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LĂ©on Lecornu

Léon François Alfred Lecornu ou Le Cornu[1], né le au 37 rue des Carmes à Caen et mort le dans sa maison de Saint-Aubin-sur-Mer, est un ingénieur et physicien français.

LĂ©on LECORNU - 1938

Biographie

Après ses Ă©tudes secondaires au lycĂ©e de Caen, LĂ©on Lecornu frĂ©quente l’École polytechnique jusqu'en 1872, et est diplĂ´mĂ© ingĂ©nieur de l’École des Mines[2] - [1] en 1875. C’est lĂ  qu’il fera connaissance des futurs marĂ©chaux Foch et Fayolle ainsi que de PoincarĂ©. De 1878 Ă  1910, il exerce les fonctions d'ingĂ©nieur du contrĂ´le technique des chemins de fer de l'Ouest et de l'État. Il soutient en 1880 une thèse de doctorat ès sciences consacrĂ©e Ă  l'« Ă‰quilibre des surfaces flexibles[2]. Â»

Le 7 février 1882, à Saint Aubin-sur-Mer, il épouse Mlle Henriette Favreau, artiste peintre, née la 2 novembre 1860 à Romilly-sur-Seine.

En 1893, il est nommé professeur à la faculté de Caen, puis à l’École des mines en 1900 et à l'école polytechnique 1904. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1910 (section de mécanique).

Après avoir pris sa retraite d’ingénieur, il continue ses cours à l'école des Mines jusqu’en 1927 et à l'école supérieure d’aéronautique. Léon sera témoins des premiers vols de Wilbur Wright en 1908. Il rencontra également Charles Lindbergh, le 25 mai 1927, à l'hôtel de ville de Paris, 5 jours après la fabuleuse traversée de l’Atlantique sans escale.

Il décède le 13 novembre 1940 dans sa maison de St-Aubin-sur-Mer. En raison des difficultés de communications, du fait de la guerre, les obsèques furent simplifiées. Son corps est transféré à Bayeux où il est inhumé.

Il est le frère de l'ingénieur et cerf-voliste Joseph Lecornu.

Bibliographie

  • Cours de mĂ©canique, Paris, Gauthier-Villars, 1914-1918
  • Dynamique appliquĂ©e, Paris, Doin, 1908
  • La mĂ©canique, les idĂ©es et les faits, Paris, Flammarion, Bibliothèque de philosophie scientifique, 1918
  • Les rĂ©gulateurs des machines Ă  vapeur, Paris, Dunod, 1904
  • Note sur le laboratoire aĂ©rodynamique Eiffel Ă  Auteuil, Paris, Gauthier-Villars, 1914
  • Les applications industrielles du principe gyroscopique - La Science et la Vie - Juillet 1914
  • Sur la mĂ©tallurgie du fer en basse-Normandie, Caen, Le Blanc-Hardel, 1884
  • Sur l'Ă©quilibre des surfaces flexibles et inextensibles. Suivi de Propositions donnĂ©es par la FacultĂ©, Paris, Gauthier-Villars, 1880, [lire en ligne]
  • Plus vite, toujours plus vite !, La Science et la Vie - Janvier 1925
  • ThĂ©orie mathĂ©matique de l'Ă©lasticitĂ©, Paris, Gauthier-Villars, 1929, rĂ©imp. 1967

Notes et références

Liens externes

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