Kvitfjell
Kvitfjell est une station de sports d'hiver norvégienne, créée en pleine nature à l'occasion des Jeux olympiques de Lillehammer 1994. Bernhard Russi y a conçu la piste de vitesse Olympiabakken où la Coupe du monde fait désormais étape chaque saison.
Kvitfjell | |
Logo de la station | |
Administration | |
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Pays | Norvège |
Subdivision administrative | Comté d'Oppland |
Localité | Ringebu |
Site web | www.kvitfjell.no |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 61° 26′ 54″ nord, 10° 07′ 26″ est |
Massif | |
Altitude maximum | 1 054 m |
Altitude minimum | 200 m |
Ski alpin | |
Remontées | |
Nombre de remontées | 12 |
Télécabines | 0 |
Télésièges | 3 |
Téléskis | 9 |
DĂ©bit | 11300 (personnes/heure) |
Pistes | |
Nombre de pistes | 35 |
Noires | 8 |
Rouges | 9 |
Bleues | 12 |
Vertes | 6 |
Total des pistes | 31 km |
Installations Nouvelles glisses |
2 zones dédiées |
Il s'agit d'une des stations les plus modernes du pays, où 80 % des pistes de ski alpin (20 km) sont couvertes de neige artificielle, de plus elle est dotée d'un snowpark et de 400 km de pistes de ski de fond, enfin l'accueil et la qualité des hôtels y sont présents.
La station se trouve à proximité de Lillehammer et de Hafjell.
Histoire
La station est créée à l'occasion des Jeux olympiques de Lillehammer pour accueillir les épreuves de vitesse de ski alpin. Le site du stade olympique est choisi avec l'aide de l'architecte des pistes de descentes olympiques Bernhard Russi, en , puis validé par le parlement norvégien en . L’essentiel des travaux a lieu en 1991, jusqu'à l’inauguration du site en décembre[1]. Il est composé de la piste olympique Olympiabakken et de deux pistes d'échauffements[1] et l'aire d'arrivée à une capacité d’accueil de 41 000 personnes[2]. La création de la piste olympique de descente de 3 km s'est faite en rasant une forêt de pin, ce qui constitue la principale atteinte à la nature des Jeux de Lillehammer, voulus écologiques[3]. Kjetil Jansrud, quasiment « régional de l'étape » y détient un record avec sept victoires en descente et Super G entre 2012 et 2018.
Installations
La station propose un domaine de 31 km de ski alpin, composé de 35 pistes et desservi par 12 remontés mécaniques[4]. Son altitude varie de 200 m à 1 054 m à son sommet[4].
Événements accueillis
- Jeux olympiques d'hiver de 1994 : descentes hommes et femmes.
Coupe du monde de ski alpin
À la suite de l'organisation des Jeux olympiques d'hiver de 1994, l'Olympiabakken devient une piste incontournable du calendrier messieurs pour les épreuves de vitesse (Descente et Super G), avec une seule interruption en 2006. Les femmes quant à elles ne se sont retrouvées qu'à trois reprises à Kvitfjell.
Lors de la coupe du monde de 1995-1996, Kvitfjell accueille les finales de la saison, ainsi c'est la seule fois qu'une manche de slalom et de géant y sont disputées.
Date | Lieu | Épreuve | Vainqueur | Second | Troisième |
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Kvitfjell | Descente | Kate Pace | Picabo Street | Carole Montillet | |
Kvitfjell Finales de la saison | Descente | Heidi Zurbriggen | Isolde Kostner | Katja Seizinger | |
Super G | Ingeborg Helen Marken | Katja Seizinger | Isolde Kostner | ||
GĂ©ant | Katja Seizinger | Martina Ertl | Alexandra Meissnitzer | ||
Slalom | Karin Roten Meier | Pernilla Wiberg | Marianne Kjørstad | ||
Kvitfjell | Descente | Renate Götschl | Ingrid Jacquemod | Kirsten Clark | |
Super G | Karen Putzer | Alexandra Meissnitzer Martina Ertl-Renz |
Notes et références
- Helge Mjelde, Rapport officiel des XVIIes Jeux Olympiques d'hiver Lillehammer 1994, vol. 3, Comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver à Lillehammer (LOOC), (ISBN 8299310512, lire en ligne [PDF]), p. 47
- Helge Mjelde, Rapport officiel des XVIIes Jeux Olympiques d'hiver Lillehammer 1994, vol. 2, Comité d’organisation des Jeux Olympiques d’hiver à Lillehammer (LOOC), (ISBN 8299310512, lire en ligne [PDF]), p. 95
- Encyclopaedia Universalis, Les Jeux d’hiver, Chamonix 1924-Sotchi 2014, Encyclopaedia Universalis, (ISBN 9782341002226, lire en ligne), p. 194
- (en) « Kvitfjell Profil », sur skiinfo.no (consulté le )