AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Jewish Connection

Jewish Connection (Holy Rollers) est un film américain de Kevin Asch, écrit par Antonio Macia (en) et sorti en 2010

Jewish Connection

Titre original Holy Rollers
RĂ©alisation Kevin Asch
ScĂ©nario Antonio Macia (en)
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Comédie dramatique
Durée 89 minutes
Sortie 2010

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À la fin des annĂ©es 1990, des juifs hassidiques, Sam Gold et son voisin Yosef Zimmerman, servent de mules pour Jackie, un dealer israĂ©lien d'ecstasy et sa fiancĂ©e, Rachel.

Fiche technique

Distribution

Production

« Je trouve que la religion est souvent connotĂ©e de maniĂšre nĂ©gative dans les films. Je voulais montrer ce qu’elle peut signifier pour quelqu’un au quotidien, l’approcher de l’intĂ©rieur. Que l’on soit avec ces juifs orthodoxes, que l’on rie en leur compagnie, que l’on se reconnaisse en eux. Ce qui n’est pas aisĂ© tant ils sont distants. Ils se tiennent loin des regards, du contact physique avec les autres
[2] »

Kevin Asch, réalisateur

DĂ©veloppement

Le film s'inspire d'un fait rĂ©el. Le projet est prĂ©sentĂ© au rĂ©alisateur Kevin Asch par son ami producteur et acteur Danny A. Abeckaser : « Nous venions de travailler ensemble sur mon court-mĂ©trage, Characters, dans lequel il interprĂšte un fanatique d’Al Pacino (...). En dĂ©couvrant un documentaire consacrĂ© Ă  cette affaire sur History Channel, Danny s’est dit qu’il tuerait pour jouer le rĂŽle de ce trafiquant de drogues. Sachant que personne ne le lui proposerait, il a initiĂ© lui-mĂȘme le projet. Puis il s’est tournĂ© vers moi pour que je le rĂ©alise »[2]. Au dĂ©part, le producteur pense centrer l'histoire sur son personnage, mais Kevin Asch pense autrement : « Danny envisageait de raconter l’histoire du point de vue de son personnage, le trafiquant de drogue. Je trouvais plus intĂ©ressant d’adopter celui du jeune hassidique initialement enrĂŽlĂ© comme mule. Danny a tout de suite adhĂ©rĂ©. C’est lĂ  que l’on a approchĂ© Antonio Macia pour Ă©crire le scĂ©nario »[2].

Casting

Le manager du scĂ©nariste Antonio Macia donne le scĂ©nario Ă  l’agent de Jesse Eisenberg sans prĂ©venir qui que ce soit. L'acteur a adorĂ© le script et a tout de suite contactĂ© la production[2].

La sƓur de Jesse Eisenberg, Hallie Kate, incarne Ă©galement sa sƓur Ă  l'Ă©cran.

Tournage

Le tournage n'a duré que quatre semaines dans des décors naturels de New York. Une seconde équipe a tourné deux jours à Amsterdam ainsi que dans le quartier hassidique de Williamsburg[2] - [3].

Titres

Le titre original Holy Rollers renvoie aux chrĂ©tiens Ă©vangĂ©liques qui effectuent en priant de grands mouvements comme s’ils roulaient sur eux-mĂȘmes (« rolling »)[2]. Le rĂ©alisateur Kevin Asch explique ce choix : « Le terme me semblait convenir Ă  tout type de groupe religieux et, en particulier, les rabbins hassidiques qui prient de maniĂšre trĂšs similaire. Le double sens, c’est qu’en argot « rolling » dĂ©signe aussi l’ecstasy ce qui rend le titre anglais difficilement traduisible dans une autre langue
 ». En France, le titre est Jewish Connection, clin d’Ɠil Ă  French Connection, film sur le trafic de drogue de la « filiĂšre française Â». Le rĂ©alisateur avoue apprĂ©cier cette allusion : « Je l’adore. D’autant que French Connection est un film important pour moi. Et puis ça fait complĂštement sens. L’idĂ©e que moi, Kevin Asch, qui suis juif, ai rĂ©alisĂ© Jewish Connection, me fait beaucoup rire »[2].

Clins d’Ɠil

La scĂšne du night-club est inspirĂ©e par Mean Streets de Martin Scorsese. Kevin Ash explique cela, car pour lui « la relation entre Sam et Yosef n’est pas trĂšs Ă©loignĂ©e de celle qu’entretiennent Charlie et Johnnie Boy, les personnages d’Harvey Keitel et de Robert De Niro, dans Mean Streets. Comme Charlie avec Johnnie Boy, Sam se sent le devoir de rester fidĂšle Ă  Yosef tout en sachant que ce n’est pas bon pour lui. Et, comme Charlie dans Mean Streets, Sam voit sa foi se heurter au monde moderne »[2].

Le rĂ©alisateur a Ă©galement voulu rendre hommage Ă  Sidney Lumet en s'inspirant pour son gĂ©nĂ©rique d'entrĂ©e de celui d'Un aprĂšs-midi de chien : « le gĂ©nĂ©rique de dĂ©but est directement inspirĂ© de celui d’Un aprĂšs-midi de chien de Lumet qui a su dĂ©peindre New York avec une grande vĂ©racitĂ© Ă©motionnelle. Plus gĂ©nĂ©ralement, je voulais retrouver la texture trĂšs particuliĂšre des films des annĂ©es 1970, leur absence de vernis, leur authenticitĂ© »[2].

RĂ©ception critique

Jewish Connection a rencontrĂ© un accueil critique mitigĂ© dans les pays anglophones, oĂč il obtient 51% d'avis positifs sur le site Rotten Tomatoes sur les 86 commentaires des critiques professionnelles collectĂ©s[4] et une moyenne de 51⁄100 sur le site Metacritic, basĂ© sur 23 commentaires collectĂ©s[5].

Distinctions

Notes et références

  1. (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database.
  2. Secrets de tournage - AlloCiné.
  3. (en) Lieux de tournage sur l’Internet Movie Database.
  4. (en) « Holy Rollers », sur Rotten Tomatoes.com (consulté le ).
  5. (en) « Holy Rollers », sur Metacritic.com (consulté le ).
  6. (en) Distinctions sur l’Internet Movie Database.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.