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Kadour Naimi

Kadour Naimi (ou Kaddour Naïmi ; en arabe قدور نعيمي), né le à Sidi Bel Abbès (Algérie), est producteur, dramaturge, cinéaste et écrivain.

Kadour Naimi
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Biographie

Enfant d'un père cordonnier et d'une mère femme de ménage[1], il obtient un double baccalauréat, en français et en arabe au lycée "franco-musulman" Dr Benzerdjeb de Tlemcen [2], puis, à l'université d'Oran, un double Certificat d’études littéraires générales : en français et en arabe (1965 -1966).

Il réussit le concours d'entrée à l’École supérieure d'art dramatique de Strasbourg, dirigée alors par Hubert Gignoux et Pierre Lefèvre (1966 – 1968) et y effectue des études de mise en scène et dramaturgie[3]. De retour en Algérie, il se fait connaître dans le domaine théâtral.

À la fin de 1973, il émigre en Belgique. À l'U.C.L. (1974 – 1979) il obtient une licence de sociologie, puis initie un doctorat de recherche en sociologie des révolutions (1979 – 1982)[4].

Intéressé par le cinéma, il émigre en 1982 en Italie, y obtient la citoyenneté et s'occupe de réalisations filmiques, de littérature et de chroniques dans divers journaux et revues.

En , il crée Les Editions Electrons Libres. Elles proposent des ouvrages gratuits, sous forme électronique, version texte et audio, en langue française, italienne et dziriya (langue parlée algérienne arabophone).

Théâtre

Kadour Naimi en 1968.

Au mois d’, à Oran (Algérie), il fonde et dirige le Théâtre de la mer : Compagnie de recherches et de réalisations théâtrales expérimentales[5].

Les œuvres présentées comportent des caractéristiques qui se trouvent particulièrement novatrices dans le contexte culturel algérien[6] : production indépendante, liberté éthique et politique[7], autogestion administrative, création collective[8], théâtre expérimental [9] et populaire[10], endroits de représentations non conventionnels (lieux de travail, d'études ou places de quartier)[11], public populaire[12] (sur la photo : représentation de La Valeur de l'accord, en 1969, aux paysans de la ferme Bouchaoui, près d'Alger, en présence d'étudiants).

Il convient de souligner que le principe de base pour la présentation des spectacles suivait le rite arabe antique de la "halga" ( حلق)[5].

(schéma ci-contre : point 1 : espace de jeu ; point 2 : entrée et sortie des acteurs ; point 3 : espace réservé aux spectateurs).

Les réalisations sont présentées aussi dans le milieu rural, à un public paysan qui n'a jamais auparavant assisté à ce genre de spectacle[13]. Le public est sollicité de diverses manières : assister aux répétitions et y formuler ses observations, intervenir durant le spectacle même, comme partie intégrante de l'action[14].

L'écriture théâtrale est sous forme de scénario et la représentation s'inspire du style cinématographique[15].

Les œuvres sont réalisées dans divers pays :

Algérie (Tlemcen) : Le Cireur (1965), écriture, mise en scène et interprétation ;

France (Strasbourg) : Fondation de l'Ensemble théâtral du Tiers-Monde, composé d'étudiants (1967), Chant funèbre pour l'ennemi du genre humain (1967) production, écriture, mise en scène et interprétation, L'importance d’être d'accord (1968) de B. Brecht, adaptation, mise en scène et interprétation ;

Algérie (Oran puis Alger) : œuvres collectivement produites et écrites au sein du Théâtre de la mer sous la direction de Naïmi : Mon corps, ta voix et sa pensée (fin 1968), La Valeur de l'accord (1969) Forma – Révolu / tion (1970), La Fourmi et l’Éléphant (1971)[2], Mohamed, prends ta valise (1972), écrite collectivement sous la direction de Kateb Yacine. À la suite de divergences avec cet auteur, Naïmi démissionne de la compagnie[16].

Tunisie (Hammamet) : Et à l'aurore, où est l'espoir ? (1973), production, écriture et mise en scène ;

Belgique (Bruxelles) : Palestine (1974), production, écriture, mise en scène et interprétation ; Italie (Rome) : I Canti di Maldoror (Les Chants de Maldoror), 1984 : adaptation de l’œuvre homonyme de Lautréamont, production, chorégraphie et mise en scène, Parto senza bagagli[17] (Je pars sans bagages) 1995, de F. Bagagli et M. Mirojrie[18], Anno Zero (An zéro), 1996: production, écriture et mise en scène ;

Algérie (Béjaïa) : Alhanana, ya ouled ! (La tendresse, les enfants !) : écriture, chorégraphie et mise en scène, production du Festival international de théâtre.

