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La Chaux (Vaud)

La Chaux est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Morges.

La Chaux
La Chaux (Vaud)
Le temple.
Blason de La Chaux
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Morges
Communes limitrophes Chevilly, Dizy, Cossonay, Senarclens, Grancy, Chavannes-le-Veyron, Cuarnens, Moiry
Syndic Pascal Rossy
NPA 1308
No OFS 5474
DĂ©mographie
Gentilé Chauyonais
Population
permanente
392 hab. (31 dĂ©cembre 2020)
DensitĂ© 58 hab./km2
Langue Français
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 37â€Č 05″ nord, 6° 28â€Č 23″ est
Altitude 551 m
Superficie 6,75 km2
Localisation
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La Chaux
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La Chaux
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La Chaux
Liens
Site web www.lachaux.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de La Chaux (Cossonay)
    Moiry Chevilly Dizy
    Cuarnens
    Chavannes-le-Veyron
    La Chaux (Cossonay) Cossonay
    Grancy Senarclens

    Toponyme

    La Chaux tire son nom d'origine de l'arpitan Chaux signifiant pĂąturage ou sommet aplati[3]. Ce mot tire lui-mĂȘme son origine du gaulois calmis qui dĂ©signe un terrain peu productif[4].

    Le nom de La Chaux a une racine gauloise : calm, qualifiant un terrain dĂ©sert ou sĂ©chard. Il s’agirait ainsi de terres peu productives utilisĂ©es gĂ©nĂ©ralement comme prĂ©s. On le trouve sous la forme Lichaux ou Lichauz en 1228 dans le cartulaire de Lausanne, puis La Chauz en 1256 et 1361, qui devient en 1277 « de Calce » et La Chaulx en 1453. La prĂ©sence de l'article laisse supposer une origine du nom ne remontant pas au-delĂ  des XIIe, XIIIe siĂšcles. Le grand hameau d’Ittens est citĂ© comme « Villa Ittinges » en 964 (rĂ©fĂ©rence Fiche ISOS 4325[5]).

    Situation

    Le village est traversĂ© par Le Veyron et la Venoge longe le territoire de la commune au Nord. Ses communes limitrophones sont Chevilly, Chavannes-le-Veyron, Cossonay, Cuarnens, Dizy, Grancy, Moiry, et Senarclens.

    SituĂ© sur le plateau ondulant Ă  deux kilomĂštres Ă  l’ouest de Cossonay, le territoire de La Chaux est dĂ©limitĂ© Ă  l’est par le bois du SĂ©pey, alors qu’au nord-ouest, la forĂȘt prend un caractĂšre plus rĂ©siduel, conditionnĂ© par les marĂ©cages qui donnent naissance au cours de la GĂšbre. Le site construit occupe le centre de l’espace cultivĂ©, au fond du vallon du Veyron, le cours de ce dernier le sĂ©parant en deux entitĂ©s bien distinctes, La Chaux sur la rive gauche et Ittens sur la rive droite.

    La Chaux est composĂ©e du village du mĂȘme nom sur la rive gauche du Veyron et de celui d'Ittens sur la rive droite.

    Une des 62 communes du district de Morges, La Chaux est Ă  3 km de Cossonay, Ă  15 km de Morges et Ă  20 km de Lausanne.

    Histoire

    La présence des romains est attestée à La Chaux, sur quatre lieux différents tous en zone agricole, dont un vaste établissement romain « Les chambres » connu dÚs 1842. (référence rapport explicatif 47 OAT du Plan général d'affectation 2017[6])

    La Chaux et Ittens formaient deux seigneuries distinctes au Moyen Âge. Ittens dĂ©pendit des seigneurs de Cossonay durant toute cette pĂ©riode, alors que La Chaux fut donnĂ©e par ces derniers Ă  une commanderie templiĂšre Ă  une date antĂ©rieure Ă  celle de 1223. (rĂ©f. fiche ISOS 4325)

    DĂšs le dĂ©but du XIIe siĂšcle, les Sires de Cossonay furent de grands bienfaiteurs de l’Église. Humbert Ier, d’abord Seigneur du lieu, puis, dĂšs 1142, de Prangins, avait fondĂ©Ì le prieurĂ© de Cossonay en 1139. L’acte de donation de la seigneurie de la Chaux Ă  l’Ordre des Templiers ne concernait que le village de La Chaux et ses terres, le tout se situant sur la rive gauche du Veyron. De l’autre cĂŽtĂ©Ì, le village d’Ittens et ses terres restaient la possession des Sires de Cossonay.

