La Gazette de Château-Gontier
La Gazette de Château-Gontier était un hebdomadaire local français, qui a été publié de à à Château-Gontier, avec un rayonnement principalement dans l'arrondissement de Château-Gontier.
La Gazette de Château-Gontier | |
Pays | France |
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Langue | Français |
Périodicité | Hebdomadaire |
Genre | Presse régionale |
Date de fondation | |
Date du dernier numéro | |
Ville d’édition | Château-Gontier |
La Gazette de Château-Gontier a été remplacée le par L'Indépendant de Château-Gontier.
Histoire
1888
Christian de Villebois-Mareuil préside de 1906 à 1919 le Conseil d’Administration du journal, dont il assura sa direction politique[1]. Il reste membre du Conseil jusqu'à sa mort en 1924. Sa succession à la présidence est effectuée par le Comte de Bréon, de Marigné-Peuton à partir de 1919.
La Seconde Guerre mondiale
Le journal est le représentant de la droite monarchiste et l'organe de la grande propriété foncière à cette époque. Le président du Conseil d'administration du journal[2] est Xavier Marie Zacharie de Quatrebarbes (1895-1969)[3]
Le , le journal publie un article de tête contre les envahisseurs hitlerien et mussoliniens. Après les combats du 19 juin 1940 à Château-Gontier, l'officier-chef de la Kommandantur aussitôt installé à la mairie, fait appeler René Leclerc, et brandissant le journal, l'invective en français avec une extrême violence[4].
Les ateliers du journal étant endommagés pendant ces combats, le journal ne réapparaît que le , avec une substitution temporaire pour les lecteurs du journal par Le Courrier du Maine. Elle affiche désormais les communiqués militaires allemands, et fait référence la reprise du travail comme demandée par le Maréchal Philippe Pétain.
Pendant l'Occupation, il publie entre autres les communiqués de la Feldkommandantur de Laval, et les billets collaborationistes d'AVL[5], billets également publiés par Le Courrier du Maine.
Après la libération de Château-Gontier, le journal cesse de paraître avec une dernière édition le , et un dernier billet d'AVL sur les l'Anglais qui ne change pas comparant les bombes de la RAF via l'histoire avec les dommages occasionnés dans la région par le Comte d'Arundel.
Le , le Comité départemental de libération de la Mayenne commpose ses commissions. Pour la presse et l'information, ce sont le notaire de Saint-Ouen-des-Toits Me Ameline et la capitaine Henri de Mollans[6]. Le technicien choisi pour les accompagner est Roger Bignon, le rédacteur en chef du Courrier du Maine pendant l'Occupation.
Comme deux journaux[7] qui avaient continués à paraître en Mayenne, le journal est interdit pour collaboration.
L'Indépendant de Château-Gontier prend le relais de la Gazette de Château-Gontier avec l'intervention du groupe de résistance IENA le .
Notes et références
- La Gazette de Château-Gontier, La Gazette de Château-Gontier, 27 avril 1924.
- La Gazette de Château-Gontier, 29 décembre 1940.
- Père de Hyacinthe de Quatrebarbes.
- Valée 1962, p. 55.
- Il est possible que ce pseudonyme soit lié à la famille Vaujuas-Langan.
- Membre du comité clandestin de libération de la Mayenne, il participe à la libération de Laval, armes à la main. Il sera Grand officier de la Légion d'honneur, avec les insignes remis par sa belle-sœur Valérie André.
- Il s'agit de Mayenne-Journal, et L'Ouest-Eclair.
Sources
- Marc Valée, Cinq années de vie et de guerre en pays mayennais, Château-Gontier, Groupe Iéna, , 414 p.
- Laurent Robène, La naissance du Courrier de la Mayenne, L'Oribus N°19, pp. 56-71, décembre 1985.
- Les pouvoirs à la Libération dans le département de la Mayenne. Archives départementales de la Mayenne, IHTP, mai 1989.
Numérisation
La Gazette de Château-Gontier est disponible sur :
- Gallica, le fonds presse numérisée de la Bibliothèque nationale de France.