Joseph Charles Daga
Joseph Charles Daga (1825-1885) est un médecin inspecteur général de la IIIe République.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(Ă 60 ans) 7e arrondissement de Paris |
| Nationalité | |
| Activités |
| Distinctions |
|---|
Biographie
Fils d'un menuisier domicilié rue Châtillon, Joseph Charles Daga naît le à Metz[1]. Après des études secondaires à Metz, Joseph Charles Daga s'inscrit en à l'hôpital militaire du Fort Moselle, comme chirurgien élève[1]. Il est promu chirurgien sous-aide en 1848 avant d'être affecté à l’hôpital du Val-de-Grâce en 1849. Affecté au 5e régiment d'infanterie de ligne en 1851, l'aide major Daga est envoyé en Algérie en 1853, où il exerce à l’hôpital militaire du Dey. En 1854, il est affecté au 11e régiment d’infanterie légère et reçoit la Légion d'honneur après avoir été blessé pendant l'assaut de Malakoff le [1]. De retour à l’hôpital militaire du Gros-Caillou à Paris en 1857, il est promu médecin-major, avant d'être affecté au 90e régiment d’infanterie de ligne en 1858.
Joseph Charles Daga est affectée dans les ambulances de l'armée d'Italie en , puis dans différentes unités en Algérie, où il est chef de service. Affecté à Lille en 1863, il retourne en algérie en 1866, notamment à l’hôpital d’Alger. En , le médecin principal Daga est affecté au camp de Chalons, puis dans l'armée de Mac-Mahon en . En , il est affecté à l’hôpital d’Amélie-les-Bains, où il est fait officier de la Légion d'honneur[1], avant d’être affecté dans le 18e corps d'armée, comme médecin en chef. Après différentes affectations en France, il est nommé à l’hôpital militaire de Nancy en .
En , il quitte Nancy pour Paris. Nommé médecin inspecteur, membre du comité consultatif du service de santé militaire, il œuvre ensuite sans relâche pour réorganiser les services de santé français. L'académie de médecine reconnut la qualité de ses travaux publiés sur la variole et la fièvre typhoïde[2]. Il est promu Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur le [1], peu de temps avant de décéder à Paris, le . Il légua sa bibliothèque à sa ville natale[3], alors annexée à l'Empire allemand, et il fut inhumé au cimetière de l'Est à Metz.
Hommage posthume de sa ville natale, une rue de Metz porte son nom[4].
Distinctions
- Croix de chevalier de la Légion d’Honneur le [1].
- Officier de la Légion d’Honneur le .
- Commandeur de l’ordre de la Légion d’Honneur le .
Notes et références
- Dossier Leonore LH/645/36.
- L'académie de médecine de Paris a reconnu par quatre médailles d'argent et deux médailles d'or la haute valeur de ses travaux scientifiques.
- Les revenus de ce legs seront répartis chaque année entre les ouvriers les plus méritants.
- Qui était Daga, à l’origine du nom d’une rue à Metz sur republicain-lorrain.fr
Liens externes
- Ressource relative aux militaires :