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José Mojica Marins

JosĂ© Mojica Marins, nĂ© le Ă  SĂŁo Paulo et mort le dans la mĂȘme ville[1], est un rĂ©alisateur, acteur et scĂ©nariste de cinĂ©ma et de tĂ©lĂ©vision brĂ©silien.

José Mojica Marins
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
José Mojica Marins en 2009.
Surnom ZĂ© do CaixĂŁo
Naissance
São Paulo (État de São Paulo)
Nationalité Drapeau du Brésil Brésilien
DĂ©cĂšs (Ă  83 ans)
São Paulo (État de São Paulo)
Profession RĂ©alisateur
Acteur
Scénariste
Films notables À minuit, je possĂ©derai ton Ăąme
Cette nuit, je m'incarnerai dans ton cadavre
DĂ©lires d'un anormal

JosĂ© Mojica Marins est connu pour son personnage ZĂ© do CaixĂŁo [ˈzɛ du kaj.ËˆÊƒÉÌƒĂ”][2] (litt. Â« PĂ©pĂ© du cercueil »[3]) et personnage principal d'une longue sĂ©rie de ses films d'horreur dont À minuit, je possĂ©derai ton Ăąme et Cette nuit, je m'incarnerai dans ton cadavre.

Si José Mojica Marins est surtout connu pour ses films d'horreur, sa filmographie compte des films de différents genres allant du western au film d'aventure en passant par le film dramatique. Il a également réalisé des films de genre dans le domaine du pornochanchada, genre de comédies érotiques brésiliennes dont l'ùge d'or se situe dans les années 1970. Mojica a développé au fil de ses films une identité et un style propre, suscitant à ses débuts les critiques et les réactions d'indignation, puis les éloges lorsque ses films ont rencontré le succÚs tant nationalement qu'internationalement. Il est considéré comme le pionnier du cinéma d'épouvante brésilien[4].

Biographie

Jeunesse

Né dans une ferme appartenant à l'usine de cigarettes Caruso, dans le quartier de Vila Mariana à São Paulo, il est le fils d'AntÎnio André Marin et de Carmen Mojica Imperial, tous deux enfants d'immigrés espagnols[5].

Enfant, il passe des heures Ă  lire des bandes dessinĂ©es, Ă  regarder des films dans la salle de projection du cinĂ©ma oĂč travaille son pĂšre, Ă  jouer au thĂ©Ăątre de marionnettes et Ă  monter des piĂšces avec des costumes en carton et en tissu. À l'Ăąge de trois ans, la famille de Mojica a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  l'arriĂšre d'un cinĂ©ma Ă  Vila AnastĂĄcio (pt). Le pĂšre de Mojica est devenu le gĂ©rant du cinĂ©ma.

AprĂšs avoir obtenu une camĂ©ra V-8 Ă  l'Ăąge de douze ans, il n'a jamais cessĂ© de faire des films, il y consacrait l'essentiel de son temps. Nombre de ses films artisanaux rĂ©alisĂ©s Ă  l'Ă©poque Ă©taient projetĂ©s dans de petites villes, ce qui permettait de couvrir les coĂ»ts de production. Autodidacte, il crĂ©e une Ă©cole de thĂ©Ăątre pour ses amis et voisins et Ă  17 ans, aprĂšs plusieurs films amateurs, il fonde, avec l'aide d'amis, la Companhia CinematogrĂĄfica Atlas. SpĂ©cialisĂ© dans l'horreur scatologique, il acquiert une synagogue abandonnĂ©e qu'il transforme en studio de cinĂ©ma et en acadĂ©mie, oĂč il donne des cours d'art dramatique et forme des techniciens pour financer ses films. Il aurait soumis les Ă©lĂšves de l'Ă©cole Ă  des tests en utilisant des insectes pour mesurer leur courage[6] - [7]

Années 1950 : premiers films

José Mojica Marins (1971).

AprÚs la création de son école, Mojica Marins a progressivement pu voir ses projets de réalisation se concrétiser. Il tente à trois reprises de réaliser son film Sentença de Deus qui restera un court-métrage inachevé. Il marque néanmoins les débuts semi-professionnels et expérimentaux du réalisateur au cinéma.

