José Maria Rubio
JosĂ© Maria Rubio y Peralta, nĂ© le Ă DalĂas, Almeria (Espagne), et mort le , Ă Aranjuez, (Espagne), est un prĂŞtre jĂ©suite espagnol. Son activitĂ© pastorale et socio-caritative en faveur des pauvres et laissĂ©s-pour-compte de la ville de Madrid le fit surnommer « l'apĂ´tre de Madrid ». CanonisĂ© en 2003 par Jean-Paul II lors de sa visite Ă Madrid, il est liturgiquement commĂ©morĂ© le 2 mai[1].
José Maria Rubio | |
Le père José Maria Rubio, s.j. | |
Saint, prêtre jèsuite, apôtre de Madrid | |
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Naissance | DalĂas, royaume d'Espagne |
Décès | Aranjuez, royaume d'Espagne |
Nationalité | Espagnol |
Ordre religieux | Compagnie de JĂ©sus |
BĂ©atification | 1985 par Jean-Paul II |
Canonisation | par Jean-Paul II |
Vénéré par | l'Église catholique |
FĂŞte | 2 mai |
Biographie
Fils d’agriculteurs, José Rubio entre très jeune au séminaire de Grenade et dès l’âge de 23 ans il est ordonné prêtre () pour l'archidiocèse de Grenade. Il est d’abord vicaire à Chincon (1887-1889) et curé à Estremera (1889-1890).
À la demande de son évêque, il reprend des études et fait la licence en théologie (1896) et le doctorat en droit canon à Tolède (1897). Il enseigne ensuite la littérature latine et la théologie pastorale au séminaire de Madrid tout en exerçant la fonction de chancelier au diocèse.
En 1906, il est finalement possible au « jésuite de cœur » (comme il se définissait lui-même) d’entrer dans la Compagnie de Jésus ; il a 42 ans. Les années de formation spirituelle terminées, il arrive à la maison professe de Madrid, en 1911. Il y résidera le reste de sa vie. La simplicité et la sincérité de sa prédication (pour laquelle il a du talent) touche les cœurs.
Par la direction spirituelle, il forme des apôtres fervents et profonds, chacun suivant son état de vie, et par la confession il fait connaître en profondeur le Bon Pasteur. Le père Rubio est rapidement connu de toute la population madrilène.
Il est très présent dans les faubourgs de la ville et particulièrement attentif aux plus pauvres et marginaux. Pour travailler efficacement à leur aide, il fonde des associations telles la « Garde d’honneur du Sacré-Cœur » et s’entoure de laïcs qu’il forme à l’apostolat social. On lui attribue des prodiges.
Pour des raisons de santé, il est transféré à l’infirmerie (et noviciat) d'Aranjuez (Madrid) où il meurt trois jours après son arrivée, le . À sa mort, l’archevêque de Madrid le surnomma publiquement Apôtre de Madrid, un titre qui lui est resté.
BĂ©atification et canonisation
José Maria Rubio est béatifié par Jean-Paul II en 1985. Le même Jean-Paul II le canonise durant sa visite à Madrid, le . Jean-Paul II dira de lui lors de sa béatification : Doué d'un tact exquis, il trouvait toujours, comme directeur spirituel, le conseil approprié, la parole juste, la pénitence opportune, parfois exigeante, qui, pendant des années de patient et silencieux travail, forgèrent des apôtres, hommes et femmes de toutes les classes sociales, qui, dans de nombreux cas, devinrent ses collaborateurs dans les œuvres d'assistance et de charité qu'il avait inspirées et qu'il dirigeait. Sa fête est fixée au 2 mai d’après le Martyrologe romain[1].
Notes et références
- « Saint Joseph-Marie Rubio Peralta », sur nominis.cef.fr (consulté le ).
Annexes
Liens externes
Bibliographie
- (es) T. Ruiz del Rey: Vital del P. Rubio S.J., ApĂłstol de Madrid, Madrid, 1957.
- (es) Pedro Lamet: De Madrid al Cielo. BiografĂa del Beato JosĂ© M. Rubio S.I. (1864-1929), Santander, 1985.