La presse souligne l'originalité des innovations et le choc qu'elles produisent dans une partie du public : Mon corps, ta voix et sa pensée[19], La Valeur de l'accord[20], La Fourmi et l'Éléphant[21], La tendresse, les enfants ![22]. Ould Abderrahman dit Kaki apprécia l'expérience[23], ainsi que des essayistes et historiens [24]. En 1973, la pièce Et à l'aurore où est l'espoir ? reçoit le prix de la recherche au Festival international de Hammamet (Tunisie). En 2012, le ministère de la Culture algérien rend un hommage officiel à l'homme de théâtre pour sa production.

Certaines de ses innovations théâtrales ont une influence[25]. On constate des similitudes entre le théâtre de Naïmi et celui produit par deux hommes de théâtre algériens : le premier, Kateb Yacine, dans l'écriture théâtrale[26] et dans la mise en scène[22], le deuxième, Abdelkader Alloula, dans les domaines suivants : création collective[27], espace circulaire[28], expérimentation[29], type de public et lieux de représentations[30], participation des spectateurs[31], décors et suggestion[32], corps, voix et pensée[33], autogestion, recherche et formation[34], présence de Bertolt Brecht et de Erwin Piscator[34].

Réalisations filmiques

En 1986, à Rome, Naïmi fonde la société de production et de distribution Maldoror Film, et la dirige jusqu'à sa fermeture en . À l'exception du premier court-métrage, réalisé en 1981, la société produit les autres films et documentaires du cinéaste. Il effectue la production, l'écriture, la prise de vue, la direction de la photographie, le montage et la réalisation, y compris la conception de l'affiche. Très exceptionnellement, il a des collaborateurs comme co-opérateurs ou coproducteurs.

Kadour Naimi, 1981.

Marco detto Barabba (Marc dit Barabbas), fiction (1981) ; Ieri, Oggi, Domani (Hier, Aujourd'hui, Demain), documentaire (1992) ; Maldoror, adaptation de l’œuvre Les Chants de Maldoror de Lautréamont, fiction (1997) ; Dove il Sogno diventà Realtà (Où le Rêve devient Réalité), documentaire (1999) ; Piazza del Mondo (Place du Monde), documentaire (2003) ; Jesce Sole : Frammenti di vite frammentate (Apparais, Soleil : Fragments de vies fragmentées), fiction (2006) ; La réalisation de Alhanana, ya ouled ! (La tendresse, les enfants!), documentaire (2012) ; 莺歌燕舞 (Yīng gē yàn wǔ - Le loriot chante, l'hirondelle danse), documentaire présenté en au Portobello Film Festival de Londres[35], 中国婚礼 (Mariage chinois) encore en 2014.

À propos des contenus et des formes, ces œuvres sont produites comme cinéma indépendant [36], voire cinéma de guérilla, sans soutien financier institutionnel ni privé, avec une équipe minime et des ressources limitées. Le tournage s'effectue en caméra numérique, à l'exception du premier court-métrage, Marco detto Barabba, tourné en 16 mm couleur. La présentation a lieu essentiellement dans des lieux hors du circuit commercial.

Autres réalisations

À Rome, en 1986, Naïmi fonde la Scuola (École) de la Maldoror Film. Il la dirige et y enseigne jusqu'à sa fermeture en 2009[37].

En 2006, il fonde à Rome et dirige le Festival Internazionale Cinema Libero (Festival international cinéma libre). Il présente trois éditions (2006 à 2008).

Il anime et réalise une émission télévisée hebdomadaire sur Télé-Lazio (janvier - ). Intitulée Cittadini del Mondo (Citoyens du monde), elle présente au public des artistes et des intellectuels italiens et d'autres pays, particulièrement sensibles à la dimension internationale et solidaire de leur travail. Naïmi interprète des rôles dans plusieurs domaines.

Théâtre : Bilal : protagoniste (1964), Le cireur (protagoniste, 1965), Mon corps, ta voix et sa pensée (co-protagoniste, 1968), La Valeur de l'accord (co-protagoniste, 1969).

