Jean Danglars
Jean Danglars (né à Simeyrols le , mort à Cahors le ) est un ecclésiastique qui fut évêque constitutionnel du Lot de 1791 à 1801.
Jean Danglars | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Simeyrols |
|||||||
Décès | Cahors |
|||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque constitutionnel du Lot | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
Biographie
Jean d'Anglars ou Danglars, comme il se nommait lui-même bien que noble, est archiprêtre, curé de Cajarc et très populaire du fait de sa vie édifiante. L'évêque de Cahors Louis-Marie de Nicolaÿ, député du clergé aux États généraux de 1789 s'oppose à la Constitution civile du clergé. Le candidat pressenti à l'épiscopat constitutionnel Jean-Louis Gouttes est choisi par le diocèse de Saône-et-Loire et Jean Danglars est élu par défaut le évêque constitutionnel du diocèse du Lot et sacré à Paris le 29 avril.
La mort de l'évêque insermenté en juillet suivant avant la fin de la cession parlementaire le laisse face à Charles-Nicolas de Becave († 1813)[1] qui dirige le clergé réfractaire avec le titre de vicaire apostolique et qui est emprisonné à Cahors en 1793-1794. La faiblesse du clergé jureur l'oblige à recruter des prêtres de faible valeur dont beaucoup apostasient pendant la Terreur. Jean Danglars tente en vain en 1795 de reconstituer son clergé.
L'évêque constitutionnel est encore présent à Paris lors du Concile de 1797 mais il s'abstient de paraître à celui de 1801. Après le Concordat de 1801, il devient l'ami du nouvel évêque concordataire de Cahors Guillaume-Balthazar Cousin de Grainville qui le nomme chanoine titulaire de Cahors. Il meurt en 1814 en pleine communion avec l'Église catholique[2].
Notes et références
- Il deviendra le vicaire général de l'évêque concordataire
- Paul Pisani, Répertoire biographique de l'épiscopat constitutionnel (1791-1802), A. Picard & Fils, Paris, 1907 p. 393-396