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Josse De Rycke

Josse De Rycke (en latin Justus Ryckius), né le à Gand (Pays-Bas méridionaux) et mort à Bologne le , est un prêtre flamand, linguiste, humaniste et antiquaire de renom.

Justus Rycquius
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Josse De Rycke
Pseudonyme
Justus Ryckius
Formation
Activité
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Biographie

Josse De Rycke naquit Ă  Gand le . Ses parents cultivèrent ses dispositions avec le plus grand soin, et l’envoyèrent de bonne heure Ă  Douai faire son cours de droit : mais il prĂ©fĂ©rait Ă  la jurisprudence les lettres et la poĂ©sie ; et, Ă  l’âge de dix-neuf ans, il publia, sous le titre de Præludia poĂ«tica, le Recueil des amusements de sa jeunesse. Il visita l’Italie, s’arrĂŞta quelque temps Ă  Rome, pour examiner en dĂ©tail les restes d’antiquitĂ©s, et sut profiter de son sĂ©jour dans la capitale du monde chrĂ©tien pour accroĂ®tre ses connaissances par la frĂ©quentation des savants et des littĂ©rateurs. Ses talents et la douceur de son caractère lui mĂ©ritèrent l’amitiĂ© du comte Ludovico Sarego, noble vĂ©ronais, qui le choisit pour secrĂ©taire, et lui confia la garde de sa bibliothèque. Au bout de quelques annĂ©es, Rycquius revint en Flandre, embrassa l’état ecclĂ©siastique, et fut pourvu d’un canonicat de la collĂ©giale de Saint-Bavon, Ă  Gand. MalgrĂ©  les tĂ©moignages d’estime qu’il recevait de ses compatriotes, il regrettait toujours l’Italie ; et, cĂ©dant au dĂ©sir de revoir encore une fois cette belle contrĂ©e, il repassa les Alpes, vers la fin de 1624. Accueilli par les amis qu’il avait laissĂ©s Ă  Rome, il fut nommĂ©, sur leur recommandation, professeur Ă  l’UniversitĂ© de Bologne. Il prit possession de sa chaire, en 1627, par un discours qui fut très-applaudi ; mais il tomba malade peu de jours après, et mourut, le 8 dĂ©cembre de la mĂŞme annĂ©e, Ă  l’âge de quarante ans.

Ĺ’uvres

De Capitolio Romano, Lugduni Batavorum, apud Joh. du Vivié, 1696

On a de Rycquius des Vers, des Harangues, des Panégyriques, dont on trouvera les titres dans la Biblioth. Belgic. de Jean-François Foppens, pag. 788, et dans les Mémoires de Jean-Noël Paquot, III, 188 ; mais les seuls ouvrages qu’on recherche de lui sont :

  • Primitiæ epistolicæ ad Italos et Belgos centuria prima, Cologne, 1610 ; – Centuria secunda, Louvain, 1615, 2 vol. in-8°.
  • Syntagma de anni sæculari jubilæo et annis solemnibus diversarum nationum, Anvers, 1615, in-8°.
  • De Capitolio Romano veteri commentarius, Gand, 1617, in-4°. ; Leyde, 1669, in-12, fig. : cette jolie Ă©dition est due Ă  Jakob Gronovius. L’ouvrage est plein de recherches curieuses ; et l’abbĂ© Nicolas Lenglet Du Fresnoy tĂ©moigne sa surprise qu’on ne l’ait pas insĂ©rĂ© dans le Thesaur antiquit. Romanarum.

Références

Bibliographie

  • « Josse De Rycke », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

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