    Toutefois, trois ans aprĂšs la destitution de l'Ordre du Temple, en 1315, La Chaux revint aux hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem[7], chevaliers hospitaliers, dont elle devint le principal Ă©tablissement au Pays de Vaud jusqu’au dĂ©but du 16Ăšme, gardant sa fonction premiĂšre, gĂźte de passage, accueillant pĂšlerins et chevaliers. La Commanderie de La Chaux possĂ©dait les hospices d’Orbe, de Villars-Sainte-Croix et celui de Montbrelloz, prĂšs d’Estavayer-le-Lac. Le « territoire » de La Commanderie Ă©tait composĂ© de « membres » (domaines d’une certaine importance), de maisons, de rentes, de droits, tout ce qui pouvait constituer la richesse d’un Ordre Ă  l’époque fĂ©odale. C’est ainsi que la « maison de La Chaux » possĂ©dait aussi des biens et des droits Ă  Villars-Ste Croix, Gollion, Penthaz, Cuarnens, Chevilly, La Coudre, Allens et Senarclens.

    InfĂ©odĂ©e en 1674 Ă  la seigneurie de La Chaux, Ittens ne forme depuis lors qu’une seule entitĂ© avec celle-ci, qui dĂ©pendit Ă  l’époque bernoise de la baronnie de Cossonay puis qui revint, aprĂšs la RĂ©volution, au district du mĂȘme nom, avant d’ĂȘtre rattachĂ©e, ce dĂšs le , Ă  celui de Morges.

    HĂ©raldique

    Blason de La Chaux Blason
    Coupé d'argent et de gueules aux deux croix de Malte de l'un en l'autre.
    DĂ©tails
    AdoptĂ©es en 1922, ces armoiries sont d’inspiration historique. La croix rouge des Templiers et la croix blanche des Hospitaliers, sont le rappel d’un riche passĂ©. Ces armoiries sont Ă  l'inverse de celles de Goms.

    GĂ©ographie

    La localité est desservie par un réseau routier conditionné par le vallon, avec deux axes qui se croisent orthogonalement, l'un dans le fond de ce dernier, l'autre le traversant et conduisant au pied du Jura et à la vallée de Joux.

    La Chaux situĂ©e sur la route qui mĂšne Ă  la vallĂ©e de Joux « culmine » Ă  l'altitude de 557 m Ă  l'Ă©glise. Ă€ la sortie de la forĂȘt en direction de la vallĂ©e, sous la ligne du Jura, le regard est accrochĂ© par les toitures harmonieuses de ce village lovĂ© entre deux vallons. Construit au fond de la vallĂ©e du Veyron, affluent de La Venoge, il a su conserver au fil des annĂ©es son caractĂšre rural qui en fait tout Ă  la fois son charme et son attrait.

    Depuis de nombreuses annĂ©es, les municipalitĂ©s successives ont optĂ© pour une croissance modĂ©rĂ©e afin de prĂ©server la qualitĂ© de vie. La consĂ©quence Ă©tant qu'il n'y a pas eu de vastes zones Ă  bĂątir ni de dĂ©veloppement immodĂ©rĂ©. Au cƓur d'une campagne prĂ©servĂ©e de prĂšs de 672 hectares dont 514 hectares en zone agricole et 118 hectares en zone forĂȘt (Ă  90 % composĂ©es de feuillus), La Chaux offre un horizon toujours verdoyant, prisĂ© et reconnu. La prĂ©sence de nombreux cours d'eau façonne un paysage variĂ© : le Veyron qui traverse le village, la GĂšbre qui serpente tantĂŽt en forĂȘt tantĂŽt entre les champs et la Venoge qui longe le territoire de la commune au Nord. Selon l'Inventaire fĂ©dĂ©ral des sites construits Ă  protĂ©ger en Suisse (ISOS), La Chaux est un village d'importance nationale dont il convient de prĂ©server l'intĂ©gritĂ© des particularitĂ©s de valeur lors de l'amĂ©nagement et de l’entretien de bĂątiments.

