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Jules Bergeron (géologue)

Pierre-Joseph-Jules Bergeron, né le à Paris et mort le à Paris est un ingénieur des Arts et Manufactures et professeur de minéralogie et de géologie français à l'Ecole Centrale[1].

Biographie

Jules Bergeron est le fils de Étienne Jules Bergeron, pédiatre, et de Claire Le Roy-Dufour. Il entre, à vingt ans, à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures. En 1876, il sort avec le titre d'Ingénieur des Arts et Manufactures et le diplôme de métallurgiste. Docteur ès sciences, en 1878, il devient préparateur de géologie de la faculté des sciences de Paris, au laboratoire de géologie de la Sorbonne[2], puis sous-directeur[3].

En 1881, il se marie avec Antoinette Delvincourt et eurent deux filles, Henriette et Jacqueline.

En 1884, il entre comme collaborateur adjoint au service de la carte géologique de la France, collaborateur principal en 1891. L'œuvre principale de Bergeron a pour objet l'étude des terrains primaires qu'il décrit sous le nom de Montagne Noire et de Rouergue.

En 1887, Bergeron recueille une contre empreinte d'un minuscule céphalon de trilobite à la surface d'un morceau de schiste, non loin de Ferrals-les-Montagnes. Le moulage de cette empreinte, fait au laboratoire de géologie de la Sorbonne, permet à Munier-Chalmas et à Bergeron de reconnaître un céphalon de conocoryphe, genre caractéristique du cambrien.

En 1890, il est chargé par Hébert et Munier-Chalmas, de faire des conférences sur la géologie aux candidats à l'agrégation des sciences naturelles.

En 1892, il est nommé pour la première fois vice-président de la Société Géologique de France.

En 1893, il est chargé du cours de minéralogie et de géologie à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures de Paris, jusqu'en 1912, puis de nouveau de 1915 à 1917.

En 1896, il fait une communication, à la Société des Ingénieurs Civils de France, sur l'extension possible des différents bassins houillers français. Il indique notamment qu'il est probable que le bassin de Sarrebruck doit se prolonger jusqu'en Lorraine. Cinq ans plus tard, Marcel Bertrand et Bergeron affirment que la continuité des assises houillères de Sarrebruck vers le Sud-Ouest est certaine, mais il leur semble toutefois que le houiller doit se trouver dans cette partie de la Lorraine à une profondeur qui ne permet pas d'en prévoir l'exploitation.

En 1898, Bergeron reprend, avec Jardel et Picandet, l'étude du bassin de Decazeville, commencée en 1887. La distribution des deltas conduise les auteurs à limiter les régions dans lesquelles ont pu se déposer les alluvions végétales et, par suite, la distributions des couches de houille.

En 1897, il est nommé directeur adjoint du laboratoire de géologie de la faculté des sciences de Paris.

Ĺ’uvres et publications

  • Charles Janet et Jules Bergeron, « Excursions gĂ©ologiques aux environs de Beauvais », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© acadĂ©mique de l’Oise, vol. 12,‎ , p. 249-273 (lire en ligne).
  • Bergeron, Jules, Étude gĂ©ologique du massif ancien situĂ© au sud du plateau central, Paris, G. Masson, (lire en ligne).
  • Bergeron, J., Jardel et Picandet, « Etude gĂ©ologique du bassin houiller de Decazeville (Aveyron) », Bull Soc gĂ©ol de Fr., 3e sĂ©rie, XXVIII, 1900.
  • Bergeron, Jules, Weiss Paul, « Sur l'allure du bassin houiller de SarrebrĂĽck et de son prolongement en Lorraine française », 1905, CR. Ac. Sc, 18 juin 1906.
  • Bergeron, Jules, « Remarques au sujet de plaques calcaires d’âge cambrien, provenant de Chine », Bull Soc gĂ©ol de Fr., 3e sĂ©rie, XXVII, 1908, 442-450.

Distinctions et reconnaissance

Décorations françaises

Prix

Sociétés savantes et autres organismes

Congrès de l’AFAS à Toulouse, section de géologie, cloître des Jacobins, 29 septembre 1887
  • Ĺ’uvre des sanatoriums maritimes pour enfants, fondĂ© par son père, membre en 1902, vice-prĂ©sident en 1919.
  • Association GĂ©nĂ©rale des HygiĂ©nistes et Techniciens municipaux[5], membres depuis sa fondation, en 1905, vice-prĂ©sident, en 1917.
  • Association française pour l'avancement des sciences.
  • Ligue Nationale contre l'Alcoolisme, fondĂ©e par son père.
  • Membre du jury international des rĂ©compenses Ă  l'Exposition universelle de 1900.
  • Vice-prĂ©sident du jury de concours des plans de reconstruction des villes et villages dĂ©truits, spĂ©cialement de celui de la ville de Reims.
  • Smithsonian Institution.

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Pierre Joseph Jules Bergeron (1853-1919) », sur Annales des Mines (consulté le ).
    2. Hébert, Charles Vélain, Jules Bergeron et Vasseur, « Laboratoire de géologie à la Faculté des Sciences », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 1, no 1,‎ , p. 136–147 (lire en ligne, consulté le )
    3. Ernest Munier-Chalmas, Vilain, Jules Bergeron et Émile Haug, « Laboratoire des recherches géologiques de la faculté des sciences », Annuaires de l'École pratique des hautes études, vol. 1, no 1,‎ , p. 196–204 (lire en ligne, consulté le )
    4. « Cote LH/190/11 », base Léonore, ministère français de la Culture
    5. « Association générale des hygiénistes et techniciens municipaux », sur data.bnf.fr (consulté le )

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article :

    • Giusti, Christian, « En Aigoual : la rencontre du Centralien et du Polytechnicien. De l’intĂ©rĂŞt du pĂ©ritexte en histoire des gĂ©osciences », Dix huitième colloque des Archives d’Agde,‎ , p. 13-37 (lire en ligne, consultĂ© le ).

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