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Josza Anjembe

Josza Anjembé, née en 1982 à Paris, est une réalisatrice française, documentariste, scénariste et journaliste.

Josza Anjembé
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Paris-VIII (maîtrise (en)) ()
Activités
Autres informations
Distinctions
Festival international du court métrage de Palm Springs (en) ()
Festival international du court métrage de Louvain (d) ()

Biographie

NĂ©e Ă  Paris avec un frère jumeau d'une mère infirmière et d'un père couvreur camerounais. Josza AnjembĂ© grandit Ă  Bondy et aux Lilas. Après son baccalaurĂ©at (section ES), elle obtient une maitrise en « communication Â» Ă  l'universitĂ© de Paris VIII « Vincennes Ă  Saint-Denis[1] Â». En 2014, elle suit une formation d'assistanat Ă  la rĂ©alisation (CIFAP), d'analyse d'image (INA) et de rĂ©alisation (Artwork). En 2016, elle Ă©tudie le scĂ©nario (Le Groupe Ouest)[2].

À partir de 2004, Josza Anjembé travaille comme journaliste pour TF1 (Sans aucun doute), puis pour France5 et France2. Entre 2009 et 2011, elle est journaliste reporter d’images pour la chaîne de télévision Africa 24[3]. En 2017, elle continue à « piger » comme journaliste, notamment pour Canal+ Afrique[3].

En 2012, Josza Anjembé est lauréate de la Bourse de la vocation de la Fondation Bleustein-Blanchet. En 2014, elle participe à « Talents en court » du Jamel Comedy Club, dispositif grâce auquel elle espère réaliser son premier court. En 2015, elle obtient la Bourse des festivals offerte par Kiss Films et le CNC.

Elle est membre des jurys de l'Action nationale « Les 24 h des 24 h des réalisations » (2016), du festival « Buzzons contre le sexisme » (2013-2016), du Paris Virtual Film Festival (2017), du festival de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux (2017)[2].

Josza Anjembé donne également des cours à l'école Miroir, au lieu Le Bal, la fabrique du regard, pour YouTube, et aux CEMEA[2].

Ĺ’uvre

En 2011, Josza Anjembé se lance dans la réalisation d'un documentaire, Massage à la camerounaise, sur les femmes camerounaises qui se font « repasser » les seins afin d’en freiner le développement (automutilation dans le but de se protéger des hommes). Elle le produit seule, et le monte également. Le film est sélectionné par le festival Festival international des programmes audiovisuels de Biarritz, ainsi que celui de Montréal[4] et de Créteil. Il est également diffusé sur la Chaîne parlementaire en .

En 2012, Josza Anjembé réalise un deuxième documentaire, K.R.U.M.P, une histoire du Krump en France, pour lequel elle a suivi pendant quatre ans un groupe de danseurs. Le film est sélectionné au Festival des cultures urbaines de Paris. Le film raconte l'émergence du KRUMP (Kingdom Radically Uplifted Mighty Praise, soit Éloge puissant d'un royaume radicalement élevé), danse inspirée par le clown dancing, inventé en 1992 par Thomas Johnson, bouleversé par la violence des émeutes raciales. Nouveau genre musical en France auquel se confrontent Warrenne, Grihka et Andréa, première femme, française, blanche, devant les Krump Kings, les dieux du Krump, juges de la première compétition 100 % Krump en France.

En 2016, Josza AnjembĂ© rĂ©alise son premier court mĂ©trage de fiction, Le bleu blanc rouge de mes cheveux, qui recueille près de 37 prix[5] dans autant de festivals et qui est sĂ©lectionnĂ© en 2018 aux CĂ©sar, catĂ©gorie « Meilleur court-mĂ©trage Â». Le film, au budget de 100 000 euros, a Ă©tĂ© tournĂ© pendant sept jours Ă  Rennes en [5]. La rĂ©alisatrice a Ă©galement composĂ© et jouĂ© la musique du gĂ©nĂ©rique de fin. L'histoire met en scène une adolescente d'origine camerounaise qui se passionne pour l'histoire de la France, le pays qui l'a vue naĂ®tre et dont elle souhaite acquĂ©rir la nationalitĂ© française. Son père, Amidou, s'y oppose farouchement et sa coiffure « afro » l'empĂŞche d'entrer dans le cadre prĂ©dĂ©fini pour la photo du passeport.

En 2019, Josza AnjembĂ© sort deux courts-mĂ©trages : l'un en co-rĂ©alisation avec Hadrien Bichet, SĂ©bastien de Fonseca, Caroline Poggi, Jonathan Vinel et intitulĂ© French Touch: Coming of Age, l'autre en son nom personnel, intitulĂ© Baltringue. Ce dernier met en scène la relation entre deux jeunes dĂ©tenus d'un centre pĂ©nitentiaire, l'un Ă  deux jours de son Ă©largissement, l'autre Ă  son arrivĂ©e. TournĂ© avec un petit budget (20 000 euros)[6] Ă  la prison, il recueille de bonnes critiques : on parle ainsi d'« Ĺ“uvre prometteuse[7] », il reçoit le Prix France TĂ©lĂ©visions 2020[8].

Filmographie

RĂ©alisatrice

Actrice

Prix

  • 2018 : prix du jury, Festival international du court mĂ©trage de Louvain (nl) pour Le bleu blanc rouge de mes cheveux
  • 2017 : prix HP Bridging the Borders, Festival international du court mĂ©trage de Palm Springs (en) pour Le bleu blanc rouge de mes cheveux

Notes et références

  1. « Le bleu, blanc, rouge de Josza Anjembe | Bondy Blog », sur www.bondyblog.fr (consulté le )
  2. « Josza Anjambé », sur www.ubba.eu (consulté le )
  3. « CNC - actualitĂ©s - [CĂ©sar 2018] Josza Anjembe : un court haut en couleurs », sur www.cnc.fr (consultĂ© le )
  4. « FFM : Massage à la Camerounaise », sur montreal157.blogspot.fr (consulté le )
  5. « Josza Anjembe, rĂ©alisatrice (« Le bleu blanc rouge de mes cheveux Â») : « Je voulais aborder le thème de la double culture Ă  travers le conflit entre gĂ©nĂ©rations. Â» », L'Afro - news, enquĂŞtes, reportages,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) « Baltringue », sur IMDb
  7. « « Baltringue » de Josza Anjembe : prisons », sur Pop and Films, (consulté le )
  8. « « Baltringue » : regardez ce court métrage sur l'amour gay en détention », sur Jock.life, (consulté le )
  9. « Le blanc blanc rouge de mes cheveux - Court métrage - HD - Film complet de Josza Anjembe », sur www.youtube.com (consulté le )
  10. Yukunkun productions, « Le bleu blanc rouge de mes cheveux : Dossier de presse », sur www.mediaclub.fr (consulté le )

Liens externes

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