L'HĂ´pital-sous-Rochefort
L'Hôpital-sous-Rochefort est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
L'HĂ´pital-sous-Rochefort | |||||
Le mur-clocher de l'Ă©glise. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Loire | ||||
Arrondissement | Montbrison | ||||
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Dominique Guillin 2020-2026 |
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Code postal | 42130 | ||||
Code commune | 42109 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pitarlas, pitarlases [1] | ||||
Population municipale |
108 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 94 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 29″ nord, 3° 56′ 04″ est | ||||
Altitude | Min. 411 m Max. 578 m |
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Superficie | 1,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Boën-sur-Lignon | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.hopital-sous-rochefort.fr | ||||
GĂ©ographie
L'HĂ´pital-sous-Rochefort fait partie du Forez.
Urbanisme
Typologie
L'Hôpital-sous-Rochefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (31,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Située sur l'ancienne route reliant Lyon à Clermont et Limoges, la ville a été un relais important. Un prieuré casadéen y a été créé avec un hôpital, hospicium, puis des hostelleries et des auberges dans le faubourg nord-ouest. Il y avait par exemple celle du "Lion d'Or" où Montaigne aurait logé en 1581 à son retour du voyage d'Italie.
Bien que le prieuré puisse être plus ancien, c'est en 1116 qu'il apparaît dans une charte d'échange entre l'archevêque de Lyon et l'abbaye de la Chaise-Dieu.
Le preuré est sans défense et doit subir plusieurs pillages pendant la guerre de Cent Ans après 1350. En 1439, le comte Charles Ier de Bourbon accorde aux habitants le droit de construire un rempart autour de la ville. Guillaume Mastin de la Merlée, faisant partie de la famille de Merlée possédant des biens autour de Noirétable et Saint-Julien-la-Vêtre, a été prieur à L'Hôpital entre 1467 et 1485. Il a fait d'importants aménagements dans le logis prieural et dans l'église.
Les nouveaux tracés de routes au XVIIIe siècle ont fait éviter le village à la route Royale devenue la route nationale 89. C'est avec l'arrivée du chemin de fer et la gare de l'Hôpital que le village a retrouvé un peu d'animation.
Blasonnement
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Les armoiries de L'HĂ´pital-sous-Rochefort se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
L'Hôpital-sous-Rochefort faisait partie de la communauté de communes du Pays d'Astrée de 1995 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 108 habitants[Note 2], en diminution de 6,09 % par rapport Ă 2014 (Loire : +1,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancienne église du prieuré dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu depuis l'accord de 1116 avec l'archevêque de Lyon. Il ne reste de l'église romane que le carré de la croisée du transept.
La nef a été refaite au XVe siècle ainsi que le clocher terminé en même temps que l'enceinte du village. La voûte de la nef est refaite par la prieur Guillaume de la Merlée. La voûte initiale était voûtée en berceau en plein cintre. Les croisillons et la travée du chœur sont voûtés en berceau brisé. Sur chaque croisillon sont ouvertes des chapelles avec absidioles communiquant avec le chœur. Le chœur comprend une travée droite se terminant sur une abside hémi-circulaire voûtée en cul-de-four.
Chevet, croisillon sud du transept et clocher. Nef. Croisée du transept, croisillon nord et Vierge à l'Enfant.
- Le chœur a conservé des peintures murales du XVe siècle. Elles étaient connues depuis le XIXe siècle. En 2002, le restaurateur G.Emond a établi la stratification de celles-ci entre le XVe et XVIe siècles.
- Le prieur Guillaume Mastin de la Merlée a fait peindre, vers 1485, les symboles des évangilistes sur la voûte de la travée du chœur.
- La représentation de la Résurrection sur la voûte en cul-de-four de l'abside a été peinte par son successeur, Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé, prieur de 1485 à 1509. Au XVIIIe siècle a été ajouté des scènes de la vie de la Vierge en camaïeu bleu au-dessus du Jugement dernier - Annonciation à droite et Visitation à gauche - avec des motifs (pampre de vigne, pots à feu...).
- L'église possède un très belle statue de Vierge à l'Enfant attribuée à l'école de Michel Colombe. Mais elle peut aussi avoir été exécutée par Jean de Chartres qui a travaillé pour les ducs de Bourbon dans la mesure où elle a été commandée par le prieur Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé qui en était le conseiller au début du XVIe siècle[15].
Chapiteau roman. Peintures murales de la voûte de la travée du chœur et de l'abside. Un ressuscité de la peinture du Jugement dernier de l'abside. Un ressuscité.
- Prieuré[16].
- Les bâtiments se trouvaient autour d'une cour rectangulaire. Le corps de bâtiment nord était intégré au rempart en comprend deux tours. Une porte du corps de bâtiment sud, aujourd'hui murée, permettait d'accéder à l'église. Les bâtiments ont été remaniés par le prieur Guillaume de Merlée et les dote de grandes cheminées qui portent ses armes. Le prieuré a commencé à décliner au XVIIe siècle. Le prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution et divisé en plusieurs lots. Il a été ravagé par un incendie en 1960.
- Porte de Boën[17].
- C'est un reste du rempart entourant le village construit Ă partir de 1439.
- Maison Coupat[18] :
- La maison a appartenu à la famille Coupat jusqu'en 1936. Cette famille présente dans le village depuis le XVIe siècle comme des bourgeois aisés, maîtres de postes, magistrats et notaires.
Prieuré. Porte de Boën. Maison Coupat.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.habitants.fr/loire-42
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'Hôpital-sous-Rochefort, sur le site de l'association des maires de France (consulté le 13 mars 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA42001004, base Mérimée, ministère français de la Culture : Église prieurale, puis église paroissiale Notre-Dame
- Beigbeder, Olivier : Forez - Velay roman, Éditions Zodiaque, La Pierre-qui-Vire (France), 1962; p. 25
- François Deshoulières, « La Vierge de l'Hôpital-sous-Rochefort (Loire) », Bulletin Monumental, t. 96, no 2,‎ , p. 248 (lire en ligne)
- Notice no IA42001005, base Mérimée, ministère français de la Culture : Prieuré de bénédictins
- Notice no IA42001158, base Mérimée, ministère français de la Culture : Fortification d'agglomération
- Notice no IA42001012, base Mérimée, ministère français de la Culture : Maison de notable, puis pensionnat Sainte-Thérèse, de religieuses de l'Enfant-Jésus de Claveisolles
Voir aussi
Bibliographie
- Félix Thiollier, « L'Hôpital-de-Rochefort (Hospitale Rupisfortis) », dans Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, Imprimerie de A. Waltener et Cie, (lire en ligne), p. 307-310
- M. A. Lugnier, « L'Hôpital-sous-Rochefort », Bulletin de la Diana, Montbrison, La Diana, t. XXXIV, no 4,‎ , p. 110-116 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- L'Hôpital-sous-Rochefort sur le site de l'Institut géographique national