Kepler-1649 c
Kepler-1649 c est une exoplanète potentiellement habitable orbitant autour de l'étoile naine rouge Kepler-1649, située à 300 années-lumière de notre Système solaire dans la constellation du Cygne[2]. Elle a été découverte en 2020 par le télescope spatial Kepler grâce à d'anciennes observations et de faux-positifs[1] - [3].
Kepler-1649 c | |
Vue d'artiste de Kepler-1649 c avec son étoile. | |
Étoile | |
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Nom | Kepler-1649 |
Constellation | Cygne |
Ascension droite | 19h 30m 00,9s[1] |
Déclinaison | +41° 49′ 50″[1] |
Type spectral | M5V[1] |
Localisation dans la constellation : Cygne | |
Caractéristiques orbitales | |
Période (P) | 19,5 j [1] |
Caractéristiques physiques | |
Rayon (R) | 0,094 6 (+0,013 4 −0,009) RJ [1] |
Température (T) | 234,0 (± 20,0) K [1] |
Découverte | |
Méthode | Transit[1] |
Date | 15 avril 2020[1] |
Statut | Confirmée[1] |
Caractéristiques
Taille et orbite
Cette exoplanète a été identifiée comme une planète tellurique par la NASA[4]. Elle fait environ 1,06 fois le rayon de la Terre[5] - [6] et orbite en 19,5 jours dans la zone habitable de son étoile[3].
Climat
Très peu de choses sont connues sur le climat de Kepler-1649 c[5]. Elle reçoit de son étoile 75% de la lumière que reçoit la Terre du Soleil ; si bien que, dépendant de la composition de son atmosphère, sa température de surface peut être assez proche de celle de la Terre et que de l'eau liquide peut y être présente. Depuis l'espace, sa température apparente est estimé à 234,0 ± 20,0 K, soit environ entre -59 et -19 °C, dépendant de son albédo réel (à comparer avec les -18 °C pour la Terre). La température réelle de sa surface dépend en outre de l'effet de serre de son atmosphère ; mais la composition de son atmosphère est encore inconnue[4].
L'étoile hôte et son système planétaire
Kepler-1649 est une naine rouge de rayon estimé à environ ¼ du rayon du Soleil[7] ; avec seulement deux planètes confirmées en orbite autour d'elle.
L'autre planète est Kepler-1649 b[8]. Kepler-1649 b est similaire à Vénus sur deux caractéristiques. Premièrement, Kepler-1649 b et Vénus ont tous deux des orbites d'environ la moitié du rayon de celui de la planète suivante (Kepler-1649 c et la Terre respectivement). Deuxièmement, tous deux sont de taille similaire[4].
Habitabilité
Bien que cette exoplanète orbite dans la zone habitable de son étoile, à cause du manque d'information sur son atmosphère, il n'est pas clair que Kepler-1649 c puisse avoir de l'eau liquide à sa surface. En 2020, aucune éruption solaire n'a été encore observée sur l'étoile Kepler-1649 ; mais néanmoins, les scientifiques pensent que ce type d'étoile connait une forte activité éruptive. Et ces éruptions auraient pu éroder l'atmosphère de cette exoplanète et ainsi ruiner son habitabilité réelle[2] - [4].
Notes et références
- (en) Kepler-1649 c sur L'Encyclopédie des planètes extrasolaires de l'Observatoire de Paris.
- (en) Mike Wall 15 April 2020, « Newfound alien planet may be most Earth-like yet », sur Space.com (consulté le )
- « Kepler-1649 c : une exoplanète similaire à la Terre située dans la zone habitable de son étoile », sur trustmyscience.com, (consulté le )
- (en) « Earth-Size, Habitable Zone Planet Found Hidden in Early NASA Kepler Data », sur Exoplanet Exploration: Planets Beyond our Solar System (consulté le )
- (en) Andrew Vanderburg, Pamela Rowden, Steve Bryson, Jeffrey Coughlin, Natalie Batalha, Karen A. Collins, David W. Latham, Susan E. Mullally, Knicole D. Colón, Chris Henze et Chelsea X. Huang, « A Habitable-zone Earth-sized Planet Rescued from False Positive Status », The Astrophysical Journal, vol. 893, no 1,‎ , p. L27 (ISSN 2041-8213, DOI 10.3847/2041-8213/ab84e5, Bibcode 2020arXiv200406725V, arXiv 2004.06725)
- (en) Jamie Carter, « Long-Dead Telescope Detects 'Most Similar Planet To Earth Ever Found' In A Star's 'Habitable Zone' », sur Forbes (consulté le )
- (en) Rebecca McDonald, « Dedicated Team of Scientists Discover Habitable-Zone Earth-Size Planet in Kepler Data », sur Seti Institute, (consulté le )
- (en) « Exoplanet-catalog », sur Exoplanet Exploration: Planets Beyond our Solar System (consulté le )