    DĂšs la fin du XIXe siĂšcle, comme on peut l’observer sur les cartes Dufour (levĂ©e entre 1845 et 1865) et Siegfried (levĂ©e en 1894), la structure de chacune des deux entitĂ©s villageoises avait atteint son dĂ©veloppement actuel, hormis la partie centrale autour de l'auberge communale.

    Population

    Gentilé

    Les habitants de la commune se nomment les Chauyonais[8].

    DĂ©mographie

    La population des localitĂ©s de La Chaux et d’Ittens comptait 14 feux (environ 70 habitants) en 1474 ; il y en avait 19 Ă  La Chaux et 8 Ă  Ittens en 1550 puis 29 (environ 144 habitants) aux deux endroits dix ans plus tard ; en 1574, ce chiffre Ă©tait passĂ© Ă  23 (environ 115 habitants), une baisse probablement en relation avec l’une des phases de recrudescence de la peste, qui sĂ©vissait encore Ă  cette Ă©poque. Le nombre des rĂ©sidents fut le mĂȘme en 1763 et en 1803, s’élevant Ă  235 personnes, puis fit plus que doubler en cinquante ans, pour atteindre 484 habitants en 1850.La population connut ensuite une lente et longue Ă©rosion jusqu’en 1970, date Ă  laquelle elle chuta Ă  214 habitants. Depuis 2010, la population de 420 habitants est stable (31.12.2017).

    Histoire du ChĂąteau

    La Chaux est actuellement une entitĂ© qui se compose de quatre ensembles construits dont le hameau du chĂąteau qui a accueilli dĂšs le Moyen-Âge une sĂ©rie de fonctions : religieuse, militaire, seigneuriale puis agricole. La commanderie Ă©tait implantĂ©e dans le hameau. Ce lieu, devenu chĂąteau, est chargĂ© d'histoire : c’est un lieu unique dans le canton de Vaud. En raison de son riche passĂ© historique, le pĂ©rimĂštre du ChĂąteau constitue aujourd’hui une rĂ©gion archĂ©ologique de grande importance, abritant les vestiges d’un chĂąteau-fort mĂ©diĂ©val, d’une Ă©glise ainsi que de bĂątiments annexes, tels que tours, loges, grenier, et pigeonnier.

    Avec l’arrivĂ©e des bernois en 1536 et la RĂ©forme, la Commanderie fut sĂ©cularisĂ©e et devint chĂąteau. Il passa en diffĂ©rentes mains au cours de l’histoire et petit Ă  petit les vestiges de la Commanderie disparurent. En 1841, le domaine fut sĂ©parĂ© en trois parts. Deux fermes furent reconstruites. A l’est du hameau devenu agricole, le moulin, siĂšge d’activitĂ© industrielle jusqu’au dĂ©but du XXe siĂšcle, a abritĂ© conjointement et successivement un moulin, une scierie, une huilerie et un battoir, avant de subir d’importantes transformations dans les annĂ©es 70, effaçant la plupart des traces de son passĂ©.

    Le chĂąteau, transformĂ© en maison de campagne, probablement en 1676, selon la date figurant sur le linteau de la porte d’entrĂ©e, a fait l’objet d’une mesure de classement au titre des monuments historiques du canton de Vaud en 1960. Il n’est pas le chĂąteau-fort des Templiers. Deux incendies successifs, en 1947 puis en 1961, ravagĂšrent la toiture et le rural. Il ne reste des grandeurs passĂ©s que la façade orientale de type gothique flamboyant (ou gothique finissant) qui indique une construction mĂ©diĂ©vale.

    Histoire de l'Église

    L’église actuelle a Ă©tĂ© reconstruite en 1613 sur les vestiges d’une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  l'archange saint Michel aprĂšs que le village soit passĂ©e sous l'Ă©gide de la RĂ©forme en 1536.

