Juan José Rosón
Juan José Rosón Pérez, né le à Becerreá et mort le à Madrid, est un homme politique espagnol membre de l'Union du centre démocratique (UCD).
Juan José Rosón | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol de l'Intérieur | |
– (2 ans, 6 mois et 29 jours) |
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Président du gouvernement | Adolfo Suárez Leopoldo Calvo-Sotelo |
Gouvernement | Suárez III Calvo-Sotelo |
Prédécesseur | Antonio Ibáñez Freire |
Successeur | José Barrionuevo |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan José Rosón Pérez |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Becerreá (Espagne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Madrid (Espagne) |
Parti politique | UCD |
Diplômé de | Université de Madrid |
Profession | Journaliste |
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Ministres de l'Intérieur d'Espagne | |
Il est gouverneur civil de la province de Madrid entre 1976 et 1980, et ministre de l'Intérieur de 1980 à 1982.
Biographie
Études et débuts professionnels
Il étudie les sciences économiques et les sciences politiques à l'université de Madrid. Il occupe ensuite un poste de professeur à l'École officielle de radiodiffusion et de télévision (EORT). En 1962, il est nommé pour deux ans secrétaire général du syndicat étudiant universitaire (SEU).
Long parcours journalistique
Il devient en 1964 directeur de la coordination et secrétaire général de la Télévision espagnole (TVE). Membre du conseil d'administration de l'EFE entre 1968 et 1969, il est porté en 1970 à la direction du syndicat national du spectacle.
Le , Juan José Rosón est nommé directeur général de la Radio-télévision espagnole (RTVE). Il est relevé de son poste au bout de trois mois seulement.
Passage en politique
Il est choisi le pour occuper le poste de gouverneur civil de la province de Madrid, et déclare dans son discours de prise de fonction au palais de La Moncloa que « il faut faire de Madrid une ville avec son autonomie et ses personnalités propres »[1].
À l'occasion du remaniement ministériel du 3 mai 1980, Juan José Rosón est désigné ministre de l'Intérieur, à la suite du refus exprimé deux fois par le général de police José Antonio Sáenz de Santa María et au changement de destination de Salvador Sánchez-Terán[2].
Reconduit le par Leopoldo Calvo-Sotelo, il s'oppose au mois de juin suivant au ministre des Affaires étrangères, José Pedro Pérez-Llorca pour la présidence de la fédération de l'UCD dans la province de Madrid[3]. Finalement, il s'accorde avec son adversaire et les deux appuient Miguel Doménech au cours de l'assemblée provinciale de juillet[4].
Au mois de , son nom est évoqué pour occuper la troisième place de la liste de l'UCD dans la circonscription de Madrid pour les élections législatives anticipées du 28 octobre 1982, ce qui irait à l'encontre de la volonté exprimée par Antonio Garrigues, chef du Parti démocrate-libéral[5]. Finalement, il est bien investi à cette position, après Landelino Lavilla et Calvo-Sotelo[6]. Le résultat final donne aux centristes un mandat, ce qui l'amène à quitter le jeu politique.
Hospitalisé une semaine en pour une insuffisance respiratoire[7], il meurt d'un cancer du poumon le , à l'âge de 53 ans[8].
Famille et vie privée
Marié et père de quatre enfants, il est le frère cadet d'Antonio Rosón, président pré-autonome de la Galice.
Notes et références
- (es) « Señor Rosón: "Hay que hacer de Madrid una provincia con autonomía propia" », El País, le 12 août 1976
- (es) « El enfrentamiento de Pérez-Llorca y Arias-Salgado desgaja Presidencia entre tres ministros », El País, le 3 mai 1980
- (es) « Pugna entre Pérez-Llorca, y Rosón por la presidencia de UCD Madrid », El País, le 2 juin 1981
- (es) « Miguel Doménech, sin apoyo liberal, y Abel Cádiz compiten finalmente por la presidencia de UCD-Madrid », El País, le 12 juillet 1981
- (es) « Garrigues y Rosón aspiran al tercer puesto por Madrid en las listas electorales centristas », El País, le 15 septembre 1982
- (es) « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado convocadas por Real Decreto 2057/1982, de 27 de agosto. », Bulletin officiel de l'État, publié le 2 octobre 1982
- (es) « Rosón, dado de alta. », El País, le 11 décembre 1985
- (es) « Fallecimiento de Juan Jose Rosón, ex ministro del Interior », El País, le 19 août 1986