Kindy (entreprise)
Kindy Project est une entreprise française de production et distribution de chaussettes. Leader en France sur le marché de la chaussette, elle est la première marque textile à avoir signé une labellisation Max Havelaar[3] en 2001. En la société précédente, Kindy Bloquert est rachetée par Thierry Carpentier et Salih Halassi[4].
Kindy | |
Création | 1863 |
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Dates clés | 28 mars 1956 immatriculation de la société Kindy Bloquert |
Forme juridique | Kindy Project SAS |
Slogan | Les chaussettes ne se cachent plus |
Siège social | Moliens, Oise France |
Direction | Salih Halassi |
Activité | Industrie textile |
Produits | Chaussettes |
Effectif | 88 en 2018 |
SIREN | 525 620 159 Kindy Bloquert
830 135 576 Kindy Project |
SIREN | 830135570[1] |
Site web | http://www.kindy.fr |
Chiffre d'affaires | 22 153 400 € en 2018 |
Résultat net | 1 468 800 € en 2018[2] |
Historique
En 1863[5], la bonneterie Davesne fabriquait déjà des bonnets, des tricots et des écharpes, en 1922, elle se transforme en société anonyme et se lance dans la commercialisation de chaussettes.
En mai 1966, la marque Kindy est créée, par contraction du nom de Kennedy, la société décide alors de commercialiser ses produits dans la grande distribution (GMS) dont la multiplication entraînera l’essor de la société. À partir de 1985 Kindy se dote de métiers à tricoter électroniques et connaît une forte expansion pour devenir le leader français de la fabrication de chaussettes. En 1991, le groupe obtient la licence Walt Disney puis la licence Astérix en 1992. Le marque l'introduction de Kindy en bourse, sur le Second Marché de la Bourse de Paris. En octobre 1996, Kindy reprend Mariner et devient un acteur important et reconnu sur un autre marché, celui des sous-vêtements et du homewear et cette même année, Kindy obtient la licence Coupe du monde France 98. En 1998, est lancée la gamme anti-odeur Amicor. En 2000, elle signe une coopération avec Adidas, ce qui plongea la marque dans le grand bain international,
2002 marque le retour aux bénéfices pour la société Kindy Bloquert avec le deuxième volet de la restructuration et le lancement de la gamme de produits innovants Bien-être qui obtiendra le Grès d'Or de l'innovation en 2006. En 2004-2005, aboutissement du processus des restructurations (fermeture du site de Moreuil et arrêt de la production à Lillers), amorce d'une stratégie d'expansion : reprise de l'investissement publicitaire et acquisition de Baby Love. Puis en 2006, Kindy Bloquert poursuit sa croissance externe avec le rachat des actifs de la société Blanchard BSS (Business Sport Socks SAS) (Marque Thyo) et acquisition de GBB spécialiste de la chaussure pour enfant. En 2007,Kindy Bloquert décide la cession de l'activité Mariner. Puis en 2008, il arrête les activités textiles et chaussons de Baby Love, transfère à Moliens dans l'Oise l'activité BSS qui était établie à Montceau-les-Mines et signe un partenariat de commercialisation des chaussettes Dim (création de la société The Socks Legend). En 2009, cession du fonds de commerce de Mariner et arrêt de l'activité Sovema (magasin d'usine), des filiales Contim, Kindy Polska et GBB Tunisie. En 2010, Kindy Bloquert lance et commercialise des chaussettes Innov Activ dans les réseaux des pharmacies et des parapharmacies. En 2011, Kindy Bloquert investit 1,5 million d’euros dans l’outil de production, pour augmenter et moderniser le parc des quarante métiers à tricoter dont le groupe dispose actuellement.
Procédure de sauvegarde
En , la société Kindy Bloquert est placée en procédure de sauvegarde pour une période de six mois : les 115 emplois de son unique site en France, à Moliens dans l'Oise, sont menacés[6].
En , la société Kindy Bloquert est placée en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce de Beauvais[7].
Le , le tribunal de commerce de Beauvais annonce avoir choisi, pour repreneur, la société Galatée[8], dirigée par les Français Thierry Carpentier et Salih Halassi. Les deux hommes s’engagent à conserver 60 salariés. La société Kindy Project voit le jour en et continue de commercialiser les Marques Kindy, Thyo, Achile, Innov'activ, ainsi que les licences Le Coq Sportif et Skechers. La production française se développe et le parc machine continue de s'étendre. Les équipes évoluent pour accompagner ce développement : 25 personnes sont embauchées en un an à la suite de la reprise.
Le , la société Kindy Project[9] rachète, à la barre du tribunal, la société roubaisienne Tissel[10], spécialisée dans la vente groupée de chaussettes multimarques.
Marques et Licences
Marques
Le groupe exploite les marques Kindy, Thyo, Achile et Innov' Activ dans le domaine de la chaussette, ainsi que les licences Le Coq Sportif et Skechers.
Licences
Le groupe Kindy a conclu des accords de licence avec Dim (partenariat de fabrication et de commercialisation des chaussettes DIM), Le coq sportif, Duarig et Catimini.
Identité visuelle
Filmographie
Documentaires
- 13 h 15, le samedi - Kindy : des destins sur le fil [Production de télévision - Documentaire], Morgane du Liège, Simon Fichet et Fanny Martino (reporters) Laurent Delahousse (présentateur) () France 2. Consulté le .
Références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- https://www.societe.com/societe/kindy-project-sas-830135570.html
- Max Havelaar, « Réalisations pour le commerce équitable en 2009 »,
- « Le groupe Kindy placé en liquidation judiciaire », sur Le Monde,
- La Tribune, « Le Groupe Kindy »,
- Olivia Détroyat, « Les chaussettes Kindy jouent leur dernière carte », Le Figaro,‎ (lire en ligne , consulté le ).
- Le groupe KINDY placé en redressement judiciaire
- Société à identifier
- « Kindy Project », sur www.societe.com (consulté le )
- « Société TISSEL à Roubaix (Chiffre d'affaires, bilans, résultat) avec Verif.com - Siren 500059951 - Entreprise radiée », sur www.verif.com (consulté le )