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Keiichi Tahara

Keiichi Tahara (né le à Kyōto et mort le [1]) est un photographe et concepteur de lumière japonais.

Keiichi Tahara
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Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Japon
Nom dans la langue maternelle
田原桂一
Nationalité
Activité
Autres informations
Distinctions

Biographie

Entre 1957 et 1969, Keiichi Tahara reçoit une éducation classique japonaise. À l'âge de douze ans, il va à la campagne avec son grand-père paternel Yoshitaro Miyagawa, un photographe professionnel qui lui apprend les techniques de photographie. C'est à partir de ce moment qu'il se passionne pour la lumière. En 1965, son grand-père lui offre son premier appareil photo, un Asahi Pentax, et c'est alors qu'il commence à faire des photos de paysages. Lorsqu'il finit ses études, Keiichi Tahara a déjà réalisé des courts métrages en noir et blanc de trois à dix minutes, des essais et des recherches diverses (achetés par une université américaine).

En 1969, il crĂ©e des Ĺ“uvres utilisant la lumière, de mĂŞme que des films et des diapositives dans un groupe musical nommĂ© Red Buddha. Il quitte le groupe et rejoint un groupe de théâtre moderne qu'il suit Ă  Paris lors d'une tournĂ©e de spectacles. C'est Ă  la suite de ce voyage en France qu'il dĂ©cide de faire de la photographie. En 1973, le groupe de théâtre dĂ©cide de faire un tour de l'Europe, mais Tahara reste en France. Il s'installe Ă  Paris, devient photographe indĂ©pendant et fait plusieurs expositions. Il commence sa sĂ©rie intitulĂ©e « Environnement Â». Entre 1974 et 1980, il commence une sĂ©rie d'Ĺ“uvres intitulĂ©e « FenĂŞtres Â».

En 1977, il gagne le Grand Prix des Jeunes Photographes Ă  Arles en France. L'annĂ©e suivante, il commence une autre sĂ©rie de portraits d'artistes et d'Ă©crivains ainsi qu'une sĂ©rie qui s'intitule « Pièce Â». Il gagne le prix de la Critique Photographique Kodak. Pendant quatre ans, il photographie l'architecture europĂ©enne de la fin du 19e et 20e siècles pour l'ouvrage Architecture de fin de siècle (6 volumes), publiĂ© au Japon. Il rĂ©alise Ă©galement des portraits d'artistes pour la revue Ryuko-Tsushin et participe Ă  des entretiens avec Michel Nuridsany. En 1979, il commence sa 5e sĂ©rie « Ă‰clats Â» et en 1981, il rĂ©alise des photos du mode pour deux catalogues de Yohji Yamamoto.

En 1984, Keiichi Tahara reçoit le Prix de la SociĂ©tĂ© photographique Shinjin–sho et rĂ©alise des polaroids en noir et blanc de 20 x 25 pouces. Un an plus tard, il gagne les prix Kimura Ihei et Higashikawa au Japon, commence sa sĂ©rie « Ă‰cran Â» et continue en France son travail avec les polaroids. Entre 1985 et 1987, il rĂ©alise la sĂ©rie « Des tissus de Minagawa Makiko Â» pour Issey Miyake. Pendant six ans, il travaille sur la sĂ©rie « Corps Â» et en 1987, il fait deux sculptures de lumière, une Ă  Tokyo et l'autre Ă  Hokkaido. Parallèlement, il commence sa sĂ©rie « Air Â» et, en 1988, il gagne le Prix NicĂ©phore Niepce et devient membre du jury au concours Lumières et Monuments.

