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Jules Malou

Jules Edouard François Xavier Malou, né à Ypres le et mort en son château à Woluwe-Saint-Lambert le , est un homme politique belge.

Jules Malou
Illustration.
Fonctions
Chef de cabinet belge
–
Monarque LĂ©opold II
Gouvernement Malou I
Coalition Catholique
Prédécesseur Jules d'Anethan
Successeur Walthère Frère-Orban
–
Monarque LĂ©opold II
Gouvernement Malou II
Coalition Catholique
Prédécesseur Walthère Frère-Orban
Successeur Auguste Beernaert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Ypres, (France)
Date de décès
Lieu de décès Woluwe-Saint-Lambert, (Belgique)
Nationalité belge
Parti politique Parti catholique

Jules Malou
Chefs de cabinet belges

Carrière politique

Il rencontre Walthère Frère et Victor Tesch lors de son passage à l’université de Liège[1]. Jules Malou est élu député en 1841 par l'arrondissement de Ypres[2], Gouverneur de la Province d'Anvers de 1844 à 1845, Ministre des Finances du [1] au , et ministre d'état en 1870[1]. Comme Ministre des Finances, Malou crée la Cour des Comptes et fait voter la loi sur la comptabilité générale de l'État. Lors de la victoire du parti libéral en 1847, il reprend son siège de député. Battu aux élections de 1859, Jules Malou est néanmoins élu sénateur de l’arrondissement de Saint Nicolas le .

Jules Malou est directeur de la Société Générale de Belgique de 1849 à 1871[1] puis son vice gouverneur à partir de 1871. Il est membre de la Commission Centrale de Statistique de sa nomination le à sa démission le .

Le , il participe à la création du cabinet catholique Barthélemy de Theux-Jules Malou[3]. Il y assume réellement les fonctions de premier ministre belge jusqu'en 1878, nominalement après la mort du comte de Theux en 1874. Rappelé au pouvoir après la chute du cabinet Frère-Orban (1884), Malou entreprend de modifier la loi de 1879 sur l'enseignement primaire, mais il démissionne quelques mois plus tard à la suite de la révocation par le Roi des ministres Charles Woeste et Victor Jacobs. Il retrouve son siège au Sénat. Victime d'une congestion cérébrale, il meurt en 1886 en son château (château Malou) de Woluwe-Saint-Lambert. Le collège Saint-Michel (Bruxelles) fut construit à Etterbeek, Boulevard Saint-Michel sur des terres qu'il offrit aux pères jésuites. Son fils était membre de cette congrégation.

Il est l’auteur de plusieurs livres. Un inventaire des archives de Jules Malou entre 1810 et 1886 a été rédigé en 1971 par Madame Solange Vervaeck en néerlandais et elles sont conservées aux Archives générales du Royaume.

Famille

Jules Malou est issu d'une famille française de négociants[2] en toile venue s'établir à Ypres au XVIIIe siècle. Jules Malou est le fils de Jean-Baptiste Malou[4] (1783-1862), ancien sénateur et de Marie-Thérèse van den Peereboom[2] (1783-1846). Jules a deux frères, Jean Baptiste (1809-1864), évêque de Bruges et Victor[4] (1815-1875) et 3 sœurs[2], dont Octavie[4], épouse de Floris Delebecque et Marie[4] (1808-1864).

Devenu veuf, son grand-père, Pierre Antoine Malou (1753-1827) devient prêtre.

Sa fille Hélène épousa le comte Adrien d'Oultremont et sa fille Mathilde épousa Alfred d'Huart.

Le mouvement flamand

Le , il fit voter la loi réglant l’emploi du néerlandais en matière de droit pénal dans la partie flamande de la Belgique[5] - [6].

Publications

  • La Belgique : revue des revues : Etude sur les chemins de fer belges, t. 9, Bruxelles, De Mortier, (lire en ligne), p. 282
  • Notice historique sur les finances de la Belgique (1835 Ă  1865), (lire en ligne)
  • La question monĂ©taire (10 octobre 1859), A. Decq, , 37 p. (lire en ligne)
  • Discours prononcĂ© Ă  la sĂ©ance du , Chambre des ReprĂ©sentants, F. Hayez, Bruxelles, 1878

Sources

  • Michel Dumoulin et Els Witte, Nouvelle histoire de Belgique, vol. 2, Bruxelles/Paris, Éditions Complexe, , 223 p. (ISBN 2-8048-0066-0, lire en ligne)
  • Baron (Henri Antoine Marie Jules) de Trannoy, Jules Malou : 1810-1870, A. Dewit, , 589 p. (lire en ligne)
  • Baron Henri de Trannoy a Ă©crit plusieurs articles supplĂ©mentaires pour la Revue gĂ©nĂ©rale sur Jules Malou
  • Auguste Roeykens, Jules Malou et l'Ĺ“uvre congolaise de LĂ©opold II (1876-1886), , 94 p. (lire en ligne)
  • Collectif, Recueil gĂ©nĂ©ral des dĂ©cisions administratives et judiciaires en matière de droits d'enregistrement, de timbre, de greffe, de succession, d'hypothèque et de notariat, vol. 21, Bruxelles, Raes, , 586 p. (lire en ligne), p. 455
  • Carlo Bronne, La vie impĂ©tueuse de Malou-Riga, Editions Brepols, Bruxelles, Paris, 1962
  • Ria Christens, L'HĂ´tel des Finances, 12 rue de la Loi, Duculot, Bruxelles, 2007, page 91.
  • Château Malou

Références

  1. (Dumoulin et Witte 2005, p. 109)
  2. (Dumoulin et Witte 2005, p. 108)
  3. (Dumoulin et Witte 2005, p. 200)
  4. (Collectif 1868, p. 455)
  5. « Il y a 120 ans, le néerlandais devenait une langue officielle en Belgique », sur vrt.be, VRT NWS: le site d'information de référence, (consulté le ).
  6. « Flamands et Wallons - Le mouvement flamand », sur histoire-des-belges.be (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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