En 1958, il tourne A Sina do Aventureiro (pt) en 75 mm, avec seulement deux personnes qui n'étaient pas issues de l'école d'art dramatique de Mojica Marins, mais qui sont venues par la suite prendre des cours, Ruth Ferreira et Shirley Alvez. A Sina do Aventureiro est un western caboclo (ou « western feijoada », selon la définition du chercheur Rodrigo Pereira[8]), un type de film prolifique, mais méprisé par l'historiographie classique du cinéma brésilien. Il s'inscrit donc dans la tradition plus large des films d'aventure rurale, un territoire qui comprend des noms aussi hétérogÚnes que significatifs, tels que E. C. Kerrigan, Amilar Alves, Luiz de Barros, Humberto Mauro, Eurides Ramos, Antoninho Hossri, Victor Lima Barreto, Carlos Coimbra, Wilson Silva, Osvaldo de Oliveira, Reynaldo Paes de Barros, Edward Freund, Ozualdo Candeias, Tony Vieira, et Rubens Prado.

Pour lancer le film A Sina do Aventureiro, Mojica Marins a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l'aide des frĂšres Valancy, propriĂ©taires du Cine Coral, Ă  SĂŁo Paulo, oĂč le film a Ă©tĂ© projetĂ© pendant longtemps. Le rĂ©alisateur du film, Mojica Marins, a expliquĂ© plus tard le succĂšs du film :

« Pour rĂ©ussir, j'ai utilisĂ© un stratagĂšme, car il Ă©tait dĂ©jĂ  difficile de projeter le film pendant une semaine entiĂšre, mais rester trois semaines Ă  l'affiche comme on l'a fait Ă©tait pratiquement impossible. J'ai donc emmenĂ© mes Ă©tudiants, Ă  un moment oĂč il y avait une file d'attente dans les cinĂ©mas, et j'ai rĂ©parti un groupe d'Ă©tudiants dans une file d'attente, un autre groupe dans une autre et encore une autre. Ils Ă©taient tous acteurs, n'est-ce pas ? Ils se tenaient tous au milieu de la file d'attente et disaient : "Oh, nous perdons notre temps Ă  faire la queue ici, alors qu'ils passent un si bon film au Cine Coral ! AprĂšs, ils sortaient de la file et de beaucoup de gens les suivaient. Et ils se retrouvaient tous au Cine Coral. Le film a trĂšs bien marchĂ© dans les grandes villes. Il a fait un tabac Ă  Salvador, Ă  Porto Alegre. Parce qu'il y a un mĂ©lange de costumes du Nord-Est avec ceux du Rio Grande, ainsi qu'avec des tenues nord-amĂ©ricaines. Je mĂ©lange tout, c'est un mĂ©li-mĂ©lo. Finalement, tout le monde a apprĂ©ciĂ© le film Ă  part les prĂȘtres. J'ai donc eu un dĂ©saccord avec les prĂȘtres qui me suivra toute ma vie. »

— JosĂ© Mojica Marins[9]

AprĂšs avoir acceptĂ© la proposition d'Augusto de Cervantes de faire un film qui plairait aux prĂȘtres, Mojica Marins a crĂ©Ă© l'histoire de Meu destino em tuas mĂŁos (pt) et a demandĂ© Ă  Ozualdo Candeias d'Ă©crire le scĂ©nario - qui n'a pas Ă©tĂ© crĂ©ditĂ© au gĂ©nĂ©rique. Les tragĂ©dies familiales sont prĂ©sentĂ©es par le cinĂ©aste avec des raffinements de mĂ©chancetĂ©, tempĂ©rĂ©s par ce nĂ©o-rĂ©alisme involontaire des productions dĂ©sargentĂ©es. La mise en scĂšne de Mojica rend le film encore plus cru et violent.

Le film raconte le drame de cinq enfants pauvres qui vivent de façon conflictuelle dans leurs familles respectives. LassĂ©s des mauvais traitements et du mĂ©pris, les enfants fuguent et partent sur les routes, accompagnĂ©s par la guitare et le chant de Carlito (jouĂ© par Franquito), l'aĂźnĂ© d'entre eux. Le jeune Franquito, le « garçon Ă  la voix d'or », veut se mettre dans les pas de Pablito Calvo, la vedette de Marcelin, Pain et Vin (1955), qui a eu un succĂšs retentissant. Mojica a composĂ© trois des dix chansons interprĂ©tĂ©es par Franquito. Meu destino em tuas mĂŁos (pt) a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l'argent de la vente des 33 tours de Franquito, aujourd'hui rares, car il s'agit de l'un des premiers films Ă  avoir un disque avec toutes les chansons Ă©ditĂ©es par la maison de disques Copacabana. Le film, bien qu'il ait plu Ă  l'Église, n'a pas eu de rĂ©percussion et a fini par tomber dans l'oubli[10].

