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La Folle de Chaillot (film, 1969)

La Folle de Chaillot (The Madwoman of Chaillot) est un film britannique réalisé par Bryan Forbes[1] et sorti en 1969.

La Folle de Chaillot

Titre original The Madwoman of Chaillot
RĂ©alisation Bryan Forbes
Scénario Edward Anhalt, Maurice Valency
Acteurs principaux
Sociétés de production Commonwealth United Entertainment
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Comédie dramatique
Durée 132 min
Sortie 1969

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

L’allégorie de Giraudoux sur les profiteurs et les mercantis sans scrupules au temps de l'Occupation a été transférée à l’époque actuelle.

Au centre de l'intrigue se trouve une vieille dame capricieuse et excentrique nommĂ©e AurĂ©lia, c’est une brave comtesse un peu âgĂ©e et dĂ©catie, qui doit affronter des adversaires rapaces - un gĂ©nĂ©ral, un commissaire, un prĂ©sident et un prospecteur, tous des messieurs plutĂ´t âgĂ©s et dont on ne nous dit pas les noms. Du cĂ´tĂ© d'AurĂ©lia, il y a ceux qu’on appelle les « perdants de la sociĂ©tĂ© Â» : les « petites gens Â» et les dĂ©munis comme le chiffonnier et les amies d'AurĂ©lia, Constance et Gabrielle, qui ne sont plus des jeunesses, ainsi que la très vieille JosĂ©phine.

Dans le cas qui nous occupe il s’agit d’un puits de pétrole que le prospecteur a ouvert en plein Paris et voudrait maintenant exploiter avec l'aide de ses comparses qui se réunissent avec lui au Café Francis situé sur la colline de Chaillot. La « Folle de Chaillot », comme on appelle Aurélia à cause de son apparence parfois étrange, et ses amis apprennent ce projet grâce au jeune militant Roderick et elle veut lutter pour que son quartier, agréable et où il fait bon vivre, ne tombe entre les mains de ces exploiteurs et de ces chevaliers d’industrie sans scrupules. On en arrive à une sorte de procès présidé par Joséphine tandis que le chiffonnier doit défendre les accusés. Le verdict tombe et il est très sévère.

Grâce à une ruse Aurélia fait venir chez elle ces affairistes et les enferme pour toujours dans sa cave sombre, d’où on ne peut pas s’échapper pour regagner l’air libre. C'est le cachot sombre et malodorant de Paris, le monde souterrain du tout-à-l’égout. Chaillot et les autres quartiers de Paris se retrouvent ainsi protégés contre les démolisseurs qui ne pensent qu'à leur profit, et le sens de la justice d'Aurélia est satisfait. Pour finir, avec Roderick et Irma, la simple laveuse de vaisselle, la folle de Chaillot a même réuni deux jeunes cœurs.

Fiche technique

Distribution

Production

Le tournage commence sous la direction de John Huston avant que celui-ci ne soit remplacé par Bryan Forbes. Il a eu lieu aux studios de la Victorine à Nice[2] et en extérieurs à Paris durant les événements de Mai 68.

Sur le mot d'ordre du syndicat CGT des techniciens de la production cinématographique enjoignant le depuis la bourse du travail de Paris aux différentes filières de cesser le travail, mot d'ordre relayé par les États généraux du Cinéma, les tournages sont suspendus à Paris comme en Province. À la Victorine, un accord entre les techniciens du film et les producteurs américains permet de poursuivre le tournage[2].

Notes et références

  1. TCM.
  2. Sébastien Layerle, Caméras en lutte en Mai 68 : « Par ailleurs le cinéma est une arme… », Paris, Nouveau Monde éditions, , 633 p. (ISBN 978-2-84736-334-0, BNF 41364672, lire en ligne)

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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