intrigue Ă  cause de ses lĂ©gendaires pouvoirs curatifs, qui reflètent la croyance traditionnelle chinoise dans le ginseng, ou ren shen, comme Ă©tant « le roi d'une centaine d'herbes ». L'herbe que l'on connaĂ®t aiderait au fonctionnement du cerveau, limiterait la rĂ©ponse surrĂ©nalienne au stress, possĂ©derait des propriĂ©tĂ©s antinĂ©oplastiques, serait antioxydant, et stimulerait la sĂ©crĂ©tion d'insuline. Dans la mĂ©decine traditionnelle chinoise, le ginseng est considĂ©rĂ© comme une nourriture "chaude" (温) qui peut tonifier le qi primaire et nourrir le yin[16]. Le commerce du ginseng a perdurĂ© en Chine pendant plus de 3000 ans, un fait abordĂ© dans le livre.
  • Le LĂ©gisme – LittĂ©ralement, ce mot signifie « Ă©cole de la loi ». Cette philosophie comprenait trois sujets : fa, shu, et shi. Fa signifie « loi ou principe », et le code de loi doit ĂŞtre Ă©crit et rendu public. Les lois doivent rĂ©compenser ceux qui les suivent et punir ceux qui les ignorent. Shu a pour sens « mĂ©thode, tactique ou art », ce qui signifie que le souverain doit garder quelques secrets pour que d'autres ne puissent pas prendre le contrĂ´le de sa dynastie. Enfin, Shi signifie « lĂ©gitimitĂ©, pouvoir, ou charisme », donc que la position du souverain est de dĂ©tenir le pouvoir. Dans le roman, le Duc de Ch'in Ă©pouse cette philosophie[17] - [18].
  • La FĂŞte de la lune – Également connue comme la FĂŞte de la mi-automne, ou la FĂŞte des Gâteaux de lune. Les usages comportent la dĂ©gustation des Gâteaux de lune, des entremises, le transport de lanternes, la combustion d'encens, et les Danses du Dragon de Feu. Dans La Magnificence des oiseaux, BĹ“uf NumĂ©ro Dix visite la ville de PĂ©kin pendant la trĂ©pidante FĂŞte de la lune[17] - [19] - [20].
  • La Danse de l'Ă©pĂ©e – Une danse populaire de la culture chinoise qui combine la danse des Ă©pĂ©es, de diffĂ©rentes tailles, avec des acrobaties. La danse de l'Ă©pĂ©e provient de l'art martial wu shu et Ă©tait très populaire dans l'opĂ©ra chinois[21].
  • La FĂŞte des Tombes – Plus connue sous le nom de FĂŞte de Qingming en Chine, mais Ă©galement dĂ©signĂ©e comme le Jour du Balayage des Tombes, car l'une des principales coutumes lors de cette journĂ©e est le balayage des tombes. Cette journĂ©e est dĂ©diĂ©e aux morts. Les gens se rendent sur la sĂ©pulture de leurs ancĂŞtres pour les nettoyer, laisser des offrandes et de la nourriture, et honorer les morts. MaĂ®tre Li et BĹ“uf NumĂ©ro Dix, dans La Magnificence des oiseaux, prennent le temps d'honorer leurs dĂ©funts ancĂŞtres en ce jour.
  • Le Roi Yama – Juge des morts dans la religion folklorique chinoise. Lors de la mort d'une personne, le Roi Yama lui garantirait bonne fortune pour sa prochaine vie si elle avait menĂ© une bonne vie, ou la punirait si elle avait menĂ© une vie remplie de mauvaises actions et de malheur. Ce personnage religieux est Ă©voquĂ© dans La Magnificence des oiseaux lorsque les hĂ©ros discutent de la forme sous laquelle ils aimeraient renaĂ®tre dans leur prochaine vie.

