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Kongolikoro

Kongolikoro – appelé Gnangnonsi en sénoufo[2] – est une commune rurale située dans le département de Samorogouan de la province de Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins au Burkina Faso.

Kongolikoro
Administration
Pays Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso
RĂ©gion Hauts-Bassins
Province Kénédougou
DĂ©partement
ou commune
Samorogouan
DĂ©mographie
Gentilé Kongolikorolais, Gnangnonsi tissili (sénoufo)
Population 1 599 hab. (2006[1])
Langues français, sénoufo
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 11° 35′ 59″ nord, 4° 57′ 24″ ouest
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte topographique du Burkina Faso
Kongolikoro
GĂ©olocalisation sur la carte : Burkina Faso
Voir sur la carte administrative du Burkina Faso
Kongolikoro

    GĂ©ographie

    Kongolikoro est situĂ© en pays sĂ©noufo, Ă  environ 21 km au nord de Samorogouan. Le village est constituĂ© de six principaux quartiers que sont NabilĂ©, Taha, Seguinonsi, Doutimè, Zii et Koromo ainsi que de cinq localitĂ©s de brousse : Sevon, SgniguĂ©, DouwanĂ©, FarguĂ© et SokorinĂ©[2]. Il possède Ă©galement un marigot du nom de GomzĂ©[2].

    Son nom de Gnangnonsi signifie « au bas de la colline »[2]. La commune est principalement habitée par les Sénoufos et les Peuls.

    Administration

    Dépendant sur le plan administratif du maire de Samorogouan (où le village a deux conseillers administratifs) dans ses rapports à l'État et pour l'organisation des services publics, le village de Kongolikoro répond également à une chefferie traditionnelle tenue par le chef coutumier (Koulfo) qui assure le respect et l'adoration des lieux sacrés et le chef du village (Kanhafolo) qui l'administre localement ; à Kongolikoro ces deux chefferies sont fusionnées[2]. Cette chefferie est transmise de manière patrilinéaire au sein de la famille Bamba et passe à l'homme le plus âgé dans la grande famille paternelle de l'ancien chef à sa mort (la régence étant assurée par les enfants du défunt) ; les généalogies sont pour les chefs : Zessiré, Zanga, Baga, Kandôpi, Wonizana, Sobégue Nadoro, Sozanga, Sozé, Yagnirigue, Lozé, Noukoulou, Zan, Nazé, Yalwi, Nangoro et Zanga Moussa Bamba[2].

    Économie

    L'économie de la commune repose sur l'agriculture de subsistance (mil, maïs, sorgho, haricot, arachides) ainsi que sur la culture de rente du coton depuis 1960[2]. Kongolikoro a dix Groupements de producteurs de coton (les GPCs Benkadi, Konongnouman, Tahala, Segnonsi, Korokina, Dotimè, Diekoulo, Badema, Ala kabo, Nata) dans le village ainsi qu'une association de femmes[2]. L'élevage (bœufs, chèvres, moutons, volailles) est aussi pratiqué.

    Le village tient tous les six jours un marché[2].

    Santé et éducation

    Kongolikoro accueille un centre de santé et de promotion sociale (CSPS)[3]. Il y a depuis 1984 un puits à grand diamètre dans le quartier Nabilé et depuis 2004 un forage près du CSPS[2].

    La commune possède une école primaire[2] mais les études secondaires doivent se faire aux collèges de Samorogouan ou de Kourouma.

    Religion

    Historiquement de religion traditionnelle reposant sur le fĂ©tichisme, Kongolikoro continue Ă  le pratiquer avec l'adoration de cinq grands fĂ©tiches que sont : le « Konon Â» originaire de NĂ©ba au Mali, le « Gnan » originaire de Kagnagara, le « DagoriguĂ© », le « Gninankadjougou » originaire de Sokoro, et le « Tiazana » originaire de Korhogo en CĂ´te d'Ivoire[2]. Il existe de mĂŞme des lieux sacrĂ©s : DĂ´bĂ©dougou, TiĂ©guĂ©, KounĂ©, et le « buisson sacrĂ© » de KiĂ©gui pere oĂą seul le chef coutumier et quelques notables peuvent pĂ©nĂ©trer, ainsi que deux arbres sacrĂ©s[2].

    L'islam sunnite est la seule religion monothéiste pratiquée à Kongolikoro dans la mosquée située dans le quartier Nabilé[2].

    Culture

    Le village possède deux groupes de joueurs de balafon qui, avec les joueurs de kapoungué (tam-tam), assurent les cérémonies et festivités.

    Notes et références

    1. [xls] Liste des villages du Burkina Faso - Recensement 2006 sur le site HDX–Open data Burkina Faso, consulté le 14 janvier 2019.
    2. Kongolikoro (2010), Centre de recherche pour la sauvegarde et la promotion de la culture sénoufo, consulté le 24 février 2019.
    3. [PDF] Carte sanitaire 2010, Ministère de la Santé, p. 77, consulté le 25 décembre 2018.
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