LĂ©on Chevreau
Théophile-Léon Chevreau est un haut fonctionnaire et homme politique français, né à Saint-Mandé (Val-de-Marne) le et mort à Paris le .
Député de l'Oise | |
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Conseiller d'État | |
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Préfet de l'Oise | |
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Préfet de la Sarthe | |
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Préfet de l'Ardèche | |
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Sous-préfet de Forcalquier | |
Ă partir du |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 82 ans) 8e arrondissement de Paris |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Fratrie | |
Parentèle |
Władysław Edward Kronenberg (en) (gendre) |
Membre de | |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/157/23)[1] |
Biographie
Fils de Jean-Henri Chevreau, il entra de bonne heure dans l'administration comme chef de cabinet de son frère Henri Chevreau, alors préfet de l'Ardèche. Successivement, il fut sous-préfet à Forcalquier, puis au Havre, préfet de l'Ardèche à son tour en 1853, puis préfet de la Sarthe, enfin, en 1860, préfet de l'Oise, avec le titre de conseiller d'État en service extraordinaire.
Il profita assez habilement d'un antagonisme entre la Compagnie du Nord et des compagnies d'intérêt local pour faire exécuter un vaste réseau de chemins de fer dans ce dernier département.
En , il fut nommé directeur du personnel au Ministère de l'Intérieur et conseiller d'État hors section. Rentré dans la vie privée à la suite des événements du , Léon Chevreau fut admis officiellement à la retraite, comme préfet, en 1874.
Après une première tentative infructueuse faite par lui, en 1872, pour entrer à l'Assemblée nationale, Chevreau se présenta, le , comme candidat des conservateurs dans la 2e circonscription de Beauvais, et fut élu. Il fut du groupe de l'Appel au peuple, et vota avec la droite pour le gouvernement du Seize-Mai, qui lui accorda, après la dissolution, son appui officiel, et l'aida à obtenir sa réélection, le . Il reprit sa place à droite et vota avec la minorité anti-républicaine.
Réélu le , il continua son opposition au gouvernement, vota contre le ministère Ferry et vit son mandat renouvelé une fois de plus le , sur la liste conservatrice de l'Oise. Avec la minorité de droite, il se prononça contre tous les ministères de la législature, depuis le cabinet Brisson jusqu'au cabinet Floquet.
Marié à Élisabeth Alisse, dame d'honneur de l'impératrice Eugénie de Montijo et fille du banquier parisien Jules Alisse, il est le beau-père de Władysław Edward Kronenberg (en).
Mandats et fonctions
- Chef de cabinet de son frère, Henri Chevreau, préfet de l'Ardèche ( au )
- Sous-préfet de Forcalquier ()
- Sous-préfet du Havre ()
- Préfet de l'Ardèche ( à 1857)
- Préfet de la Sarthe ( au )
- Préfet de l'Oise ( à )
- Conseiller d'État en service extraordinaire
- Directeur du personnel au Ministère de l'Intérieur ()
- Conseiller d'État (hors section) ( au )
- Député de l'Oise ( au )
Notes et références
Sources
- Jacques Dumont de Montroy, Souvenirs de Léon Chevreau (1827-1910): préfet du Second Empire, député de l'Oise, 1998
- Larousse du XXe siècle
- « Léon Chevreau », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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