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H. R. McMaster

Herbert Raymond McMaster, dit H. R. McMaster, nĂ© le Ă  Philadelphie (Pennsylvanie), est un militaire amĂ©ricain. Du au , il exerce la fonction de conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale du prĂ©sident Donald Trump.

H. R. McMaster
Illustration.
H.R. McMaster en 2014.
Fonctions
26e conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale des États-Unis
–
(1 an, 1 mois et 20 jours)
Président Donald Trump
Gouvernement Administration Trump
Prédécesseur Keith Kellogg (intérim)
Michael T. Flynn
Successeur John R. Bolton
Biographie
Nom de naissance Herbert Raymond McMaster
Date de naissance
Lieu de naissance Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Indépendant
DiplÎmé de Université de Caroline du Nord à Chapel Hill
Profession Lieutenant-gĂ©nĂ©ral des Forces armĂ©es des États-Unis

H. R. McMaster
Conseillers Ă  la sĂ©curitĂ© nationale des États-Unis

Biographie

H. R. McMaster est connu pour son rÎle dans la guerre du Golfe, l'opération Enduring Freedom et l'opération Iraqi Freedom.

McMaster a écrit un livre en 1997 intitulé Dereliction of Duty (Manquement au devoir) qui critique les actions du leadership militaire américain de haut rang pendant la guerre du Vietnam. Le livre a été largement lu dans les cercles du Pentagone et inclus dans les listes de lecture militaire.

Il participe à la réunion du Groupe Bilderberg de 2017[1] - [2].

En , il est nommĂ© conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale par le prĂ©sident Donald Trump[3]. Sa nomination, ainsi que celle du gĂ©nĂ©ral Mattis qui ne « sont pas pro-russes du tout Â» sont interprĂ©tĂ©es comme un tournant de la politique Ă©trangĂšre amĂ©ricaine vers une attitude nettement plus agressive vis-Ă -vis de la Russie [4]. Certains commentateurs allant jusqu'Ă  affirmer que McMaster contredit Ă  peu prĂšs en tous points les axes principaux de la politique Ă©trangĂšre de Donald Trump[5].

Fin juillet et début , il licencie trois personnes travaillant au Conseil de sécurité nationale et considérées comme proches aussi bien de Trump que de Stephen Bannon et Jared Kushner, comme Ezra Cohen-Watnick (en)[6]. Ces limogeages concernent également des personnes qui avaient été embauchée au Conseil de sécurité nationale par Michael T. Flynn[7] - [8].

Il est alors la cible de critiques venant du camp nationaliste pro-Trump qui lui reproche le licenciement de ces trois personnalitĂ©s, mais Ă©galement son opposition Ă  annuler l'accord sur le nuclĂ©aire avec l'Iran sans un plan de sauvegarde[9] - [10]. Ainsi, l'une des lignes d'attaque contre McMaster est qu'il serait secrĂštement anti-IsraĂ«l. Ces attaques conduisent peu de temps aprĂšs Trump et Kushner Ă  publier des dĂ©clarations exprimant leur soutien Ă  McMaster oĂč ils soulignent que celui-ci est « trĂšs pro-israĂ©lien Â»[9] - [11].

En , il est recadré par Donald Trump pour avoir déclaré lors d'une conférence de presse que l'inculpation de 13 Russes était la preuve de l'implication de Moscou dans l'élection présidentielle de 2016[12].

Le , le Washington Post affirme que Trump aurait décidé de se séparer de McMaster mais ne souhaiterait pas l'annoncer officiellement avant de lui avoir trouvé un remplaçant[13]. Le , John R. Bolton est désigné pour lui succéder[14], le président Trump reprochant notamment à H. R. McMaster son ton donneur de leçon en géopolitique. Il prend ensuite sa retraite[12].

Notes et références

  1. (en-GB) Charlie Skelton, « Bilderberg 2017: secret meeting of global leaders could prove a problem for Trump », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. Le Point, magazine, « Le trĂšs secret groupe Bilderberg se rĂ©unit avec Trump au menu », Le Point,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) Margaret Talev et Jennifer A Dlouhy, « Trump Picks Outspoken Army ‘Rebel’ as National Security Adviser », sur Bloomberg.com, (consultĂ© le )
  4. Hadrien Desuin, « Syrie : « Avec Donald Trump, l'AmĂ©rique est Ă  nouveau le gendarme du monde » », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  5. EXCLUSIVE: ‘Everything The President Wants To Do, McMaster Opposes,’ Former NSC Officials Say JON, dailycaller.com, 8 mars 2017
  6. (en) Zack Beauchamp, « Trump’s allies in the National Security Council are being taken out », Vox.com,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. (en) Bryan Bender, Josh Dawsey & Nahal Toosi, « Kelly gives McMaster cover in West Wing battles », Politico,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (en) McMaster Fires Iran Hawk From NSC, foreignpolicy.com, 27 juillet 2017
  9. (en) Chas Danner, Trump and Kushner Push Back on Right-Wing Campaign to Fire McMaster, for Now, nymag.com, 5/08/2017
  10. (en) Fred KaplanThe Iran Trap, slate.com, 18 juillet 2017
  11. (en) 'A good man, very pro-Israel': Trump defends McMaster from far-right snipers, theguardian.com, 5/08/2017
  12. Philippe GĂ©lie, « Une Ă©quipe de faucons Ă  la tĂȘte de la diplomatie amĂ©ricaine », Le Figaro, samedi 24 / dimanche 25 mars 2017, pp. 8-9.
  13. « Trump aurait dĂ©cidĂ© de limoger en douceur son conseiller Ă  la sĂ©curitĂ© nationale », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. Mark Landler, Julie Hirschfeld et Peter Baker, « McMaster to Resign as National Security Adviser, and Will Be Replaced by John Bolton », nytimes.com, 22 mars 2018.

Annexes

Liens externes

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