Joseph Bolduc
Joseph Bolduc (-) est un agriculteur, directeur, marchand, notaire et homme politique fédéral du Québec ainsi que président du Sénat du Canada.
Joseph Bolduc | |
Fonctions | |
---|---|
SĂ©nateur canadien | |
– (39 ans, 10 mois et 10 jours) |
|
Président du Sénat du Canada | |
– (5 ans, 8 mois et 3 jours) |
|
Prédécesseur | Auguste Charles Philippe Robert Landry |
Successeur | Hewitt Bostock |
Député à la Chambre des communes | |
– (7 ans, 11 mois et 14 jours) |
|
Circonscription | Beauce |
Prédécesseur | Christian Henry Pozer |
Successeur | Thomas Linière Taschereau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Victor-de-Tring, Canada-Est |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Saint-Victor-de-Tring, Québec, Canada |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Nationaliste-conservateur (1884 Ă 1924) Parti conservateur du Canada (1876 Ă 1884) |
Diplômé de | Université Laval |
Profession | Agriculteur Directeur de chemin de fer Marchand Notaire Homme politique |
Biographie
Né à Saint-Victor-de-Tring dans la région de la Beauce, Canada-Est, il effectua ses études au Collège Sainte-Marie et à l'Université Laval. Il gradua en 1874 et devint alors notaire et également homme d'affaires. Plus tard, il devint un ardent promoteur du développement des chemins de fer et, lors de la connexion de sa ville de résidence avec le réseau ferroviaire, il fut élu maire de sa localité.
Lors d'une élection partielle en 1876, il devint député du Parti conservateur dans la circonscription de Beauce. Réélu en 1878 et en 1882, il démissionna en 1884 pour accepter un poste de sénateur de la division sénatoriale de Lauzon. À la suite de cette nomination, recommandée par John A. Macdonald, il siégea à titre de nationaliste-conservateur.
En 1910, il brisa la ligne de Parti pour donner son appui au controversé projet des Services navals, qui permit la création de la Marine royale du Canada.
Nommé président du Sénat du Canada par le gouvernement de Robert Borden en 1916, il présida alors la chambre haute durant le litigieux débat concernant la Crise de la conscription en 1917. Il quitta ses fonctions en 1922 alors qu'un nouveau gouvernement libéral fut élu l'année précédente et retourna à Saint-Victor-de-Tring où il mourut en 1924.