    À la fin du Moyen Âge, une Ă©glise de Notre-Dame dĂ©pendait de la Commanderie, parallĂšlement Ă  la chapelle Saint-Michel utilisĂ©e par les paroissiens de La Chaux. La premiĂšre, qui Ă©tait en ruine en 1547, ne fut pas reconstruite, tandis que la seconde, attestĂ©e au 15e siĂšcle, perdit son usage cultuel, qu’elle ne retrouva qu’en 1613, aprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©parĂ©e et agrandie au nord. Cette chapelle avait Ă  cette Ă©poque un clocher-arcade qui fut probablement dĂ©moli en 1781 et remplacĂ© par l’actuel. L’église, classĂ©e monument historique, fut restaurĂ©e vers 1849 et en 1920–1921. La paroisse formait une annexe de celle de Cossonay et Ă©tait desservie par le diacre de cette ville. L’ancien cimetiĂšre, qui se trouvait autour de l’église, fut dĂ©placĂ© Ă  l’extĂ©rieur de la localitĂ© dans le deuxiĂšme ou le troisiĂšme quart du 19e siĂšcle, conformĂ©ment aux directives cantonales. (rĂ©fĂ©rence Fiche ISOS 4325)

    Le vitrail central « Le bon berger » est de Louis Rivier.

    Le temple comporte deux cloches. La premiĂšre a Ă©tĂ© fondue en 1621 et Ă©quipait la collĂ©giale Saint-Andoche Ă  Saulieu CĂŽte d'Or. La seconde date de 1730 et servait la CollĂ©giale de Thil. Ces deux cloches ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©es par la convention nationale française en 1793 afin d’ĂȘtre fondue pour devenir monnaie et canon. ÉchouĂ©es Ă  GenĂšve et vendues, les cloches sont expĂ©diĂ©es Ă  Morges par bateau pour trouver refuge dans l’antique clocher de La Chaux [9].

    Vie Ă©conomique locale

    Sur les 58 emplois Ă©quivalent plein temps, 38% sont dans l’agriculture, 24% dans le secondaire, et les 38% restants dans le tertiaire. (rĂ©fĂ©rence Rapport OAT du PGA 2017)

    L’agriculture est bien prĂ©sente au village. MĂȘme s’il n’y a plus de producteurs de lait, la production laitiĂšre rĂ©gionale alimente la fromagerie-laiterie Berger au cƓur du village. Le gruyĂšre AOP, le Camembert, les Biblochons, les Maigrichons, le Vallgrotte affinĂ© aux grottes de Vallorbe, l'Herbivore, le PoivrĂ© vous trouverez tout cela Ă  la fromagerie ouverte 7 jours sur 7 ainsi que d’autres produits laitiers et produits du terroir. À la boucherie Chanson, vous y trouverez tout ce dont vous avez besoin mĂȘme le dimanche car cette boucherie de campagne, Ă  la ferme du Domaine des Cageoles, offre un magasin self-service ouvert 7 jours sur 7. L’entreprise est composĂ©e d'une exploitation agricole polyvalente d’une trentaine de mĂšres de race Limousine avec leurs petits et un troupeau d'une trentaine de brebis Charolaises ainsi que des lapins, des poulets, des dindes et des canards. Et du poisson ! Alain Schmid pĂȘcheur du LĂ©man installĂ© Ă  St-Sulpice attrape fĂ©ra, perche, brochet, omble chevalier et truite dans ses filets et mĂȘme des Ă©crevisses. Matinal et passionnĂ©, il exerce le mĂ©tier un peu fou de pĂȘcheur professionnel. InstallĂ© Ă  La Chaux avec sa famille, vous pouvez y acheter le produit de sa pĂȘche une fois par semaine, le mercredi matin. (Situation 2018)

    La librairie-cafĂ© « La Grange aux livres » offre outre des Ă©ditions romandes, des rĂ©cits de voyage et d’exil, des livres choisis et des livres pour les enfants mais aussi des soirĂ©es avec des auteurs. CĂŽtĂ© beautĂ© et bien-ĂȘtre, on peut se rendre chez « Lily Coiffure », « Ambiance BeautĂ© » ou encore dans le cabinet d’une thĂ©rapeute pour des massages de santĂ© et de sport ou du Shiatsu. Pour la beautĂ© des plantes, un paysagiste, un arboriste et une fleuriste sont installĂ©s Ă  La Chaux. Avec ou sans vĂ©hicule, il y a deux garages et une entreprise de location de voitures... Pour de multiples travaux, on trouve encore une entreprise de peinture et une menuiserie. (Situation 2018)

    Restauration et hébergement

    L’Auberge communale se trouve sur la route de la VallĂ©e de Joux au centre du village, Ă  quelques mĂštres du Veyron. De nombreuses places de parc, d’accĂšs facile pour les handicapĂ©s, permet Ă  tout un chacun de se restaurer, du mardi soir au dimanche midi, Ă  la salle Ă  manger ou encore au cafĂ©, ou sur l'une de leurs deux terrasses (ombragĂ©e ou ensoleillĂ©e).