K. Naimi et Terence Hill en tournage.

Télévision : série Don Matteo, épisode Donne e buoi dai paesi tuoi (Femmes et enfants, prends-les de ton village), de Andrea Barzini (co-protagoniste avec Terence Hill, 2001), Butta la luna, de Vittorio Sindoni (personnage secondaire, 2006), Capitano 2, de Vittorio Sindoni (personnage secondaire, 2007).

Cinéma : La Poussette, de Aziz Benmahjoub (protagoniste, 1974), Senza Parole (Sans Paroles), de Antonnello De Leo (personnage secondaire, 1995) : nommé pour le meilleur court métrage de fiction à la 69e cérémonie des Oscars du cinéma de Los Angeles.

Radio : Le retour au désert, de Bernard-Marie Koltès, réalisation d'Elio De Capitani (personnage Tarek, 2004).

Littérature

En français

Nouvelle :

Lettre de Rome d'un E.C, in Les dernières nouvelles de Rome, Édition Librairie française de Rome La Procure et Palombi Editori, 2005. Rome, (ISBN 88-7621-216-7), lien vers livre

  • Selon ton désir, dans le recueil de nouvelles Véhicules autonomes. Éditions Ddk Anticipation, Brunoy (France), 2017, (ISBN 9 782955 078983).

Poésie :

Recueil :

  • Mots d'amour, version française du texte italien, 2017, (ISBN 979-10-97177-03-4), lien vers livre

Poème singulier :

  • Cinq doigts de la main arrachés, premier poème publié Pour la révolution, hebdomadaire , Bruxelles, 7-, lien vers texte
En italien

Nouvelle :

  • Lettera da Roma di un E-C, (it), version italienne de la nouvelle française. Parmi les dix nouvelles les plus votées au Concours Io e Roma (Moi et Rome), organisé par la Mairie de Rome, publiée par cet organisme, 2006.

Poésie : Recueil :

  • Parole d’Amore, première édition Editions del Giano, Rome, 2008, seconde édition Editions Electrons Libres lien vers livre

Poèmes singuliers :

  • Amore fantascienza (Amour science-fiction), (it), dans le livre Quartieri di luna (Quartiers de lune), Rome, 1998.
  • Come un treno (Comme un train), (it). Sélectionné au Premio internazionale di poesia e narrativa (Prix international de poésie et narration), 1999, et publié dans le livre Antologia letteraria cinque terre (Anthologie littéraire Cinq Terres), 1999.
  • Exit, (it), revue Produzione e Cultura (Production et Culture), juillet-décembre, Arlem Éditeur, Rome, 2000.

Livres, articles et études

Naïmi a publié divers écrits, principalement :

  • Théâtre : Éthique et esthétique au théâtre et alentours, lien vers livre ; Alter et auto-théâtre, in Revue Formation et Développement, Direction de la Formation, Ministère du Travail et des Affaires Sociales, Alger, (Algérie). n.1, . - Théâtre « populaire » : Réponse au Questionnaire de l'Institut International du Théâtre de Paris, 1970. - Théâtre dialectique, quotidien L'Action, Tunis (Tunisie), .
  • Cinéma : Sur le cinéma du « Tiers-Monde », (it), in Invarianti, revue, trimestrielle politico-culturelle, Eté-Automne 1987, Antonio Pellicani Éditeur, Rome (Italie), 1987. - Cinéastes dans la réserve, (it), revue Caffè, n. 3, Rome (Italie), .
  • Sociologie : Vers l’intifadha populaire en Algérie - 2019 lien vers livre, - Sur l’intifadha populaire en Algérie - 2019 lien vers livre, - Contre l’idéologie harkie, pour une culture libre et solidaire », 2018 lien vers livre, - Contre l’idéologie harkie, pour une culture libre et solidaire », 2018 lien vers livre, - Défense des langues populaires : le cas algérien, 2018 lien vers livre - Un mai libre et solidaire: La traversée de 68 par un jeune algérien, Editions Atelier de Création Libertaire, France, . - La guerre, pourquoi ? La paix, comment ? Éléments de discussion pour gens de bonne volonté, 2016, lien vers livre - Auto-gestion et hétéro-gestion : Du processus de rupture révolutionnaire au système conservateur totalitaire, (it), in Invarianti, revue trimestrielle politico-culturelle, en 3 livraisons (An II, n. 7, Automne 1988, n.8 Hiver 1988-89, An III, n.9-10, Printemps-Eté 1989), Antonio Pellicani Éditeur, Rome (Italie). - Pourquoi ? (it), in Lavoro Italiano Notizie (Travail Italien Nouvelles), Agence de presse tri-hebdomadaire du syndicat Unione Italiana dei Lavoratori (Union Italienne des Travailleurs), an XVII, n. 2, . Publié ensuite in Letteratura e Società (Littérature et Société), revue quadrimestrielle dirigée par Antonio Piromalli, Rome (Italie), mai-.