En 1989, il rĂ©alise sa sĂ©rie « Transparent Â», un court-mĂ©trage et une autre sculpture de lumière Ă  Hokkaido. Il gagne le prix d'A.D.C au Japon. Par la suite, il rĂ©alise un film en Haute DĂ©finition avec NHK Japon sur le sens de la lumière (1990) et il fait sa 4e sculpture de lumière Ă  Kagawa. L'annĂ©e suivante, il commence la sĂ©rie « In Between Â» Ă  Terragone, Espagne. En 1993, Keiichi Tahara reçoit le Grand Prix de la fondation franco-japonaise Château de Beychevelle et il est nommĂ© chevalier des Arts et des Lettres. Dans les douves du château d'Angers, il construit sa première sculpture de lumière en France qui s'appelle « Combat du Dragon Â». Il conçoit la « light-scape Â» ainsi que ses projets de la lumière, « Ă‰chos de Lumière Â» pour le Canal Saint-Martin, Ă  Paris.

Il gagne une nouvelle fois le Prix d'A.D.C en 1994. En 1995, il reçoit le Grand Prix de la Ville de Paris. Il rĂ©alise ensuite le film Cendres (32 min) avec des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes par exemple France Telecom, la Maison EuropĂ©enne de la Photographie et l'Institut national de l'Audiovisuel. L'annĂ©e suivante, Keiichi Tahara, rĂ©alise un projet d'autel pour la nouvelle cathĂ©drale d'Evry, France. En 1998, il installe une sculpture temporaire qui s'appelle « Triangle d'Eau Â» dans le cadre du festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Il commence Ă  imaginer la « light-scape Â» – « VallĂ©e de la Chimie Â» pour lequel il sera laurĂ©at Ă  Lyon. En 2000, il crĂ©e la « light-scape Â» – « Ă‰chos de lumière Â», une commande de la Ville de Paris, puis il conçoit la « light-scape Â» – « As Portas de Tejo Â» sur le Pont du 25 avril Ă  Lisbonne. Par la suite, il rĂ©alise deux sculptures de lumière, l'une, au Jardin d'Équinoxe, l'autre, au Jardin Nord du Mont Saint-Michel. Il fait paraĂ®tre Ă©galement deux livres, L'art baroque et Rome 2000.

En 2001, deux sculptures permanentes sont installĂ©es, l'une, « Portal of Light Â» en Irlande et l'autre, « Jardin Niwa Â» en France. Il crĂ©e la « light-scape Â» temporaire – « Four Dimensions of Light Â» Ă  Tokyo. L'annĂ©e suivante, une autre « light-scape Â» temporaire est crĂ©Ă© – « Pont de Lumière Â» Ă  Genève. Tahara participe au colloque – « Asia – Europe Workshop for Young Photographers Â» Ă  Singapour. Ă€ Lille, il crĂ©e la sculpture de lumière temporaire « Portail de Lumière Â» en 2003. Il rĂ©alise Ă©galement la « Light-Scape Â» temporaire – « Nuit Blanche Â» Ă  Paris. Par la suite, il participe aux colloques – « Ă‰clat de l'Obscur Â» Ă  Celles-sur-Belle en France et « LuzBoa sur la lumière Â» Ă  Lisbonne.

En 2004, il a produit la « Light-Sculpture Â» permanente – « Empreintes de Lumière Â» Ă  Nantes. Entre 2005 et 2007, il conçoit 5 « Light-Scape Â» (en 2005 – « Battersea Power Station Â» Ă  Londres, « Green Plaza Â» Ă  PĂ©kin et « Ginza888 Â» Ă  Tokyo ; en 2006 – « Ode Ă  la MĂ©diterranĂ©e Â» Ă  Marseille et en 2007 – « UFR sciences physiques Â» Ă  Paris).

RĂ©compenses et distinctions

Publications

  • Transparence, photographie de Keiichi Tahara ; introduction de Felix Guattari, MontbĂ©liard, Centre d'art contemporain, 1989.
  • Visageite, photographie de Keiichi Tahara ; introduction de Felix Guattari, PARCO, 1988.

Bibliographie

  • Patrice Bachelard, « Deux photographes », Clefs,‎ , p. 16-17

Notes et références

  1. « Mort du photographe Keiichi Tahara », sur lefigaro.fr, 6 juin 2017

Liens externes

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