    Aujourd’hui, La Commanderie, a retrouvĂ© son nom et sa fonction. Cette belle bĂątisse accueille ses hĂŽtes dans des chambres pleines de charme, dĂ©corĂ©es et rĂ©novĂ©es avec soin. La propriĂ©taire a gagnĂ© le concours de l’émission de la RTS « Un hĂŽtel Ă  la maison » en 2012 quand son projet a Ă©tĂ© plĂ©biscitĂ© par le public. « Un lieu exceptionnel, hors du temps, oĂč les pierres semblent vous murmurer tout bas leur histoire... ». Pour ceux qui veulent profiter du charme des vieilles demeures, « La Salle des Chevaliers » accueille des sĂ©minaires jusqu'Ă  25 personnes.

    Vie culturelle et sportive

    La richesse de la vie culturelle et sportive de La Chaux n’est plus Ă  dĂ©montrer. Toute la communautĂ© villageoise, de 7 Ă  77 ans, a une qualitĂ© propre Ă  La Chaux, elle cultive le bĂ©nĂ©volat. « Travaillons ensemble », c’est la force de notre village. Seul, on ne peut rien faire. Aucune organisation d’activitĂ©s culturelles, sportives ou festives ne peut se faire sans un bĂ©nĂ©volat fort. Les racines des activitĂ©s culturelles mais surtout du bĂ©nĂ©volat spĂ©cifique et enthousiaste des habitants de La Chaux remontent notamment Ă  l’organisation de la FĂȘte Cantonale des jeunesses campagnardes en 1983. La MunicipalitĂ© reconnaĂźt l’importance des engagements de tous et soutient activement l'action associative et le bĂ©nĂ©volat.

    Les activitĂ©s culturelles, sportives et festives se retrouvent dans l’association « La Chaux 2000 » chargĂ©e d’animer le village. LC 2000 garde la maĂźtrise de ses modes d’intervention, de ses activitĂ©s et des moyens Ă  utiliser, du choix des bĂ©nĂ©ficiaires et de leurs besoins. Tout le programme est Ă  dĂ©couvrir sur http://lc2000.ch. EugĂšne, auteur et comĂ©dien, disait de notre village « La Chaux, the place to be ». En effet, la culture a une jolie place Ă  La Chaux, avec le thĂ©Ăątre de la Ruelle, le CinĂ© Veyron Open Air connu loin Ă  la ronde, remplacĂ© aujourd’hui par un festival de thĂ©Ăątre « le Festival des Granges » qui a lieu chaque annĂ©e paire pendant 10 jours.

    Le Club des aĂźnĂ©s - ou Club des sages - propose diverses occasions pour se retrouver et partager de bons moments par exemple Ă  la Table au bistrot une fois par mois, des balades accompagnĂ©es et des visites. Les enfants ne sont pas en reste avec l’école de ThĂ©Ăątre du Comsi sis Ă  la Ruelle, le Football Club Veyron-Venoge, la Junglerie, le Yoga pour les enfants. Les adultes peuvent participer Ă  des cours de danse aĂ©robic, de stretching ou de yoga ou pratiquer la pĂ©tanque, le scrabble, le patois.

    Jumelage

    Depuis le , la commune de La Chaux s'est jumelée à Saoû dans la vallée de la DrÎme, officialisé par la signature d'une « charte de jumelage » entre les deux « mairies ». Ce jumelage donne lieu à de nombreux échanges humains, culturels et touristiques entre les deux villages. La pérennité du jumelage est assurée par l'association « Du Veyron à la VÚbre ».

    De ces amitiĂ©s est nĂ©e l'Association vaudoise des amis du sentier « Sur les pas des Huguenots et des Vaudois du PiĂ©mont » qui couvre la rĂ©gion Venoge-Veyron-Pied du Jura dont le siĂšge est Ă  La Chaux. Il s'agit d'un projet de coopĂ©ration transnational qui rassemble des partenaires institutionnels et privĂ©s en Suisse, en Italie, en Allemagne et en France. Ce sentier international de grande randonnĂ©e suit le tracĂ© historique de l'exil des Huguenots dauphinois vers l'Allemagne et la Suisse Ă  la fin du XVIIe siĂšcle, aprĂšs la rĂ©vocation de l’Édit de Nantes (1685).