Bibliographie

Livres principaux qui analysent les réalisations théâtrales de Naïmi :

  • Tamara Alexandrovna Boutisiniga : Ici commence l’Afrique, Moscou, 1973.
  • Ali Arra'y (علي الراعي) : « االمسرح في الوطن العربي » (Le théâtre dans la nation arabe)(ar), Édition Conseil national pour la culture, les arts et les lettres, Koweït, .
  • Tamara Alexandrovna Boutisiniga : Mille et une année de théâtre arabe, traduit en arabe par Tawfik Almou'din. Édition Dar Alfarabi, Beyrouth, Liban. Première édition 1981, deuxième édition, 1990.
  • Fawaz Alsajir : « ستانسلافسكي و المسرح العربي » (Stanislavsky et le théâtre arabe)(ar), traduit du russe par Fouad Almourhi, Publications du Ministère de la Culture, Damas, Syrie, 1993.
  • Mohamed Kali: Le théâtre algérien, un malentendu, Édition Ministère de la Culture, Alger, Algérie, 2002.
  • Mohamed Kali : 100 ans de théâtre algérien, Éditions Socrate News, Alger, Algérie, 2013.
  • Sasaa Khaled (en arabe) : « تجربة قدور النعيمي أنموذجا » (L'expérience modèle de Kadour Naïmi)(ar), Université d'Oran-La Sénia, Algérie (Thèse de magistère en Sciences du spectacle), année académique 2013-2014, lien vers la thèse.
  • Khalid Amine, Marvin Carlson, The Theatres of Morocco, Algeria and Tunisia. Performance Traditions of the Maghreb, Londres, Palgrave-Macmillan, 2012, (ISBN 978-0230278745), p. 151, 153–4.

