Accueil🇫🇷Chercher

Johann Heinrich Merck

Johann Heinrich Merck, né à Darmstadt le où il est mort , est un homme de lettres allemand.

Johann Heinrich Merck
Description de l'image JohannHeinrichMerck.jpg.
Naissance
Darmstadt
Décès
Darmstadt
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Allemand

Biographie

Fils d’un pharmacien de la célèbre famille Merck, Johann Heinrich remplit, après avoir terminé ses études universitaires, diverses fonctions dans sa ville natale. Il fit divers voyages à l’étranger, particulièrement en France, accompagnant un seigneur de Bibra dans plusieurs voyages. Il se maria à Genève avec une Française, Louise Françoise Charbonnier, et devint en 1767 secrétaire de la chancellerie privée de Darmstadt.

Vers 1770, il accompagna le landgrave de Hesse-Darmstadt dans un voyage à Saint-Pétersbourg et, en 1790 il fut envoyé avec une mission de son souverain à Paris. Plus tard il fut nommé trésorier de l’armée et conseiller au département de la guerre.

Merck n’a laissĂ© que de courts Ă©crits, mais son principal mĂ©rite au regard de l’histoire de la littĂ©rature allemande rĂ©side dans le zèle qu’il dĂ©ploya Ă  propager la littĂ©rature anglaise en Allemagne ainsi que par l’influence qu’il a eue sur les plus grands Ă©crivains de son temps, comme Goethe, sur Herder, surtout le cĂ©nacle de Weimar. Il s’était rĂ©uni Ă  Darmstadt, Ă  Giessen, Ă  Francfort et dans les environs, un cercle d’hommes distinguĂ©s par leurs talents et Ă©troitement unis entre eux. Merck, par la variĂ©tĂ© de ses connaissances, par la vivacitĂ© de son esprit et par la franchise de sa critique, en formait comme le centre. Son influence sur le dĂ©veloppement du gĂ©nie de Herder fut grande, mais elle le fut bien plus sur celui de Goethe : c’est lui qui servit de type au personnage de MĂ©phistophĂ©lès dans Faust. MalgrĂ© son esprit sarcastique, Merck se montra toujours pour Goethe un admirateur ardent et gĂ©nĂ©reux, en mĂŞme temps qu’un ami fidèle et utile.

Merck fut également l’âme de plusieurs publications périodiques : il collabora activement au Traité de physiognomonie de Lavater, les Frankfurter gelehrte Anzeigen (Annonces littéraires de Francfort), le Mercure allemand, la Bibliothèque générale, et à d’autres recueils périodiques. Ce fut également lui qui, en 1772, décida Schlosser à entreprendre la publication des Annonces scientifiques de Francfort, et à en faire le Moniteur du parti.

On cite de lui les traductions d’ouvrages moraux comme les Recherches sur nos idĂ©es du beau et de la vertu de Hutcheson, le drame Caton d’Addison, Voyage dans le Levant, de Shaw, etc., puis des Fables pleines de traits sur les affaires de l’Église et de l’État. Stahr a publiĂ© un volume de ses Ausgemachte Schriften (Écrits choisis ; Oldenbourg, 1840).

Sa correspondance surtout est importante : elle est adressĂ©e Ă  Goethe, Herder, Wieland, Claudius, Jacobi, Lavater, Lenz, NicolaĂŻ, Forster, etc. Il en a Ă©tĂ© Ă©ditĂ© plusieurs recueils : Briefe an JH Merck von Goethe, Herder, Wieland und andern bedeutenden (Lettres adressĂ©es Ă  Merck par Goethe, Herder, Wieland et autres personnes d’importance ; Darmstadt, 1835) ; Briefe an und von Merck (Lettres de Merck et Ă  Merck ; Ibid., 1838) ; Briefe aus dem Freimdeskreise von Goethe, Herder, Hopfner und Merck (Lettres d’amitiĂ© de GĹ“the, Herder, Hopfner et Merck ; Ibid., 1847). Voir Mercks Leben, dans l’édition de ses Écrits choisis.

Les dernières années de sa vie furent troublées par des chagrins domestiques et des pertes d’argent considérables consécutives à d'hasardeuses spéculations qui entraînèrent sa ruine. Affligé de ces chagrins, il se donna la mort.

Références

  • (de) Georg Zimmermann, Johann Heinrich Merck, seine Umgebung und seine Zeit, Francfort a.M., J. D. Sauerländer, 1871.

Sources

  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie gĂ©nĂ©rale, t. 35, Paris, Firmin-Didot, 1835, p. 37.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.