RĂ©ception

Accueil critique

La plupart des critiques ont salué La Magnificence des oiseaux et apprécié son ton, bien que le livre démarre lentement. Le style d'écriture a été jugé très poétique, et l'intrigue, avec l'incorporation de mythes, personnages et traditions chinoises, a rendu le roman « agréable à lire »[22] - [23]. Cependant, ces mêmes histoires parallèles et mythes peuvent rendre le livre confus au yeux de certains lecteurs[22] Le livre utilise une note comique considérable, même lorsqu'il y a une épidémie, la mort d'enfants, et ce qui semble être une tentative accidentelle de meurtre[24].

RĂ©compenses

Notes et références

  1. (en) « Barry Hughart Finds His Place », Locus, vol. 18, no 12,‎ , p. 5 (ISSN 0047-4959, OCLC 2255782)
  2. (en) « Interview with Barry Hughart (2000) » [archive du ] (consulté le )
  3. (en) Barry Hughart, « Bridge of Birds the Original Draft » (consulté le )
  4. (en) « Chinoiserie », Columbia Electronic Encyclopedia,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) Cynthia A. Bily, « Ernest Bramah », Critical Survey of Mystery & Detective Fiction, Revised Edition,‎ , p. 1–4 (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Stephen Marley, « Stephen Marley: The Novels » (consulté le )
  7. (en) Barry Hughart, Bridge of Birds, New York, St. Martin’s Press,
  8. (en) Daniel S. Burt, Dream of the Red Chamber, New York, Chelsea House Publishing, (lire en ligne)
  9. (en) James Wyatt Cook, The Journey to the West, New York, Facts On File, Inc, (lire en ligne)
  10. (en) James Wyatt Cook, Romance of the Three Kingdoms, New York, Facts On File, Inc, (lire en ligne)
  11. « Libellule en bambou », sur chine.in (consulté le ).
  12. (en) Yanarella J. Ernest, « Generating Substantial Towns from Chinese Villages: A System Modeling Approach », Journal of Environmental Management, vol. 87, no 2,‎ , p. 305–316 (DOI 10.1016/j.jenvman.2006.10.026)
  13. (en) Robin Low, « Dragon Boat Festival » (consulté le )
  14. (en) « The Great Race: The Story of the Chinese Zodiac », PWxyz LLC, vol. 253, no 35,‎ , p. 66–67 (lire en ligne, consulté le )
  15. (en) Xin Zhi-feng, « The Cultural Background of Performing a Dragon Dance », Journal of Qiqihar University,‎ 2003–05 (<http://en.cnki.com.cn/Article_en/CJFDTOTAL-QQHD200305032.htm http://crd.lbl.gov/~dhbailey/...)
  16. (en) Neal J. Nivula, « Research and Clinical Applications of Ren Shen (Ginseng). », American Journal of Traditional Chinese Veterinary Medicine., vol. 7, no 2,‎ , p. 33–37, 5p (ISSN 1945-7677, lire en ligne)
  17. (en) Barry Hughart, Bridge of Birds: A Novel of an Ancient China That Never Was, New York, St. Martin’s, coll. « The Chronicles of Master Li and Number Ten Ox »,
  18. (en) Kenneth Winston, « The Internal Morality of Chinese Legalism », Singapore Journal of Legal Studies,‎
  19. (en) K.W.M. Siu, « Lanterns of the Mid-Autumn Festival: A Reflection of Hong Kong Cultural Change », The Journal of Popular Culture, vol. 33,‎ , p. 67–86 (DOI 10.1111/j.0022-3840.1999.3302_67.x)
  20. William D. Wells et Qimei Chen, Melodies and Counterpoints: American Thanksgiving and the Chinese Moon Festival, vol. 26, , 555–561 p.
  21. (en) Selma Jean Cohen, « China », The International Encyclopedia of Dance, vol. 1,‎ , p. 382–386 (DOI 10.1093/acref/9780195173697.001.0001, lire en ligne, consulté le )
  22. (en) « Fantasy Review: Bridge of Birds by Barry Hughart », (consulté le )
  23. (en) « Review: Bridge of Birds », (consulté le )
  24. (en) « Review: Bridge of Birds by Barry Hughart », (consulté le )
  25. (en) World Fantasy Convention, « Award Winners and Nominees » [archive du ] (consulté le )

Liens externes

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