Notes et références

  1. « Le créateur Kadour Naïmi de passage » (consulté le )
  2. « theatre mer algerie kadour naimi kateb yacine », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  3. « formation », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  4. Synthèse : Auto-gestion et hétéro-gestion : du processus de rupture révolutionnaire au système conservateur totalitaire, (it), in Invarianti, Antonio Pellicani Éditeur, Rome (Italie), en 3 livraisons : An II, n. 7, automne 1988, n.8 hiver 1988-89, An III, n.9-10, printemps-été 1989, revue italienne trimestrielle politico-culturelle.
  5. « bilan theatre mer algerie boutisiniga-tamara », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  6. « Le diagnostic de Kali » (consulté le )
  7. Mohamed Kali, 100 ans de théâtre algérien, en particulier le chapitre Kadour Naïmi ou les limites de l’engagement politique au théâtre, p. 167-184, Alger, Éditions Socrate News, 2013.
  8. Ali Arra'y (علي الراعي), االمسرح في الوطن العربي (Le théâtre dans la nation arabe)(ar) , Koweït, Édition Conseil national pour la culture, les arts et les lettres, janvier 1979. Et Mohamed Kali : 100 ans de théâtre algérien, op. cit. p. 161.
  9. Mohamed Kali, Le théâtre algérien, un malentendu, Alger, Édition Ministère de la Culture, 2002, p. 125 et 127.
  10. Politique-Hebdo, Michel Sarti, Paris, 2 mars 1972, quotidien.
  11. Tamara Alexandrovna Boutisiniga (trad. du russe en arabe Tawfik Almou'din), Mille et une Années de théâtre arabe, Beyrouth (Liban), Édition Dar Alfarabi, première édition 1981, deuxième édition 1990.
  12. La République, Noredine Khib, Oran, 23 octobre 1968, quotidien.
  13. Algérie-Actualités, Kamal Bendimérad, Alger, avril 1969, hebdomadaire.
  14. Ali Arra'y, op. cit.
  15. L'Expression, Boualem Chouali, 3 novembre 2012, quotidien [lire en ligne]
  16. Mohamed Kali, Les raisons d'un exil, A&L, El Watan, Alger (Algérie) , 31 juillet 2012, quotidien [lire en ligne]
  17. « theatre article presse voyage », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  18. « La mise en scène de l’algérien Kadour Naïmi est essentielle et mesurée. Ainsi que la décoration, tout se déroule dans une chambre peu meublée : deux chaises de peau blanche, un lit, une petite table. » Michela Sensi, L’Informazione, Rome (Italie), 28 mars 1995, quotidien.
  19. La République, Nordine Khib, Oran, 23 octobre 1968, quotidien ; Algérie-Actualités, Kamal Bendimérarad, Alger, avril 1969, hebdomadaire ; El Moudjahid, Halim Mokdad, Alger, 11 janvier 1969, quotidien.
  20. « f-theatre-politique-viet-nam », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  21. Ecchabab, Alger, article non signé, 7 février 1971, hebdomadaire.
  22. « Polémique en scène Théâtre. Y a-t-il un cas Kaddour Naïmi ' » (consulté le )
  23. « Enfin nous avons même à Oran ce que je n'ai vu nulle part en Afrique du Nord, une expérience un peu à part qui est celle qu'effectuent actuellement les membres du “Jeune Théâtre de la mer” qui relève presque de la méthode du living théâtre, ce théâtre contestateur, ce théâtre qui demande un autre édifice, une autre façon de jouer », La République, Oran (Algérie), 27-28 octobre 1968, quotidien.
  24. « Kadour Naïmi est l’un des plus emblématiques hommes de théâtre des années 1960/1970. » Mohamed Kali, 100 ans de théâtre algérien, o.c., p. 167. « La compagnie du « Théâtre de la mer » algérienne, fondée par Kadour Naimi, est à considérer un exemple » Tamara Alexandrovna Boutisiniga, Mille et une Années de théâtre arabe, op. cit.
  25. « une extraordinaire équipe dirigée par Kaddour Naimi, aujourd’hui en Europe, le Théâtre de la mer qui marqua profondément son époque (fin des années 1960-début des années 1970), grâce à ses recherches et à sa capacité d’utiliser, dans sa mise en scène, de nouvelles techniques faisant notamment appel à l’expression corporelle et gestuelle. » Ahmed Cheniki, Jeux de mémoire et traces d'histoire[lire en ligne]
  26. « Article - Limag », sur www.limag.refer.org (consulté le )
  27. La République, Oran (Algérie), 25-26 décembre 1974, quotidien ; Algérie-Actualités, Alger (Algérie), hebdomadaire, no 707, 3-9 mai 1979, hebdomadaire.
  28. El Moudjahid, Alger (Algérie), 13-14 octobre 1989, quotidien. Et Djilali Tahraoui, Théâtre expérimental “halka”, Oran (Algérie), Université des sciences et de la technologie (Projet de fin d’études pour l'obtention du diplôme d'ingénieur d’État en architecture), année universitaire 1986-87.
  29. Révolution, Alger (Algérie), 18 mai 1990, hebdomadaire.
  30. Algérie-Actualité, Alger (Algérie), 14-, hebdomadaire. Et Abdelkader Alloula, La représentation de type aristotélicien dans l'activité théâtrale en Algérie, Oran, 20 octobre 1987.
  31. Benkhellaf Abdelmalek, Les fonctions narratives dans le théâtre de Abdelkader Alloula, Alagoual (Les Dires) et Lajouad (Les Généreux), annexe 2 (Mémoire de Magistère), université Mentouri : constantine (Algérie), faculté des lettres et des langues, année 2006.Lien vers la thèse
  32. Alloula Abdelkader, La représentation de type aristotélicien..., art. cité. Et interview de Abdelkader Alloula, propos recueillis par M'hamed Djellid, Oran, octobre 1985.
  33. Interview de Abdelkader Alloula, propos recueillis par M'hamed Djellid, art. cité.
  34. Algérie-Actualité, Alger (Algérie), 15-21 avril 1982, hebdomadaire.
  35. « Site du festival » (consulté le )
  36. « jesce sole », sur www.kadour-naimi.com (consulté le )
  37. « Enseignement »

Liens externes

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