Quelque temps plus tard, le producteur Nelson Teixeira Mendes engage Mojica comme acteur dans O Diabo de Vila Velha (1965), un western. Comme condition, Mojica a demandĂ© Ă  pouvoir emmener son pĂšre, trĂšs malade, au ParanĂĄ, oĂč le film devait ĂȘtre tournĂ©. AprĂšs de nombreuses discussions avec le rĂ©alisateur Ody Fraga, ce dernier se retire et Mojica prend la direction du film. Il se montre assez Ă  l'aise dans le genre western, un genre qu'il avait dĂ©jĂ  pratiquĂ© dans A Sina do Aventureiro (pt) (1958) et vers lequel il reviendra dans DgajĂŁo Mata para Vingar (1972)[11].

Années 1960 : Zé do Caixão

La marionnette de ZĂ© do CaixĂŁo durant le Festival de Rio 2018.

Mojica Marins a crĂ©Ă© le personnage populaire « ZĂ© do CaixĂŁo » (litt. Â« PĂ©pĂ© du cercueil »[3]) le . Il s'agit d'un personnage original, non basĂ© sur un mythe d'horreur prĂ©existant. Il prĂ©tend l'avoir inventĂ© lors d'un cauchemar dans lequel une silhouette l'entraĂźnait dans sa propre tombe. Selon la lĂ©gende que Mojica Marins a construite, le nom de « ZĂ© do CaixĂŁo » vient d'une lĂ©gende d'un ĂȘtre qui vivait il y a des millions d'annĂ©es sur la planĂšte Terre, qui s'est transformĂ© en lumiĂšre et qui, aprĂšs des annĂ©es, est revenu sur Terre. Le personnage est apparu pour la premiĂšre fois dans le film À minuit, je possĂ©derai ton Ăąme (1964). Depuis, il est apparu dans plusieurs films, a gagnĂ© en popularitĂ© et a Ă©tĂ© relayĂ© dans divers autres mĂ©dias[11].

ZĂ© do CaixĂŁo est un personnage amoral et nihiliste qui se considĂšre supĂ©rieur aux autres et les exploite pour atteindre ses objectifs. ZĂ© do CaixĂŁo est un impie radical, un personnage humain qui ne croit ni Ă  Dieu ni au diable. Le croque-mort cruel et sadique qu'est ZĂ© do CaixĂŁo est craint et dĂ©testĂ© par les habitants de la ville oĂč il vit. Le thĂšme principal de la saga mettant le personnage en scĂšne est son obsession pour l'hĂ©ritage par le sang : il veut ĂȘtre le pĂšre d'un enfant de qualitĂ© supĂ©rieure issu de la « femme parfaite ». L'idĂ©e qu'il se fait d'une « femme parfaite » n'est pas uniquement physique, mais dĂ©signe une personne qu'il considĂšre comme intellectuellement supĂ©rieure Ă  la moyenne, et dans cette quĂȘte, il est prĂȘt Ă  tuer tous ceux qui croisent son chemin.

En ce qui concerne la conception visuelle de Zé do Caixão, il se rapproche du personnage classique de Dracula (joué par Béla Lugosi dans Dracula (1931) des studios Universal). Cependant, Mojica a ajouté aux costumes noirs et élégants du personnage des caractéristiques psychologiques profondément enracinées dans les traditions brésiliennes. En outre, ses ongles à rallonge sont inspirés du personnage titre de Nosferatu le vampire (1922), le film expressioniste de Friedrich Wilhelm Murnau. Ses films ont alors été censurés par la dictature militaire brésilienne, qui les considérait comme amoraux et subversifs[12] - [13] - [14].

