Kristel
Kristel est un village portuaire, situé sur la côte Méditerranéenne à 26 km d'Oran en Algérie, sa population est de 3 072 habitants en 2008[1].
Kristel | ||||
Vue de Kristel | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | كريشتل | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Oran | |||
Daïra | Gdyel | |||
Commune | Gdyel | |||
Statut | village | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 49′ 34″ nord, 0° 29′ 00″ ouest | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Toponymie
Le nom du village est tiré de l'appellation de ses premiers habitants, les Krichteli, une tribu berbère de souche zénète maghraoua[2].
Géographie
Kristel est un village enclavé, situé dans une crique[3], en bordure des villes d'Oran et d'Arzew, à 26 km à l'est d'Oran[4] dans une région couverte par des maquis denses, mais également très peu peuplée[5]. Il relève administrativement de la commune de Gdyel (wilaya d'Oran)[6].
La côte du village est rocheuse[4] et le relief de son territoire est accidenté, le Djebel Kristel atteint 490 m d’altitude[3], le Djebel Bou Aïchem 630 m[7] et le Djebel Orous 630 m[4].
Histoire
A proximité de Kristel, se situe un site préhistorique dénommé « foyers épipaléolithiques de Bou Aïchem » qui renferme un horizon culturel paléolithique attribué à l'Atérien[7].
Kristel était un Souk au XVIIIe siècle pour les habitants de la région et particulièrement ceux de la côte. Les officiers espagnols d'Oran venaient approvisionner leurs troupes et leurs garnisons ainsi que les Beys de l'Ouest.
Le village est annexé à la commune de Saint Cloud (actuellement Gdyel), par un décret en 1856, érigeant le centre de Saint-Cloud en commune de plein exercice. Le village devient un lieu estival pour les colons qui exploitent également ses carrières[2].
Économie
Les habitants travaillent principalement dans la pêche et l’agriculture, le chômage touche la majorité des jeunes, le tourisme souffre de l'inexistence de structures d'accueil comme les hôtels[8]. À cause de la rareté de l’eau, les habitants ont développé un réseau d'irrigation spécial similaire aux foggaras qui permet aux propriétaires terriens de partager cette ressource[9].
La bande côtière de Kristel abrite de nombreuses plages dont Aïn Franine et Aïn Defla, et des sources thermales. Les plages ont bénéficié de travaux d'aménagement en 2010, ainsi que le chemin de wilaya, CW75 reliant l'agglomération de Belgaïd, située à l'extrême-est d'Oran, à Kristel[10].
Références
- ONS, Armature urbaine (RGPH 2008) : Les principaux résultats de l'exploitation exhaustive, Alger, Office National des Statistiques, , 213 p. (ISBN 978-9961-792-74-2, lire en ligne), p. 138
- UNE VILLE, UNE HISTOIRE : Kristel, ‘’le petit paradis’’ d’un temps, Réflexion du 01/12/2017.
- Daniel Babo, Algérie, Méolans-Revel, Éditions le Sureau, coll. « Des hommes et des lieux », , 206 p. (ISBN 978-2-911328-25-1), p. 54
- Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Algérie, Média-Plus, , 319 p. (ISBN 9961-922-00-X), p. 57
- Côte Ouest : la face cachée Kristel : un port dans la Sierra, Info Soir du 18/08/2004.
- Kristel, l'envers du décor, Le Quotidien d'Oran du 21/01/2009.
- C. Roubet, « Kristel. (site préhistorique, Oranie) », Encyclopédie berbère, nos 28-29, , p. 4287–4294 (ISSN 1015-7344, lire en ligne, consulté le )
- Une localité qui veut sortir de l'oubli Kristel, El Watan du 14/09/2008.
- Une ville, une histoire : Le ventre du Tell, Info Soir du 11/03/2012.
- Oran : Kristel en pôle touristique, Info Soir du 30/06/2010.