    Projet de fusion avec Dizy et Cossonay

    En 2014, les communes de Dizy, La Chaux et Cossonay lancent un projet de fusion de communes. Celui-ci est dotĂ© par le canton d'une incitation financiĂšre de 600 000 CHF. NĂ©anmoins, aprĂšs plusieurs remous, le vote de la fusion est reportĂ© au mois de et l'incitation financiĂšre augmente Ă  900 000 CHF[10]. Les travaux avancent et la convention de fusion est prĂ©sentĂ©e publiquement le [11]. NĂ©anmoins, Ă  La Chaux, cette fusion n'est soutenue que par quatre des cinq Ă©lus municipaux. Le cinquiĂšme, Éric Vion, la dĂ©sapprouve totalement et avance les propos suivants[12] : « Ce n'est pas une fusion, c'est une annexion des deux communes par Cossonay. » TancĂ© par le prĂ©fet de Nyon pour ces propos, il continue sa campagne contre la fusion.

    Finalement, le projet de fusion Ă©choue. Par la suite, et sous la pression incessante de M. Vion, les quatre municipaux Paul-Henri Marguet alors syndic, Pascal Rossy, Dominique Guex et Claire de Pourtales[13] dĂ©missionnent avec effet immĂ©diat et sont suivis par le prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral StĂ©phane Guex, le vice-prĂ©sident et le secrĂ©taire[14]. La commune est alors mise sous rĂ©gie par le Conseil d'État qui dĂ©missionne le cinquiĂšme municipal Éric Vion et nomme l'ancien prĂ©fet du Gros-de-Vaud Marc-Etienne Piot Ă  la tĂȘte des affaires courantes de la commune en attendant des Ă©lections anticipĂ©es. Les diffĂ©rents partis politiques au sein du Grand Conseil ne sont pas tous d'accord sur cette façon de procĂ©der. Ils doivent nĂ©anmoins confirmer ou infirmer cette dĂ©cision de l'exĂ©cutif vaudois[15].

    Les Ă©lections du permet au village d'avoir une nouvelle MunicipalitĂ© composĂ©e de Brigitte Dufour, syndique (1re femme syndique Ă  La Chaux), et 4 municipaux, Jean-Daniel Guex, CĂ©dric Chanson, Stellina Cardonne et Pascal Rossy (issu de l'ancienne municipalitĂ©). L'assermentation de la nouvelle municipalitĂ© a lieu le et le Conseil d'État lĂšve la mise sous rĂ©gie le .

    La Municipalité s'est renouvelée lors des élections de avec Brigitte Dufour, syndique (1re femme syndique à La Chaux), Pascal Rossy et 3 nouveaux municipaux, Catherine Guex, Cédric Dépraz et Jean-François Guex.

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » AccÚs libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
    3. Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » [html], sur henrysuter.ch, (consulté le )
    4. Henry Suter, « Glossaire : calmis » [html], sur henrysuter.ch, (consulté le )
    5. « Swiss Geoportal », sur geo.admin.ch (consulté le )
    6. « Commune de La Chaux - RÚglements communaux », sur www.lachaux.ch (consulté le )
    7. Éric Vion, « Chaux, La (Cossonay) » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
    8. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 28
    9. Claude-MichaĂ«l Mevs, « Cloches – La Chaux-s/Cossonay » [html], Cloches de Suisse, sur quasimodosonneurdecloches.ch, (consultĂ© le )
    10. Madeleine SchĂŒrch, « L'union Ă  trois autour de Cossonay a Ă©tĂ© repoussĂ©e de quelques mois », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    11. Emmanuel Borloz, « Autour de Cossonay, le contrat de mariage est sous toit », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    12. Emmanuel Borloz, « «Ce n'est pas une fusion, c'est une annexion» », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    13. « Autorités communales du district de Morges » [PDF], sur vd.ch, (consulté le ), p. 6
    14. Emmanuel Borloz, « En crise, la MunicipalitĂ© de La Chaux a fini par exploser », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
    15. Mathieu Signorell, « La droite refroidie par la mise sous rĂ©gie d’un village », 24 heures,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )

    Liens externes

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