Faute d'acteur, car aucun candidat sĂ©rieux ne se proposait pour interprĂ©ter le personnage, le rĂ©alisateur a dĂ©cidĂ© d'incarner lui-mĂȘme ZĂ© do CaixĂŁo. Mojica, Ă  l'Ă©poque, portait la barbe en raison d'une promesse familiale. Au fil du temps, le nom du personnage s'est confondu avec celui du rĂ©alisateur lui-mĂȘme et lui a apportĂ© pratiquement toute sa notoriĂ©tĂ©. Mojica tourne donc en 1964 À minuit, je possĂ©derai ton Ăąme, avec uniquement des acteurs issus de son Ă©cole de thĂ©Ăątre puisque les autres acteurs ne lui faisaient pas confiance ou ne le croyaient pas,

AprĂšs la phase de montage avec Luiz Elias, Mojica Marins allait chercher le distributeur de Bahia qui s'Ă©tait dĂ©jĂ  chargĂ© d'A Sina do Aventureiro (pt) et qui se trouvait Ă  SĂŁo Paulo et qui s'est rendu Ă  Boca do Lixo. AprĂšs avoir vu le film montĂ©, le distributeur a commencĂ© Ă  faire connaĂźtre le film qui Ă©tait dĂ©jĂ  considĂ©rĂ© comme un grand succĂšs. Au mĂȘme moment, Mojica Marins en profite pour ressortir A Sina do Aventureiro et obtient un retour trĂšs lucratif. Il s'Ă©tait liĂ© d'amitiĂ© avec un cinĂ©aste cubain qui rĂ©alisait des films pornographiques et qui a proposĂ© Ă  Mojica d'ajouter dix minutes de scĂšnes additionnelles oĂč plusieurs nus fĂ©minins sont visibles. Le film a Ă©tĂ© vendu pour environ 20 % de son budget[11].

Difficultés, apogée, déclin et retour

Le gouverneur Mårio Covas et Zé do Caixão remettant les prix de la premiÚre édition du Troféu Aplauso, 1995.

Dans les années 1990, il présente le programme télévisé Cine Trash, qui a une grande audience et les prestations macabres de Zé do Caixão deviennent un point de repÚre à la télévision. Le programme est diffusé sur Rede Bandeirantes.

Les films de Mojica sont sortis en Europe et aux États-Unis, oĂč ils ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s dans des festivals et ont reçu des prix. Au BrĂ©sil, Mojica n'a pas connu le mĂȘme succĂšs et la mĂȘme reconnaissance. Peu de titres de ses films sont disponibles sur le marchĂ©, ce qui fait que son Ɠuvre est peu connue. Sa participation aux mĂ©dias est presque toujours comique, ce qu'il a dĂ» accepter pour des raisons financiĂšres.

José Mojica a participé à une émission d'interviews intitulée O Estranho Mundo de Zé do Caixão (it) (Le monde étrange de Pépé du Cercueil), sur Canal Brasil. José Mojica est également le pÚre de 7 enfants : Derian Matharan Marins, Crounel Marins, Mariliz Marins, Merisol Marins, Nilcemar Marins, Rosemar Marins et Denílson Porto.

Mojica Marins dans le studio de Programa Novo, sur TV Cultura.

En 2009, il a jouĂ© un personnage diffĂ©rent dans le long mĂ©trage de Cesar Nero : au lieu de s'appeler ZĂ© do CaixĂŁo, son personnage s'appelait Dark Morton, mais son allure Ă©tait le mĂȘme que celle de ZĂ© do CaixĂŁo, avec le traditionnel chapeau haut de forme et la cape noire.

Lors du carnaval carioca de 2011, il a été honoré et a participé au défilé de l'école Unidos da Tijuca, en tant que vice-champion[15].

En 2012, il a prĂ©facĂ© le livre 3355 SituaçÔes Que VocĂȘ Deve Saber Para NĂŁo Morrer Como Nos Filmes de Terror, de l'Ă©crivain Gerson Couto[16].

En 2013, il apparaĂźt sur la couverture de l'album Expulsos do PurgatĂłrio, du groupe punk Excomungados.

En 2014, JosĂ© Mojica a Ă©tĂ© hospitalisĂ© pendant prĂšs d'un mois Ă  l'Incor, Ă  SĂŁo Paulo, oĂč il a subi un cathĂ©tĂ©risme cardiaque et le dĂ©blocage d'une artĂšre qui Ă©tait obstruĂ©e. Il avait alors subi une angioplastie, une procĂ©dure visant Ă  dĂ©bloquer les vaisseaux obstruĂ©s, et s'Ă©tait vu poser trois endoprothĂšses vasculaires, un tube insĂ©rĂ© pour normaliser le passage du sang Ă  l'intĂ©rieur de l'artĂšre. Pour cette raison, l'interprĂšte de ZĂ© do CaixĂŁo a commencĂ© Ă  faire des dialyses (filtrage du sang) trois fois par semaine[17].

