L'Écaille
L'Écaille est une commune française située dans le département des Ardennes, en région Grand Est.
L'Écaille | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Rethel |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Rethélois |
Maire Mandat |
Joachim Gaillot 2020-2026 |
Code postal | 08300 |
Code commune | 08148 |
Démographie | |
Gentilé | Ecaillois, Ecailloises [1] |
Population municipale |
272 hab. (2020 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 04″ nord, 4° 12′ 45″ est |
Superficie | 9,15 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Château-Porcien |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
L'Écaille est située à environ 15 km de Rethel et 25 km de Reims, à environ 3 km du département de la Marne. La commune est traversée par la rivière Retourne.
Communes limitrophes
Roizy | Saint-Loup-en-Champagne | Bergnicourt | ||
N | Saint-Remy-le-Petit | |||
O L'Écaille E | ||||
S | ||||
Bazancourt Marne |
Isles-sur-Suippe Marne |
Urbanisme
Typologie
L'Écaille est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,8 %), forêts (3,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Toponymie
Le nom L'Écaille a une histoire. Ce nom a été choisi car avant la construction du pont (à l'entrée du village), les chars devaient faire une escale, d'où le nom. Le village actuel est dû à la réunion de Beffort et Regnicourt à celui de l'Ecaille.
Depuis l'antiquité
Mais il y a des traces encore plus ancienne d'habitation, un tumulus se trouve au nord, marqué par une croix de Saint-Marc, plus au sud dans le bois Camuzeau et au lieu-dit Georgeat furent trouvés un cimetière gaulois et des traces d'habitations[9]. Le pouillé de 1306 mentionne que la paroisse se trouve à Regnicourt sous le vocable de Sainte-Vierge avec un secours à Saint-Remy-le-Petit, le présentateur pour la paroisse était le chapitre de Saint-Symphorien de Reims. La première mention de l'Ecaille remonte au XIIIe siècle à moins que la charte de 1190 faite par Guillaume évêque de Reims de la vente faite par Gui de Beffort à l'abbaye Saint-Remy de Reims de toutes les terres du moulin de Remicourt jusqu'au pont de Saint-Masmin. En 1236, dans une charte de Henri de Braine évêque de Reims, Regnicourt est cité comme appartenant au comte de Rethel, Jean comme faisant partie de la châtellenie du Châtelet ainsi que Saint-Remi-le-Petit.
Dans le dénombrement de 1735 "Lescaille, autrement Besfot-les-Regnicourt avec moulin à eau et foulerie". Il existait un moulin à L'Ecaille mais disparu dans l'incendie de 1893, le second au pont de Saint-Masmin avait déjà disparu en 1374, il appartenait depuis 1244 à l'Hôpital de Reims. Beffort ne faisait pas partie du comté de Rethel et payait des impôts différent sans pouvoir dire plus précisément à quel seigneur.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2020, la commune comptait 272 habitants[Note 3], en augmentation de 8,37 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
L'Écaille est composée d'une église style roman. Elle porte sur sa façade "1815". Sa toiture a été refaite en 2002.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/ardennes-08
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J-B Renaux, monographie de la commune de l'Ecaille, Ms de l'Académie de Reims, 1885.
- Almanach Matot-Braine, Reims, 1876, p202.
- Almanach Matot-Braine, Reims, 1877, p234.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.