Léna Lazare

Léna Lazare naît en avril 1998 à Calais. Son père est directeur de cinéma ; sa mère, femme au foyer. Dans son enfance, sa famille déménage fréquemment dans différents villages[1].

Sa prise de conscience sur les questions climatiques débute en 2011, lors de l'accident nucléaire de Fukushima. Elle a alors 13 ans et étudie au collège. Sa famille ayant des amis japonais et elle-même apprenant la langue, cette catastrophe la touche particulièrement[1]. À l'âge de quinze ans, elle prend conscience de l'urgence climatique. Face au manque d'action politique en la matière, elle cofonde à Paris le mouvement Désobéissance écolo en 2018[2]. C'est le début de son engagement dans la désobéissance civile écologiste[1]. L'année suivante, elle participe à l'une des premières marches pour le climat en France et lie ce combat au combat féministe[3]. Elle passe ensuite dans certains médias pour la « porte-parole » de Youth for Climate initié par Greta Thunberg[4], bien que cette fonction n'existe pas dans le mouvement[5]. Elle participe à la marche pour le climat du 20 mars 2021[4] .

Léna Lazare étudie les mathématiques et la physique à Sorbonne Université et milite au sein de la LUPA (Les Universitaires Planteurs d'Alternatives)[6]. En 2021, elle quitte l'université pour suivre une formation de responsable d’exploitation agricole, spécialisée en agroécologie, à l'école du Breuil[7].

En 2023, elle est membre et porte-parole pour Les Soulèvements de la Terre, collectif créé en janvier 2021 à Notre-Dame-des-Landes, qui s'oppose entre autres au projet de méga-bassines de Sainte-Soline[8]. À travers ses prises de position médiatiques, elle dénonce le capitalisme et le productivisme[1].