En 2015, la chaĂźne par abonnement Space a rĂ©alisĂ© une mini-sĂ©rie biographique sur Mojica intitulĂ©e ZĂ© do CaixĂŁo, dans laquelle le cinĂ©aste est interprĂ©tĂ© par Matheus Nachtergaele. En 2019, il est apparu dans un hommage au Domingo Show, oĂč il s'est montrĂ© trĂšs affaibli, prĂ©sentant une supposĂ©e maladie d'Alzheimer.

Mort

José Mojica Marins est décédé à São Paulo à l'ùge de 83 ans le , victime d'une bronchopneumonie. Son décÚs a été confirmé par sa fille, l'actrice Liz Marins. Le cinéaste était hospitalisé depuis le pour soigner des problÚmes pulmonaires[18].

Filmographie

En tant que réalisateur

En tant qu'acteur

  • 1960 : Éramos IrmĂŁos de Renato Ferreira
  • 1965 : O Diabo de Vila Velha de JosĂ© Mojica Marins, Armando de Miranda et Ody Fraga (pt)
  • 1969 : O Cangaceiro Sem Deus d'Oswaldo de Oliveira
  • 1970 : O Profeta da Fome (pt) de Maurice Capovilla (pt)
  • 1976 : A estranha hospedaria dos prazeres de Marcelo Ramos Motta (pt)
  • 1977 : O Abismo de RogĂ©rio Sganzerla
  • 1977 : O Vampiro da Cinemateca de Jairo Ferreira
  • 1978 : A Deusa de MĂĄrmore de RosĂąngela Maldonado (pt)
  • 1980 : Chapeuzinho Vermelho de Marcelo Motta
  • 1982 : O Segredo da MĂșmia (pt) d'Ivan Cardoso (pt)
  • 1984 : Padre Pedro e a Revolta das Crianças (pt) de Francisco Cavalcanti (pt)
  • 1985 : O Filho do Sexo ExplĂ­cito de Francisco Cavalcanti
  • 1986 : A Hora do Medo de Francisco Cavalcanti
  • 1987 : As Belas da Billings d'Ozualdo Candeias
  • 1987 : Horas Fatais de Francisco Cavalcanti et Clery Cunha (pt)
  • 1989 : Dama de Paus (pt) de MĂĄrio Vaz Filho (pt)
  • 1990 : O Gato de Botas Extraterrestre (pt) de Wilson Rodrigues
  • 1996 : Babu e a Vingança Maldita de Cesar Nero
  • 1997 : Ed Mort (pt) d'Alain Fresnot (pt)
  • 1997 : A Filha do Pavor d'AndrĂ©a Pasquini
  • 2001 : Dr. Bartolomeu e a ClĂ­nica do Sexo de MĂĄrio Lima (pt) et Tom Camps
  • 2001 : Tortura Selvagem - A Grade d'Afonso Brazza (pt)
  • 2004 : Um Show de VerĂŁo (pt) de Moacyr GĂłes (pt)
  • 2004 : LĂąmia, Vampiro! de Rubens Mello
  • 2005 : A Marca do Terror d'Ivan Cardoso (pt)
  • 2009 : A Cruz e o Pentagrama de Cesar Nero
  • 2013 : Carniçal de Rubens Mello
  • 2013 : Mal Passado de Julio Wong
  • 2015 : As FĂĄbulas Negras, segment O Saci de JosĂ© Mojica Marins

