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Juliette Weill

Juliette Weill, nĂ©e le Ă  Strasbourg (Bas-Rhin) et morte le dans le camp d'extermination de Sobibor (Pologne), est une jeune Française juive, membre de la RĂ©sistance, arrĂŞtĂ©e dans la rafle de la rue Sainte-Catherine, Ă  Lyon, le , par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie. Elle est dĂ©portĂ©e par le convoi n° 53 du 25 mars 1943, du camp de Drancy vers le camp d'extermination de Sobibor. Elle est âgĂ©e de 21 ans.

Plaque rue Sainte-Catherine.
Juliette Weill
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Biographie

Juliette Weill naît le à Strasbourg. Elle est active dans les Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EIF).

Lyon

Juliette Weill habite Ă  Lyon au 6 cours Lafayette[1].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle est active dans la RĂ©sistance[2].

Elle est une responsable de la Sixième-EIF zone Sud, où les EIF (Éclaireurs israélites de France) s'occupent de disperser les jeunes des maisons d'enfants, de les munir de faux papiers et de les cacher[3].

La rafle de la rue Sainte-Catherine

Le , Juliette Weill est une des 83 personnes arrêtées par la Gestapo, sous les ordres de Klaus Barbie, lors de la rafle de la rue Sainte-Catherine.

La déportation

Juliette Weill est transfĂ©rĂ©e au camp de Drancy, puis dĂ©portĂ©e par le convoi n° 53 du 25 mars 1943, de Drancy vers le camp d'extermination de Sobibor. Elle est alors âgĂ©e de 21 ans[4].

Juliette Weill meurt le au camp d'extermination de Sobibor[5].

Ses lettres de Drancy

Le sénateur-maire de Lyon, Gérard Collomb, évoque ses lettres de Drancy, lors de la 70e commémoration de la rafle, le , en présence de Robert Badinter, dont le père Simon Badinter subit le même sort qu'elle, la déportation à Sobibor. Le maire de Lyon note que Robert Badinter le , vient aux nouvelles pour son père, au 12 rue Sainte-Catherine, et échappe de justesse à l'arrestation[6].

GĂ©rard Collomb dĂ©clare : « Ils ne furent que quelques-uns qui, arrivĂ©s rue Sainte-Catherine, parvinrent Ă  en rĂ©chapper. Tous les autres furent dĂ©portĂ©s vers Drancy puis vers les camps avant d’être acheminĂ©s vers les chambres Ă  gaz. Ils eurent parfois la possibilitĂ© d’envoyer Ă  leur famille un ultime message. Â»

" Comme celui qu’écrivait, le , Juliette Weill à sa famille : « Nous voilà donc à Drancy au moment du grand départ… Je vous embrasse bien fort, tous. Ce n’est pas un adieu, ce n’est qu’un au revoir »."

« Cet au revoir, vous constatez cher Serge Klarsfeld, dans le beau document que vous avez Ă©crit pour le CHRD Ă  la rue Sainte-Catherine, que c’était en fait un adieu pour 77 des 80 dĂ©portĂ©s de la rafle. Â»

"Vous ajoutez : « C’est pour eux, pour les enfants d’Izieu, pour les déportés du convoi du à Lyon, que Beate et moi avons repéré Barbie, l’avons surveillé, et avons organisé son retour de force en France et à Lyon pour y être jugé »."

Voir aussi

Bibliographie

  • Catherine Richet, Organisation juive de combat : rĂ©sistance/sauvetage, France 1940-1945, Paris, Autrement, coll. « MĂ©moires » (no 124), , 501 p. (ISBN 978-2-7467-0902-7, OCLC 804893306)[7]

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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