John F. Kelly
John Francis Kelly, né le à Boston (Massachusetts), est un général à la retraite et haut fonctionnaire américain. Secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis à partir du , il devient chef de cabinet de la Maison-Blanche le . Il quitte ses fonctions le .
John F. Kelly | |
Portrait officiel de John Kelly (2017). | |
Fonctions | |
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28e chef de cabinet de la Maison-Blanche | |
– (1 an, 5 mois et 2 jours) |
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Président | Donald Trump |
Gouvernement | Administration Trump |
Prédécesseur | Reince Priebus |
Successeur | Mick Mulvaney (intérim) Mark Meadows |
5e secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis | |
– (6 mois et 11 jours) |
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Président | Donald Trump |
Gouvernement | Administration Trump |
Prédécesseur | Jeh Johnson |
Successeur | Elaine Duke (intérim) Kirstjen Nielsen |
Biographie | |
Nom de naissance | John Francis Kelly |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Boston (Massachusetts, États-Unis) |
Nationalité | Américaine |
Parti politique | Indépendant |
Diplômé de | Université du Massachusetts à Boston Université de Georgetown National Defense University |
Profession | Militaire |
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Secrétaires à la Sécurité intérieure des États-Unis Chefs de cabinet de la Maison-Blanche |
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Biographie
Diplômé de l'université du Massachusetts à Boston, de Georgetown et de la National Defense University, Kelly est commandant du United States Southern Command (USSC), couvrant l'Amérique centrale, les Caraïbes et l'Amérique du Sud, du au .
Département de la Sécurité intérieure
Le , le président élu Donald Trump annonce sa nomination au poste de secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis, dans son futur cabinet. Il est confirmé par le Sénat des États-Unis le par 88 voix contre 11. Il entre en fonction le même jour en prêtant serment devant le vice-président Mike Pence et succédant à Jeh Johnson[1].
Avec la nomination de H. R. McMaster au poste de conseiller à la sécurité nationale le , Kelly, au côté du secrétaire à la Défense James Mattis, fait partie des trois généraux occupant des postes civils dans l'administration américaine.
Chef de cabinet de la Maison-Blanche
Le , Kelly devient le 28e chef de cabinet de la Maison-Blanche, succédant à Reince Priebus. Il propose à Trump la nomination de Kirstjen Nielsen au poste de secrétaire à la Sécurité intérieure, un choix accepté par le président et validé par le Sénat des États-Unis. Le journaliste Glenn Greenwald voit dans la nomination de Kelly à la Maison-Blanche, saluée non seulement par les républicains mais aussi par de nombreux démocrates, une reprise en main progressive de l'administration Trump par les conservateurs établis (establishment), qui s'opposent sur certains points au programme que le président défendit lors de sa campagne électorale[2].
Le , le président annonce son départ[3]. Alors que le chef de cabinet du vice-président Pence, Nick Ayers, est favori pour remplacer Kelly, ce dernier refuse le poste le [4]. Chris Christie, ancien gouverneur du New Jersey, décline également le poste[5]. Trump annonce le la nomination prochaine de Mick Mulvaney, directeur du Bureau de la gestion et du budget, à la fonction de directeur de cabinet de façon intérimaire.
En 2020, il annonce qu'il ne votera pas pour le président sortant Donald Trump lors l'élection présidentielle de novembre[6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John F. Kelly » (voir la liste des auteurs).
- (en) Reuters, « Senate Confirms Kelly as Trump's Homeland Security Secretary », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- (en) Glenn Greenwald, « What’s Worse: Trump’s Campaign Agenda or Empowering Generals and CIA Operatives to Subvert it? », The Intercept,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Trump se sépare de John Kelly, le secrétaire général de la Maison Blanche sur France 24, 8 décembre 2018.
- (en) « Nick Ayers, Aide to Pence, Declines Offer to Be Trump’s Chief of Staff », The New York Times.
- (en) Chris Christie declines White House chief of staff role, The Hill, 14 décembre 2018.
- Julie Connan, « Ces responsables républicains qui ne voteront pas Trump », sur Le Figaro, (consulté le ).