RĂ©compenses

Pour le film À minuit, je possĂ©derai ton Ăąme
Pour le film L'Éveil de la bĂȘte
  • Meilleur acteur (JosĂ© Mojica Marins) et meilleur scĂ©nario (Rubens Lucchetti), au Rio-Cine Festival, en 1986.
Pour le film L'Incarnation du démon
  • TrophĂ©e Menina de Ouro du meilleur film de fiction par le jury officiel et la critique, meilleure photographie (JosĂ© Roberto Eliezer), meilleur montage (Paulo Sacramento), meilleur montage sonore (Ricardo Reis), meilleure direction artistique (CĂĄssio Amarante) et meilleure bande sonore (AndrĂ© Abujamra e Marcio Nigro) au 1er Festival PaulĂ­nia de Cinema (pt), en 2008 ;
  • Meilleur rĂ©alisateur (JosĂ© Mojica Marins), lors de la 2e Ă©dition du PrĂȘmio Quem de Cinema, en 2008 ;
  • Meilleure direction artistique (Cassio Amarante) et Prix spĂ©cial d'interprĂ©tation pour l'ensemble de l'Ɠuvre, au PrĂȘmio de Cinema do ParanĂĄ, 2008.
  • Nomination pour la meilleure direction artistique (Cassio Amarante) et les meilleurs effets spĂ©ciaux (Kapel Furman, RogĂ©rio Marinho, Robson Sartori), au Grand PrĂȘmio Vivo do Cinema Brasileiro, 2008 ;
  • Meilleur acteur (JosĂ© Mojica Marins) et meilleure direction artistique (Cassio Amarante), aprĂšs avoir Ă©tĂ© nommĂ© pour le meilleur rĂ©alisateur (JosĂ© Mojica Marins) et le meilleur scĂ©nario (Dennison Ramalho et JosĂ© Moijica Marins), Meilleure actrice (ClĂ©o de Paris), Meilleur acteur dans un second rĂŽle (Jece ValadĂŁo), Meilleure actrice dans un second rĂŽle (Helena Ignez) et Meilleure bande sonore (AndrĂ© Abujamra et Marcio Nigro), au no V PrĂȘmio FIESP/SESI-SP de Cinema Paulista, en 2009 ;
  • Prix de la meilleure photographie (JosĂ© Roberto Eliezer) et nomination pour le meilleur film aux PrĂȘmio Contigo de Cinema ;
  • DeuxiĂšme place au Festival du film Fant-Asia, dans la catĂ©gorie du meilleur film international, en 2009 ;
  • Prix du jury Carnet Jove Ă  Sitges - Festival international du film de Catalogne, en 2008.
Autres
  • Prix Fantasporto pour l'ensemble de sa carriĂšre, en 2000.

Notes et références

  1. (pt) , sur folha.uol.com.br
  2. Prononciation en portugais brésilien retranscrite selon la norme API.
  3. Laurent Desbois, La Renaissance du cinéma brésilien, vol. 2, années 1970-2000, L'Harmattan, (ISBN 9782296599178, lire en ligne)
  4. Bergfelder et Shaw Vieira, p. 191.
  5. Bergfelder et Shaw Vieira, p. 178.
  6. Dennison Shaw2004, p. 140–141.
  7. (en) « A Cult Figure Conjures the Macabre », sur nytimes.com,
  8. (pt) Marcelo Miranda, « Rodrigo Pereira: Jornalista, escritor e pesquisador », sur otempo.com.br,
  9. (pt) « Entrevista com José Mojica Marins », sur portalbrasileirodecinema.com.br
  10. (pt) « Meu destino em tuas mãos », sur heco.com.br (version du 6 octobre 2009 sur Internet Archive)
  11. (pt) EugĂȘnio Puppo, « Entrevista com JosĂ© Mojica Marins », sur heco.com.br (version du 12 mars 2009 sur Internet Archive)
  12. (pt) « 13 coisas que vocĂȘ nĂŁo sabia sobre ZĂ© do CaixĂŁo », sur Revista Galileu
  13. (pt) « Zé do Caixão: filme é vingança contra ditadura - Terra - Cultura », sur terramagazine.terra.com.br
  14. (pt) Fabiano Soares, « ZĂ© do CaixĂŁo – A falsa subversĂŁo », Universidade Federal do Rio de Janeiro,
  15. (pt) « Destaque da Unidos da Tijuca, José Mojica diz que morte não é tema sombrio para o Carnaval », sur carnaval.bol.uol.com.br,
  16. (pt) Gerson Couto, 3355 SituaçÔes Que VocĂȘ Deve Saber Para NĂŁo Morrer Como Nos Filmes de Terror, Dracaena, (ISBN 978-8564469891)
  17. (pt) « Recluso hå 4 anos, Zé do Caixão se revolta com boatos da sua morte e desabafa na web », sur extra.globo.com,
  18. (pt) « José Mojica Marins, o Zé do Caixão, morre aos 83 anos », sur g1.globo.com,

Liens externes

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