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Joseph Capus

Joseph Capus est un homme politique français né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et décédé le à Paris.

Joseph Capus
Illustration.
Fonctions
Député 1919-1928
SĂ©nateur 1930-1940
Gouvernement IIIe RĂ©publique
Groupe politique ARS (1919-1924)
GRD (1924-1928)
UDR (1930-1940)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Marseille
Date de dĂ©cès (Ă  79 ans)
Lieu de décès 17e arrondissement de Paris
RĂ©sidence Gironde

Présentation

DiplĂ´mĂ© de l'École d'Agriculture de Grignon, il a Ă©tĂ© directeur de la station de pathologique vĂ©gĂ©tale de Cadillac (Gironde), oĂą il dĂ©ploya une très importante activitĂ© qui offrit Ă  la viticulture française et mondiale de nouvelles perspectives de dĂ©veloppement. Joseph Capus fut non seulement Ă  la base de la greffe dite « greffe Cadillac Â», mais il crĂ©a aussi la première station d'avertissement mĂ©tĂ©orologique.

En 1918, Joseph Capus obtint le Prix Montaigne, décerné par l'Académie des sciences.

Du au , il est ministre de l’Agriculture (3e ministère Poincaré puis ministère François-Marsal).

Durant ses mandats parlementaires, tant à la Chambre des Députés qu'au Sénat, Joseph Capus fournit un important travail concernant plus particulièrement les principes de qualités pour le vin et la vigne.

Le législateur des AOC

En 1932, au sein de la FĂ©dĂ©ration des Associations Viticoles de France, fut crĂ©Ă©e une « Section des grands crus Â» dont le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral fut le baron Pierre Le Roy de BoiseaumariĂ©. Cette initiative fut immĂ©diatement soutenue et appuyĂ©e par le sĂ©nateur Capus, ancien ministre de l'Agriculture[1]. Elle allait d'ailleurs dans le mĂŞme sens que la fondation, en 1929, par Édouard Barthe, dĂ©putĂ© de l'HĂ©rault, de l'Office International de la Vigne et du Vin et, en 1931, du « ComitĂ© National de Propagande en faveur du Vin Â»[1].

Le , le parlementaire dĂ©posa sur le bureau du SĂ©nat une proposition de loi qu'il avait Ă©laborĂ©e en totale concertation avec le baron Leroy. Les dispositions de la « Loi Capus Â» furent ensuite intĂ©grĂ©es par Édouard Barthe dans le dĂ©cret-loi du [1].

Fondation de l'I.N.A.O

Cette loi permit la fondation d'un « ComitĂ© National des Appellations d'origine des vins et des eaux-de-vie Â» qui allait devenir par dĂ©cret du l'Institut National des Appellations d'Origine des vins et des eaux-de-vie[1]. Dès sa crĂ©ation, le statut de cet organisme prĂ©senta une originalitĂ©. Organisme privĂ©, dotĂ© d'une personnalitĂ© civile, il fut chargĂ© d'un service public. Mais sa grande innovation fut de constituer lĂ©galement une nouvelle catĂ©gorie des vins et eaux-de-vie Ă  appellation d'origine dite « contrĂ´lĂ©e Â». Le devenir de la viticulture en Ă©tait dĂ©sormais changĂ©[1].

Seconde guerre mondiale et Occupation

Le , Joseph Capus vota les pleins pouvoirs à Pétain. Après la guerre le Jury d'honneur reconnut sa parfaite dignité pendant l'occupation et lui permit de conserver la totalité de ses droits et prérogatives de citoyen et de parlementaire.

Il meurt le et est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise (93e division)[2].

Mandats

Notes et références

  1. L'Élite des vins de France, op. cit., p. 59
  2. Répertoire annuel d'inhumation, 5 mai 1947, n°894, page 11

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Le Roy de BoiseaumariĂ©, Les organismes nationaux, in Charles Quittanson, L'Élite des vins de France, Éd. Centre National de Coordination, Paris, 1967.
  • Joseph Capus, PrĂ©face et introduction, in Germain Lafforgue, Le vignoble girondin, Éd. Louis Larmat, Paris, 1947.
  • « Joseph Capus », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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