La Argentinita
Encarnación López Júlvez, plus connue sous son nom d'artiste La Argentinita, née le à Buenos Aires (Argentine) et morte le à New York (États-Unis), est une danseuse et chanteuse de flamenco hispano-argentine.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 47 ans) New York |
Nationalité | |
Activités |
Danseuse classique, chorégraphe, couplétiste |
Période d'activité |
Ă partir de |
Biographie
La Argentinita commence à danser à l'âge de quatre ans, alors que son père Felix Lopez, né à Ségovie (Espagne), l'accompagne à la guitare ; puis elle danse dans des "cafés cantantes" (cafés chantants)[1]. Fille d'immigrants espagnols en Argentine, sa famille retourne en Espagne avec elle en 1902 et elle débute à Saint Sébastien où elle devient connue[2].
En 1932, avec sa sĹ“ur Pilar et Federico GarcĂa Lorca, elle fonde la Compagnie de Ballets espagnols de La Argentinita et prĂ©pare les premières chorĂ©graphies : Les rues de Cadix (Las calles de Cádiz), SĂ©villanes du XVIII (Sevillanas del siglo XVIII), Le CafĂ© de Chinitas (El CafĂ© de Chinitas), Le rang de l'Ă©crivain (El rango del escribano) et L'Amour sorcier (El amor brujo). Ă€ la mĂŞme Ă©poque, elle enregistre un disque de chansons populaires sur les textes de Lorca, accompagnĂ©e au piano par le poète lui-mĂŞme. Sa compagnie compte plusieurs figures du flamenco de l'envergure de Juana la Macarrona, La Malena, Fernanda AntĂşnez, Rafael Ortega et Antonio de Triana, qui fut son partenaire de danse jusque dans les annĂ©es 1940, suivi par Federico Rey puis par JosĂ© Greco.
Quand éclate la guerre civile espagnole, elle fuit l'Espagne et s'installe en exil aux États-Unis. En 1943, elle présente le flamenco "El Café de Chinitas" au Metropolitan Opera de New York, avec sa propre chorégraphie, des textes de Lorca, des décors de Salvador Dalà et l'orchestre de José Iturbi. Avec sa sœur, Pilar López, elle se produit au Watergate de Washington et voyage en Amérique du Nord, jusqu'à sa mort en , quand la compagnie espagnole de danse de La Argentinita est dissoute[2].
- La Argentinita en 1916, magazine Mundo Gráfico.
- La Argentinita en 1916, magazine Mundo Gráfico.
- La Argentinita en 1924 (vĂŞtue de blanc Ă droite), avec la reine Victoria et ses filles.
Filmographie
Sur film, on peut voir La Argentinita dans une série de reportages réalisés dans les années 1930, où elle est accompagnée par le guitariste Manolo de Huelva.
Discographie
- 1927 : Fandanguillo de AlmerĂa / El moro volviĂł sin Ă©l (78T, La voz de su Amo / AE 2040)[3]
- 1929 : La España cañà / Córdoba (78T, La Voix de son Maître / K-5640)[4]
- 1931 : ColecciĂłn de canciones populares españolas, avec Federico GarcĂa Lorca au piano (78T, La voz de su Amo / AE3402)[5]
Références
- (en) Sonny Watson, « Streetswing's Dancer History: La Argentinita|Flamenco », sur www.streetswing.com (consulté le )
- (es) « La Argentinita (Encarnación López Júlvez) — Danza.es », sur www.danza.es (consulté le )
- Notice de Fandanguillo de AlmerĂa / El moro volviĂł sin Ă©l sur Rate Your Music
- Notice de La España cañà / Córdoba sur Rate Your Music
- Notice de Colección de canciones populares españolas sur Rate Your Music
Voir aussi
Liens externes
- (es) Biographie sur le site danza.es
- Discographie sur Rate Your Music